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TROUVANT LA PROCÉDURE TROP LONGUE: Doudou Sangotte, victime d'escroquerie, entre dans le bureau du juge d’instruction et l’agresse



TROUVANT LA PROCÉDURE TROP LONGUE: Doudou Sangotte, victime d'escroquerie, entre dans le bureau du juge d’instruction et l’agresse
 
 
S'incrustant dans le bureau d'un juge d'instruction qui avait en charge son dossier, le professeur Doudou Sangotte l'a pratiquement agressé. Car, il s'est défoulé sur lui en le traitant de tous les noms. Il a ainsi été condamné hier par le tribunal des flagrants délits de Dakar pour outrage à magistrat.
 
 
 
L'impatience du professeur Doudou Sangotte a failli non seulement lui coûter sa carrière professionnelle, mais aussi sa liberté. Car, s'il avait écopé d'une peine de prison ferme, une radiation pouvait aussi s'ensuivre, vu la gravité des faits d’outrage à magistrat qu'on lui reproche. Ce prévenu était en effet victime d'escroquerie portant sur la somme de 2 millions F Cfa. Estimant que la procédure qu'il a enclenchée contre son escroc était lente, il s'est rendu au cabinet du juge d'instruction qui avait en charge son dossier. Sans y être convoqué, le sexagénaire se présente dans le cabinet du magistrat alors que celui-ci était en pleine audition avec une autre personne assistée par son conseil. Il commence à se défouler sur le juge d'instruction en le traitant de tous les noms. Celui-ci, trouvant ces propos outrageants, a appelé des gendarmes qui ont procédé à son interpellation.
Justifiant ainsi son comportement par le désespoir, le prévenu a présenté ses excuses à la barre. «J'ai haussé le ton. C'est mon tempérament, car j'ai été escroqué. La procédure traine et j'ai perdu espoir», déclare-t-il. Le président de l'audience se lâche sur lui. «Vous avez intérêt à changer. Je ne minimise pas vos 2.000.000 F Cfa, mais ceux qui ont été escroqués à hauteur de 100.000.000 F Cfa devraient-ils se suicider alors ? Le collègue a fait un effort puisqu'il a déjà entendu le mis en cause. Pourquoi vous voulez l'accuser injustement ?».
Le prévenu réitère avoir agi par désespoir. Il a aussi confié avoir fait son mea-culpa devant le plaignant. Malgré ça, le juge a continué de le sermonner. «Vous devez donner du respect aux institutions. Que faites-vous des cours d'instruction civique que vous enseignez à vos élèves ? De la même façon que vous êtes respecté en tant qu'autorité au niveau de l'éducation, il faut le faire avec les magistrats. Le magistrat est une autorité. Vous ne pouvez pas le trouver dans son bureau et l'agresser», lui a-t-il fait savoir.
Le procureur de la République de prendre la balle au rebond. «Est-ce-que tu sais la sanction que tu risques ?», lui dit le procureur. Le mis en cause répond par la négative. «Tu risques entre un mois et deux ans. Théoriquement, vous risquez deux ans ferme. Si la loi est appliquée sur vous, vous perdez la liberté mais également votre emploi puisque vous êtes fonctionnaire», renseigne le parquet.
Cette révélation lui tombant dessus comme une douche froide, le professeur déclare : «haouzoubillahi mina chaytani rajiim ! J'ai reçu une éducation qui n'est pas contraire à la loi. Mon père qui est là peut en témoigner». N'étant même pas interpellé, son géniteur qui se trouvait dans le public s'est montré avant que le juge ne martèle : «si vous voulez l'aider, il faut lui tenir un langage de vérité, car son tempérament risque de lui coûter cher». Après que le parquet a requis l’application de la loi, le tribunal lui a infligé une peine de 6 mois de prison assortie du sursis.
 
Fatou D. DIONE
 
 
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