Après un long temps de répit, le Pds descend dans l’arène politique. Plusieurs sujets ont été débattus hier par les cadres du parti qui avaient appelé à une conférence de presse. Le parti du pape du Sopi exige le respect du calendrier républicain pour les élections locales.
«Normalement les élections locales devraient avoir lieu en 2019. Macky Sall s’il doit reporter ces élections, il doit mettre les mairies sous délégation spéciale. D’ici 2021, qu’on puisse exiger à Macky un rapport de force pour tenir les élections parce qu’il doit respecter le calendrier républicain», soutient Waly Albert Ndong, membre du Cercle de réflexion stratégique du Pds.
Le Pds est convaincu que Macky Sall a une idée qu’il n’a pas encore dévoilée. C’est pourquoi il lance le débat du statut de l’opposition. «Macky essaie de nous divertir avec ce statut de chef de l’opposition. Concernant les partis et soi-disant responsables qui sont au sein du dialogue, c’est eux qui avaient récusé Macky Sall au lendemain de la présidentielle. Ceci en commençant par Idrissa Seck. Aujourd’hui, il y a des deals à des niveaux insoupçonnés entre Idrissa Seck et Macky Sall pour pouvoir leurrer les Sénégalais. Macky Sall veut un troisième mandat qui ne passera pas. Si Macky Sall persiste pour tripatouiller la Constitution pour se maintenir au pouvoir, nous irons au palais pour le déloger», présage le cadre.
Poursuivant, il ajoute : «Macky fait la politique de la sucette. S’il a des sucettes, qu’il les donne à ses parents et amis. Nous ne sommes pas dans des deals, nous ne sommes pas dans des complots. Nous ne voulons pas du statut de chef de l’opposition». Sur ce, il lance un appel pressant à la population en disant que «les Sénégalais doivent prendre leurs responsabilités pour dégager Macky Sall en 2024 parce qu’il ne sera plus légal après 2024», conclut le cadre du Pds et membre du Crs.
Baye Modou SARR