Pour son dixième jour de campagne, Idrissa Seck a continué ses visites à travers le région naturelle de la Casamance. Et si, à Médina Souané, l’ancien Premier ministre a fait étalage de ses connaissances coraniques, à Ziguinchor, il a promis une restauration complète de la paix.
Après avoir dormi à Sédhiou, avant-hier, Idrissa Seck et son cortège ont poursuivi, hier, leur périple à travers le Pakao. Première étape de la journée : Médina Souané. Dans ce village fortement religieux, Idrissa Seck a été publiquement reçu par le Khalife du village, Serigne Karamba Souané. Sur place, le leader de Rewmi a une nouvelle fois fait étalage de ses connaissances coraniques. En effet, suite aux chants religieux des jeunes disciples du Khalife, Idrissa Seck a pris la parole pour faire la traduction des versets évoqués par les disciples. Et comme pour faire dans la provocation, les chants dénonçaient le fait que des hommes de pouvoir utilisent leur position pour casser leur adversaire ou tromper le peuple.
Le khalife de Médina Souané à Idy : «si les Sénégalais savaient ce que je sais, tu n’aurais pas besoin de battre campagne. C’est plutôt eux qui battraient campagne pour vous»
Le Khalife a aussitôt marqué sa satisfaction, allant même jusqu’à dire en direction du candidat de la coalition «Idy 2019» : «c’est des gens comme toi, qui ont des connaissances en islam, qui doivent diriger le Sénégal». Très en verve, le saint homme ajoute à l’endroit du candidat la phrase qui lui fera plaisir : «si les Sénégalais savaient ce que je sais, tu n’aurais pas besoin de battre campagne. C’est plutôt eux qui battraient campagne pour vous porter à la tête du pays».
Le rêve du neveu du Khalife, El Hadji Kabirou Faty
Et le neveu du Khalife, El Hadji Kabirou Faty, d’ajouter une couche au bonheur d’Idrissa Seck. Celui-ci a pris la parole pour raconter un rêve qu’il a fait, il y a de cela un an. «Tout ce que je vais dire relève de la vérité. Moi je ne connais pas le mensonge. D’ailleurs, là où je suis actuellement, c’est-à-dire devant le Khalife, je n’ose pas dire autre chose que la vérité. Parce que je connais les conséquences qui peuvent en découler», campe-t-il le débat. Avant de poursuivre : «J’ai rêvé du président Idrissa. Dans le rêve, il était venu rendre visite au Khalife à la tête d’une forte délégation. J’ai demandé : ´´mais ce monsieur ressemble trop à Idrissa Seck’’. C’est ainsi qu’il m’a été répondu : ´´oui, c’est bien Idrissa Seck, c’est lui le président de la République du Sénégal. Le Khalife avait prié pour lui et Dieu a accepté les prières du Khalife», a raconté le neveu du Khalife.
Macky raille Macky : «Je ne connais aucun pays au monde où les populations ont choisi le nom du président en exercice pour traduire la détresse, la pauvreté et la dèche»
À Bignona, où l’ancien Premier ministre a été accueilli par une forte foule, Idrissa Seck s’est empressé de railler le président-candidat dont il décrit la situation comme unique au monde. «Je ne connais aucun pays au monde où les populations ont choisi le nom du président en exercice pour traduire la détresse, la pauvreté et la dèche. Le seul pays où je connais ça, c’est le Sénégal. Les populations ont choisi le nom du président comme synonyme des difficultés qu’elles rencontrent quotidiennement. À chaque Sénégalais avec qui tu parles il répond par ‘´dëk bi dafa Macky’´. S’il en arrive au point qu’au terme d’un seul mandat, il symbolise aux yeux des populations l’échec à tous les niveaux, vraiment, il faut avoir l’intelligence de préparer ses valises, et, en catimini, quitter le pays afin que d’autres puissent s’atteler à la reconstruction», raille-t-il. Et d’expliquer : «avec tous les talents et toutes les ressources humaines dont regorgent le Sénégal, qui sont courtisées partout à travers le monde et qui font avancer de grandes entreprises au niveau international…, la seule chose qui empêche que cela soit fait au Sénégal, c’est tout simplement le déficit de qualité de la politique conduite par l’actuel régime».
A Ziguinchor, Idy salue la détermination des populations à «dégager le gars» dès le premier tour
Arrivé à Ziguinchor, le convoi s’est arrêté au niveau du rond-point Aline Sitoé Diatta, juste à l’entrée de la ville. Le candidat a pris la parole pour promettre une résolution définitive du conflit casamançais. C’était en présence de ses alliés Mamadou Diop Decroix, Pape Diop et Amsatou Sow Sidibé. «Votre mobilisation exceptionnelle traduit votre détermination à dégager le gars (Macky Sall) dès le premier tour. Ce désir de changement prend racine dans la déception généralisée que la politique du régime actuel a provoqué chez les populations. Ici à Ziguinchor, je tiens à dire qu’au premier rang de notre politique, se situera la restauration complète de la paix en Casamance», a-t-il dit. Mais s’il en est ainsi, c’est que, estime Idrissa Seck, «cette région est un don de Dieu». «Cette région, son environnement, ses ressources, sa population pétrie d’honneur, de dignité et de volonté de développement, doit retrouver une paix complète pour entreprendre son développement intégral au profit des populations. Nous avons beaucoup travaillé sur les leviers à utiliser pour l’exploitation de toutes les ressources en Casamance, notamment les ressources agricoles. Ziguinchor sera ainsi une plateforme industrielle et logistique pour permettre que les ressources dont Dieu nous gratifie au niveau de la région naturelle soient transformées et exportées pour qu’avec l’industrialisation, la jeunesse retrouve le plein emploi», espère-t-il.
Sidy Djimby NDAO
(Envoyé spécial dans la caravane)
Après avoir dormi à Sédhiou, avant-hier, Idrissa Seck et son cortège ont poursuivi, hier, leur périple à travers le Pakao. Première étape de la journée : Médina Souané. Dans ce village fortement religieux, Idrissa Seck a été publiquement reçu par le Khalife du village, Serigne Karamba Souané. Sur place, le leader de Rewmi a une nouvelle fois fait étalage de ses connaissances coraniques. En effet, suite aux chants religieux des jeunes disciples du Khalife, Idrissa Seck a pris la parole pour faire la traduction des versets évoqués par les disciples. Et comme pour faire dans la provocation, les chants dénonçaient le fait que des hommes de pouvoir utilisent leur position pour casser leur adversaire ou tromper le peuple.
Le khalife de Médina Souané à Idy : «si les Sénégalais savaient ce que je sais, tu n’aurais pas besoin de battre campagne. C’est plutôt eux qui battraient campagne pour vous»
Le Khalife a aussitôt marqué sa satisfaction, allant même jusqu’à dire en direction du candidat de la coalition «Idy 2019» : «c’est des gens comme toi, qui ont des connaissances en islam, qui doivent diriger le Sénégal». Très en verve, le saint homme ajoute à l’endroit du candidat la phrase qui lui fera plaisir : «si les Sénégalais savaient ce que je sais, tu n’aurais pas besoin de battre campagne. C’est plutôt eux qui battraient campagne pour vous porter à la tête du pays».
Le rêve du neveu du Khalife, El Hadji Kabirou Faty
Et le neveu du Khalife, El Hadji Kabirou Faty, d’ajouter une couche au bonheur d’Idrissa Seck. Celui-ci a pris la parole pour raconter un rêve qu’il a fait, il y a de cela un an. «Tout ce que je vais dire relève de la vérité. Moi je ne connais pas le mensonge. D’ailleurs, là où je suis actuellement, c’est-à-dire devant le Khalife, je n’ose pas dire autre chose que la vérité. Parce que je connais les conséquences qui peuvent en découler», campe-t-il le débat. Avant de poursuivre : «J’ai rêvé du président Idrissa. Dans le rêve, il était venu rendre visite au Khalife à la tête d’une forte délégation. J’ai demandé : ´´mais ce monsieur ressemble trop à Idrissa Seck’’. C’est ainsi qu’il m’a été répondu : ´´oui, c’est bien Idrissa Seck, c’est lui le président de la République du Sénégal. Le Khalife avait prié pour lui et Dieu a accepté les prières du Khalife», a raconté le neveu du Khalife.
Macky raille Macky : «Je ne connais aucun pays au monde où les populations ont choisi le nom du président en exercice pour traduire la détresse, la pauvreté et la dèche»
À Bignona, où l’ancien Premier ministre a été accueilli par une forte foule, Idrissa Seck s’est empressé de railler le président-candidat dont il décrit la situation comme unique au monde. «Je ne connais aucun pays au monde où les populations ont choisi le nom du président en exercice pour traduire la détresse, la pauvreté et la dèche. Le seul pays où je connais ça, c’est le Sénégal. Les populations ont choisi le nom du président comme synonyme des difficultés qu’elles rencontrent quotidiennement. À chaque Sénégalais avec qui tu parles il répond par ‘´dëk bi dafa Macky’´. S’il en arrive au point qu’au terme d’un seul mandat, il symbolise aux yeux des populations l’échec à tous les niveaux, vraiment, il faut avoir l’intelligence de préparer ses valises, et, en catimini, quitter le pays afin que d’autres puissent s’atteler à la reconstruction», raille-t-il. Et d’expliquer : «avec tous les talents et toutes les ressources humaines dont regorgent le Sénégal, qui sont courtisées partout à travers le monde et qui font avancer de grandes entreprises au niveau international…, la seule chose qui empêche que cela soit fait au Sénégal, c’est tout simplement le déficit de qualité de la politique conduite par l’actuel régime».
A Ziguinchor, Idy salue la détermination des populations à «dégager le gars» dès le premier tour
Arrivé à Ziguinchor, le convoi s’est arrêté au niveau du rond-point Aline Sitoé Diatta, juste à l’entrée de la ville. Le candidat a pris la parole pour promettre une résolution définitive du conflit casamançais. C’était en présence de ses alliés Mamadou Diop Decroix, Pape Diop et Amsatou Sow Sidibé. «Votre mobilisation exceptionnelle traduit votre détermination à dégager le gars (Macky Sall) dès le premier tour. Ce désir de changement prend racine dans la déception généralisée que la politique du régime actuel a provoqué chez les populations. Ici à Ziguinchor, je tiens à dire qu’au premier rang de notre politique, se situera la restauration complète de la paix en Casamance», a-t-il dit. Mais s’il en est ainsi, c’est que, estime Idrissa Seck, «cette région est un don de Dieu». «Cette région, son environnement, ses ressources, sa population pétrie d’honneur, de dignité et de volonté de développement, doit retrouver une paix complète pour entreprendre son développement intégral au profit des populations. Nous avons beaucoup travaillé sur les leviers à utiliser pour l’exploitation de toutes les ressources en Casamance, notamment les ressources agricoles. Ziguinchor sera ainsi une plateforme industrielle et logistique pour permettre que les ressources dont Dieu nous gratifie au niveau de la région naturelle soient transformées et exportées pour qu’avec l’industrialisation, la jeunesse retrouve le plein emploi», espère-t-il.
Sidy Djimby NDAO
(Envoyé spécial dans la caravane)