Le système d’évacuation des eaux pluviales déployé par l’Onas est victime de sabotage à Touba. Des personnes malintentionnées, selon les services de l’Office national de l’assainissement, ont sectionné les flexibles du dispositif d’évacuation des eaux pluviales mis en place au niveau de la mairie de la cité religieuse, entravant ainsi l’arrivée et le pompage des eaux et du coup, ils ont crée des inondations par endroits.
Ce n’est pas aujourd’hui que les services de l’Onas, chargés d’aider la population à être dans de meilleures conditions de vie, vont dormir du sommeil du juste. Et pour cause, alors qu’ils font des pieds et des mains depuis quelque temps pour préserver la cité religieuse des inondations, des individus non encore identifiés sabordent tout après leur passage. Le système d’évacuation des eaux pluviales déployé par l’Onas est victime de sabotage. Des personnes malintentionnées, rapportent les services de l’Office national de l’assainissement, ont sectionné les flexibles du dispositif d’évacuation des eaux pluviales mis en place au niveau de la mairie de la cité religieuse, entravant ainsi l’arrivée et le pompage des eaux et, du coup, ils ont créé des inondations par endroits. Le site qui abrite la mairie de Touba a toujours été un point bas.
Les eaux stagnantes à ce niveau pouvaient rester plusieurs jours sans être évacuées. L’accès y était impossible. L’Onas, sous les directives de son Directeur général Mamadou Mamour Diallo, pour pallier ce problème, a mis en place à Ndamatou, devant la mairie, une nouvelle pompe d’une capacité de 1500 m3/heure et un flexible de 2km pour le pompage des eaux vers la station de pompage de Shell, dégageant ainsi un axe central de Touba.
Mais, des individus, on ne sait pour quelles raisons, sont en train de tout saboter.
Ces comportements inciviques sont en contre-point avec des efforts déployés par les services de l’Etat, notamment l’Onas, pour libérer des maisons et des artères de Touba. Le sectionnement des flexibles intervient après l’immobilisation des véhicules sur les conduites, la semaine dernière à Touba.
Au-delà de l’entrave à l’évacuation des eaux pluviales, les objectifs inavoués, c’est de susciter la colère des habitants, éventuelles victimes des inondations. En tout état de cause, ces actes de sabotage ne peuvent pas voiler les efforts fournis par l’Onas qui ont réduit les conséquences des inondations. A titre illustratif, au registre des travaux supplémentaires et des mesures conservatoires 2023, la capacité de la station de Keur Niang qui était de 2800 m3/heure a été portée à 6000 m3/heure grâce à l’installation de 4 nouvelles électropompes de 800m3/heure. Alors qu’à Nguélémou, un dispositif de 1500 m3/heure est opérationnel avec deux électropompes d’un débit de 750m3/heure.
Faudrait-il aussi le rappeler, l’Onas a démarré, depuis le 23 mars 2023, la pose des dalots. A ce jour, les dalots sont posés sur une longueur de 2809 ml, soit un taux 29,56% répartis comme suit : 2294 ml de dalots en 3×2 m déjà réalisés entre Nguiranène et Nguélémou et 515 ml de dalots en 3×2 m déjà réalisés entre Keur Niang et Nguélémou.
L’Onas a réhabilité et sécurisé les bassins de Pofdy et Darou Rahmane. Pour ce dernier ouvrage, la structure du bassin est réparée à 100% et toutes les autres parties des talus sont totalement renforcées. S’agissant du bassin de Pofdy, il a été repris et les travaux de remblai latéritique sur 04 mètres de hauteur sont en cours de finalisation. Ces travaux ont pour finalité de sécuriser davantage ces ouvrages afin de réduire les risques de débordements.
Afin de prévenir ces débordements, le Dg de l’Onas, Mamadou Mamour Diallo, avait instruit l’installation d’un système de décharge du trop-plein d’eau vers le bassin de Keur Kabb à 03 km. Ce système de décharge et d’écrêtage comporte une motopompe de 2000 m3/heure ainsi que de 03 km de conduite type anacondas posée. La liste des actions entreprises pour soulager les populations de Touba est loin d’être exhaustive.