
En prélude à leur combat prévu le 20 juillet prochain à l'Arène nationale, Balla Gaye 2 et Siteu se sont retrouvés ce samedi dans les locaux de la 2Stv, dans un face-à-face explosif. Mais juste avant la fin, une nouvelle alarmante qui risque d’annihiler tout espoir de tenue du combat en 2025 a été diffusée. Il s’agit de la suspension de Siteu pour une durée de deux ans, par l’Organisation régionale antidopage (Orad) pour avoir refusé de se faire tester après son combat contre Modou Lô, le 24 novembre 2024.
Face à Balla Gaye ce samedi dans une bataille verbale agitée, Siteu a assuré qu’il était meilleur que son adversaire et qu’il allait s’imposer le 20 juillet prochain. Mais tiendra-t-il sa promesse si la sanction de L’Organisation régionale antidopage (Orad) est maintenue. Alors que Siteu était en plein face-à-face avec Balla Gaye 2 dans le cadre de leur combat du 20 juillet 2025 organisé par Albourakhe Event, une note de l’Organisation régionale antidopage (Orad) a annoncé la suspension du Tarkinda pour une durée de 2 ans, après son « refus de passer un contrôle antidopage ».
Les faits remontent au 24 novembre 2024, après son combat avec Modou Lo. En effet, un agent de contrôle du dopage mandaté par l’Onads (Organisation nationale antidopage du Sénégal) voulait procéder au prélèvement d’un échantillon d’urine de l’athlète. Malgré plusieurs tentatives de la part de l’agent, un refus catégorique d’approcher le lutteur lui a été opposé par le manager Max Mbergane.
Suspension avec effet immédiat du 24 novembre 2024 au 23 novembre 2026
« Moustapha Senghor dit Siteu de l’écurie Lansar suspendu pour une période de deux ans. Cette décision d’inéligibilité prend effet du 24 novembre 2024 au 23 novembre 2026. Cette décision est motivée du fait du refus du lutteur d’être contrôlé après son combat contre Modou Lo », a indiqué la note de l’Orad.
D’un point de vue réglementaire, la suspension de deux ans par l’Organisation régionale antidopage (Orad) s’applique immédiatement et de manière contraignante. En vertu de l’article 2.3 des Règles antidopage, tout athlète suspendu est interdit de participation à toute compétition nationale ou internationale, quelle qu’en soit la nature. Dans son communiqué daté du 27 juin 2025, l’Orad précise que Siteu a été formellement notifié dès « le 8 mai, sans qu’aucun recours n’ait été introduit dans les délais légaux ». La sanction est donc définitive.
Ensuite, du point de vue des instances sportives, le Comité national de gestion de la lutte (Cng) ne peut pas autoriser un lutteur suspendu à combattre. Un tel acte exposerait la discipline à des sanctions internationales, notamment un retrait de reconnaissance ou un gel des appuis institutionnels.
En l’absence d’une décision favorable en urgence (ce qui est très difficile à obtenir), Siteu reste inéligible. Aucune des parties contactées par nos services n'a préféré se prononcer pour le moment.