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Youssou Touré explique les raisons de son long mutisme: "le silence est réparateur. Le silence, il est réparateur"



Youssou Touré explique les raisons de son long mutisme: "le silence est réparateur. Le silence, il est réparateur"
 
Youssou Touré n’est pas trop d’accord avec certains actes posés au plus haut niveau, même si on ne l’entend plus. Le non-respect des accords signés avec les syndicats d’enseignants à quelques jours de l’ouverture des classes, le débat inter-religieux avec l’affaire Sainte Jeanne d’Arc, la mise à l’écart de la plupart des responsables de l’Apr qui étaient là dans les moments de braise, l’absence de répondant à l’opposition sur le terrain, le responsable apériste de Pikine revient encore avec ses vérités. D’après Youssou Touré, un pays ne se construit pas avec des insultes et des invectives. Si le Président Macky Sall, jure-t-il la main sur le cœur, avait les moyens de satisfaire toutes les revendications, il n’y aurait pas de problèmes ; il les aurait satisfaites. 
 
 
 
Les Echos : L’ouverture des classes est pour bientôt. Sauf que les syndicalistes disent que les accords qui ont été signés n’ont toujours pas NOu été respectés. N’est-on pas encore en train de partir du mauvais pied ?
 
L’éducation quand même est au cœur des préoccupations de l’ensemble des Sénégalais. Il faut donc que l’on apprenne à discuter, à échanger par rapport à ces questions, parce que le système éducatif, c’est très important dans un pays. Les syndicats ont raison. Ils ont des attentes que le pouvoir doit satisfaire, parce que sans éducation, il ne peut y avoir de progrès. C’est ainsi que nous devons le comprendre. J’ai été syndicaliste et je sais que les organisations syndicales ont abattu un excellent travail. Mais il faut aussi savoir raison garder, qu’il y a aussi des limites budgétaires au-delà desquelles on risque de créer inutilement des tensions de trésorerie.
 
Ils déplorent surtout qu’au moment où le gouvernement peine à satisfaire ses engagements vis-à-vis d’eux, des millions sont distribués à des sportifs qui ne gagnent rien…
 
 
Les accords sont faits pour être respectés. Mais il faut aussi reconnaître qu’il y a des difficultés à tous les niveaux. Il y a des problèmes. On ne peut pas de façon globale prendre en charge toutes les préoccupations au même moment. Nous reconnaissons qu’il y a des insuffisances, mais l’essentiel est que le gouvernement et les organisations syndicales se mettent autour d’une table pour discuter. Il n’y a pas plus méritant qu’un enseignant. Sans le système éducatif, il n’y aurait pas eu d’Etat. Nous interpellons nos camarades du mouvement syndical enseignant, pour leur dire d’abord que nous sommes solidaires d’eux, mais privilégions le dialogue et la concertation. Il suffit de se retrouver, de discuter en tenant compte aussi des limites budgétaires. Parce que si le Président Macky Sall avait les moyens de satisfaire toutes les revendications, il n’y aurait pas de problèmes ; il les aurait satisfaites.
 
L’actualité, c’est aussi ce qui s’est passé à l’Institution Sainte Jeanne d’Arc. Qu’est-ce que cette situation vous inspire comme commentaires ?
 
A mon avis, il faut sauver les équilibres. Sainte Jeanne d’Arc ou une autre école, c’est le Sénégal ! Les chrétiens et les musulmans ne font qu’un. Nous avons le même destin, celui d’être nés dans ce pays. Il faut que l’on privilégie le dialogue, la concertation afin de trouver les solutions, et les bonnes solutions, pour faire en sorte que tout le monde, chrétiens, musulmans ou autres, puisse se retrouver dans ce que le gouvernement est en train de faire. Il ne faudrait pas que l’on bloque l’envol économique et social de ce pays. C’est très important ! Il y aura toujours des difficultés et des problèmes, mais nous ne devons pas perdre de vue ce qui a fait ce pays.
 
Vous avez toujours défendu le président de la République contre ses adversaires. Mais depuis un moment, vous semblez opter pour le silence. Pourquoi ?
Le silence est réparateur. Le silence, il est réparateur ! Nous avons toujours accompagné le Président Macky Sall. Heureusement qu’il a été aussi à la hauteur des tâches qui lui sont confiées, il faut le reconnaître. Personnellement, j’aurai souhaité qu’on organise les concertations. 
 
Est-ce là une des raisons qui font que vous avez décidé de vous taire, de ne pas participer au débat public ? C’est pour ne pas dire les raisons de votre mécontentement ?
 
Non, nous ne sommes pas en colère. Le Président Macky Sall, c’est notre camarade et c’est notre patron. Mais il faut aussi reconnaître que nous étions là. Ce n’est pas pour nous vanter, nous tailler des boubous que nous n’avons pas, mais nous étions là. Nous nous sommes battus. Nous avons cru au candidat Macky Sall quand beaucoup peinaient à le faire. Nous l’avons accompagné dans des moments extrêmement difficiles. Même si nous ne développons pas certaines compétences, même si nous avons des limites au plan intellectuel, nous étions là. Malgré nos limites, malgré nos faiblesses ; nous l’avons accompagné, nous avons fait face à toutes les difficultés. Nous avons consenti pas mal de sacrifices ; le Président Sall aussi. C’est quelqu’un qui a toujours fait preuve de retenue et d’esprit de dépassement, il faut le lui reconnaître. S’il ne s’agissait que du président de la République, il n’y aurait pas toutes ces difficultés. On aurait préféré que les concertations soient beaucoup plus régulières au sein de l’Apr. Pour moi, on ne doit pas rester deux à trois mois sans convoquer les camarades.
 
Beaucoup de vos camarades disent que si Macky Sall est dans cette situation, c’est parce que ceux qui ont été choisis n’ont pas le profil de l’emploi. Partagez-vous cette façon de voir les choses ?
 
Non, la gestion d’un pays, ce n’est pas facile. Le Président Macky Sall est conscient qu’il y a de réels problèmes. Mais nous, nous sommes derrière le président de la République et nous allons le soutenir. Maintenant, quand on n’est pas associé par rapport à ce qui se passe, ça peut poser problème. Ça peut créer des frustrations inutiles. On aurait pu par exemple rapprocher les rencontres politiques du Secrétariat exécutif national, même s’il fonctionne normalement. Il faut que de façon permanente, on puisse discuter avec les camarades, échanger. Pas seulement à Dakar, mais partout. J’étais le coordonnateur du Réseau des enseignants, qui ont beaucoup apporté au parti. Le président de la République doit prendre en charge certaines questions et être très ouvert. C’est vrai que la politique, ce n’est pas facile, il y aura toujours des problèmes, mais j’aurai suggéré qu’on puisse se retrouver de façon périodique pour discuter, échanger en profondeur et faire en sorte que les les Sénégalais puissent se retrouver dans ce que nous faisons. Nous avons un Président sympathique, qui est respecté de ses camarades, mais, ce qui pose problème, c’est que nous sommes un peu mis à l’écart et on ne comprend pas. Pourtant, le Président Macky Sall est de bonne foi. Ce n’est pas pour lui jeter des fleurs, mais il est de bonne foi.
 
Êtes-vous en train de dire que le problème, ce n’est pas Macky Sall, mais les autres ?
 
En tout cas, c’est ma conviction. C’est ma conviction. Je me dis qu’il ne faut pas imputer toutes ces faiblesses au président de la République. Parce que quand même, moi j’ai vécu cela avec lui. Je sais qu’il consent beaucoup de sacrifices pour que les Sénégalais puissent se retrouver dans ce que nous sommes en train de faire. Ça, nous en avons conscience ! Le Président Macky Sall est très généreux; il est même très sympathique. Mais notre souhait aurait été qu’il y ait plus de rencontres périodiques.
 
L’actualité, c’est aussi cette question de succession du président de la République…
 
Pour moi, ce n’est pas à l’ordre du jour. Il faut qu’on arrête de penser à nous toujours. Nous ne sommes pas plus importants que les autres au point de tout résumer à notre simple vie. Nous sommes tous des Sénégalais. C’est à nous de faire preuve d’esprit de dépassement et de retenue par rapport à certaines questions. 
 
Comment appréciez-vous que les derniers arrivés à l’Apr soient promus à des postes supérieurs que vous avez eu du mal à occuper dans le gouvernement ?
 
Pour la première fois depuis 2012, je dois dire que je ne connais pas les 4/5e des ministres. Les 4/5e des ministres, pour dire vrai, ils ne me connaissent pas, je ne les connais pas. Pourquoi ? je ne saurai vous dire. Mais, dans tous les cas, il est quand même de notre ressort de reconnaître qu’il y a des avancées significatives dans la prise en charge des préoccupations du président de la République, même si les 4/5e, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus. Je ne les connais qu’à travers les coupures de presse. 
 
Avec la disparition de Tanor Dieng, pensez-vous que la coalition au pouvoir va continuer à toujours exister ?
 
Ousmane Tanor Dieng est un grand homme ; je ne le dis pas parce qu’il a quitté ce bas monde, mais voilà un homme qui était à la hauteur. Un homme qui savait faire preuve de retenue par rapport à beaucoup de questions. On ne l’a jamais entendu, jamais vu dans des situations qui auraient pu faire désordre. Il est resté lui-même, malgré toutes les attaques dont-il a fait l’objet. Tous les jours, Dieu se manifeste pour nous faire comprendre que c’est Lui le Tout-Puissant. L’excellent Amath Dansokho, il n’a jamais voulu d’un toit. Tout ce qu’il a dans la poche, il l’a donné. Je ne le dis parce qu’il est décédé, mais parce qu’il m’a invité au moins à trois reprises chez lui pour qu’on prenne le repas ensemble. Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne aussi. Ce monsieur a beaucoup fait pour ce pays malgré sa maladie. Malgré les difficultés auxquelles il est confronté, Boun Dionne a toujours pris en charge ces questions là. La stabilité d’un pays n’a pas de prix et ce n’est pas à travers des invectives, des insultes que nous y parviendrons.
Propos recueillis par Madou MBODJ
 


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