Bref, alerte Le Témoin, la tension est plus que vive et la moindre étincelle peut mettre le feu aux poudres. Et, pas plus tard qu'hier, la ville de Thiès a encore vécu des heures difficiles -avec une atmosphère d'Intifada faite de pneus brulés et de routes barrées- dans les quartiers Cité Senghor, Hersent, Silmang…
Les manifestants de scander : "Nous demandons une seule chose : qu'on nous laisse travailler. Nous ne sommes pas des trafiquants de drogue, mais d'honnêtes citoyens qui gagnons à la sueur de notre front le minimum nous permettant de garder notre dignité et subvenir aux besoins de nos familles".