Ousmane Sonko est aux anges. Ses plaintes contre Mamour Diallo et contre la commission d’enquête parlementaire ont été reçues par le Doyen des juges qui l’a auditionné, hier, avant de fixer la consignation. Dès lors, le leader de Pastef se réjouit du fait que l’ancien Directeur des Domaines, qui n’a jamais voulu porter plainte, ainsi que ses complices présumés, sera obligé d’aller au Tribunal, où il leur promet une véritable raclée. En outre, du moment que la justice est mise en branle dans cette affaire, Sonko note que la commission d’enquête parlementaire, qu’il qualifie de «commission saï-saï parlementaire, composée de députés de Benno Bokk Bakkaar» est mort de sa belle mort. Et que tout ce qu’elle fera, aujourd’hui à l’Assemblée nationale, c’est du théâtre.
«Aujourd’hui, le Doyen des juges m’avait convoqué pour 17h. Je reviens de là-bas. Il m’a entendu. Tout ce que j’avais dit dans ma plainte, je l’ai confirmé à la virgule près, jusqu’à en rajouter. Après, il a pris une ordonnance et a fixé la consignation», a révélé Sonko. Qui se réjouit de ce nouveau développement de l’affaire. «Nous avons toujours soutenu que ce dossier n’était pas un dossier politique ; ce n’est pas non plus un dossier de cette commission d’enquête parlementaire sans aucun intérêt, mais un dossier judiciaire. Maintenant, les dés sont jetés. Mamour Diallo, ses soutiens, toutes ces autorités qui sont derrière lui, qui font des lettres de confort et autres, ont tout fait pour ne pas aller au Tribunal, mais ils y seront», clame-t-il. Non sans crier déjà victoire : «Retenez que le combat est lancé et nous allons les soulever le plus haut possible, les jetez au sol, et leur faire bouffer du sable».
«Le jour où ils seront au tribunal, leurs culottes seront mouillées»
Considérant que l’acceptation de sa plainte par le Doyen des juges est «une grande victoire», Sonko «donne rendez-vous au Tribunal», à tous ceux qui, partout, lui demandaient de «donner des preuves». En effet, il entend en donner à volonté. «Nous ne prononçons pas des paroles en l’air. Quand le juge nous appellera, on lui donnera tellement de preuves». Les choses étant claires pour lui, il affirme : «on peut tenir le procès en un jour, car ce qu’ils ont fait, c’est du flagrant délit. En une heure, on peut tout boucler». Et d’inviter une nouvelle fois le camp d’en face à la bataille judiciaire. «Nous avons toujours dit que ce dossier est un dossier judiciaire. Qu’ils le veuillent ou non, ils vont venir se battre au Tribunal. Et le jour où ils seront au tribunal, leurs culottes seront mouillées. Ils sont conscients de cela, c’est pourquoi ils ont entamé une procédure politicienne. C’est ce qu’ils vont faire demain (aujourd’hui) à l’Assemblée nationale».
«Le théâtre qui se jouera à l’Assemblée nationale n’a plus aucun sens»
Sonko est d’autant plus satisfait que toutes ses plaintes au niveau du Doyen des juges ont été reçues. «J’ai déposé deux plaintes : une pour le détournement et une contre la commission d’enquête parlementaire. Et on a reçu toutes les deux plaintes», dit-il. Avant de s’en prendre à la commission d’enquête parlementaire qui, pour lui, n’a plus sa raison d’être. «Le théâtre qui se jouera demain (aujourd’hui) à l’Assemblée nationale n’a plus aucun sens. Car la loi dit que dès que le tribunal prend en charge le dossier, l’Assemblée nationale n’a plus voix au chapitre. Et cela est bien dit dans l’article 48 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale», martèle Sonko. «commission de saï-saï (voyous) parlementaires, constituée de politiciens de Benno Bokk Bakkaar» Donc ce qu’ils vont faire demain, c’est du théâtre, sans aucune importance», soutient-il. Aussi, en profite-t-il pour railler les membres de la commission: «je les appellerai plutôt commission saï-saï (voyous) parlementaires, qui est constituée de politiciens de Benno Bokk Bakkaar, instrumentalisés pour porter le combat d’un des leurs». En effet, pour lui, même les esprits les plus bornés savent que cette commission d’enquête parlementaire partisane n’apportera aucun éclairage sur cette affaire. «Des députés qui sont tous de l’Apr, qui veulent faire la lumière sur une affaire dans laquelle j’ai accusé quelqu’un de l’Apr. Même les gens les moins avertis savent que c’est impossible».
«Celui qui est au palais (Macky Sall), dans ses rêves, ne voit Sonko qu’à Rebeuss»
Pour lui, c’est au contraire une occasion de lui trouver des poux et de l’enfoncer. «Ils veulent passer par cette voie, pour dire que Sonko a menti, il y a diffamation, il y a diffusion de fausses nouvelles, et pour me placer sous mandat de dépôt». En effet, le leader de Pastef qui note que le pouvoir a son «laboratoire», avec des professeurs d’université, des avocats, des juristes, qui cherchent les moyens de le coincer, est en train d’explorer 5 pistes. «Il y a la diffamation. Ils peuvent le forcer à porter plainte, parce que je ne pense pas qu’il ose le faire, et une fois le dossier entre les mains de leur procureur, le procureur de Bby, il va accélérer le dossier. Il y a la diffusion de fausses nouvelles. Et c’est le prétexte qu’ils cherchent le plus, parce que pour ça, le mandat de dépôt est obligatoire. Tout leur rêve est que Sonko dorme à Rebeuss. Celui qui est au palais (Macky Sall), dans ses rêves, ne voit Sonko qu’à Rebeuss. C’est pourquoi à chaque fois qu’il se réveille, il a peur. La 3ème piste est la dénonciation calomnieuse. La 4ème c’est l’appel au trouble à l’ordre publique, l’atteinte à la sécurité publique. La 5ème piste est le recel de documents. Mais ils ne savent pas que j’ai appris le droit et j’ai des avocats, et pas des avocats qui squattent les plateaux de télé», explique-t-il. Mais Sonko dit qu’il ne se laissera pas faire. «Leur objectif est de noircir mon casier judiciaire et de m’enlever mon mandat de député. Mais nous ne ménagerons aucun effort dans ce combat que nous entamons», avertit-il.
Mbaye THIANDOUM
«Aujourd’hui, le Doyen des juges m’avait convoqué pour 17h. Je reviens de là-bas. Il m’a entendu. Tout ce que j’avais dit dans ma plainte, je l’ai confirmé à la virgule près, jusqu’à en rajouter. Après, il a pris une ordonnance et a fixé la consignation», a révélé Sonko. Qui se réjouit de ce nouveau développement de l’affaire. «Nous avons toujours soutenu que ce dossier n’était pas un dossier politique ; ce n’est pas non plus un dossier de cette commission d’enquête parlementaire sans aucun intérêt, mais un dossier judiciaire. Maintenant, les dés sont jetés. Mamour Diallo, ses soutiens, toutes ces autorités qui sont derrière lui, qui font des lettres de confort et autres, ont tout fait pour ne pas aller au Tribunal, mais ils y seront», clame-t-il. Non sans crier déjà victoire : «Retenez que le combat est lancé et nous allons les soulever le plus haut possible, les jetez au sol, et leur faire bouffer du sable».
«Le jour où ils seront au tribunal, leurs culottes seront mouillées»
Considérant que l’acceptation de sa plainte par le Doyen des juges est «une grande victoire», Sonko «donne rendez-vous au Tribunal», à tous ceux qui, partout, lui demandaient de «donner des preuves». En effet, il entend en donner à volonté. «Nous ne prononçons pas des paroles en l’air. Quand le juge nous appellera, on lui donnera tellement de preuves». Les choses étant claires pour lui, il affirme : «on peut tenir le procès en un jour, car ce qu’ils ont fait, c’est du flagrant délit. En une heure, on peut tout boucler». Et d’inviter une nouvelle fois le camp d’en face à la bataille judiciaire. «Nous avons toujours dit que ce dossier est un dossier judiciaire. Qu’ils le veuillent ou non, ils vont venir se battre au Tribunal. Et le jour où ils seront au tribunal, leurs culottes seront mouillées. Ils sont conscients de cela, c’est pourquoi ils ont entamé une procédure politicienne. C’est ce qu’ils vont faire demain (aujourd’hui) à l’Assemblée nationale».
«Le théâtre qui se jouera à l’Assemblée nationale n’a plus aucun sens»
Sonko est d’autant plus satisfait que toutes ses plaintes au niveau du Doyen des juges ont été reçues. «J’ai déposé deux plaintes : une pour le détournement et une contre la commission d’enquête parlementaire. Et on a reçu toutes les deux plaintes», dit-il. Avant de s’en prendre à la commission d’enquête parlementaire qui, pour lui, n’a plus sa raison d’être. «Le théâtre qui se jouera demain (aujourd’hui) à l’Assemblée nationale n’a plus aucun sens. Car la loi dit que dès que le tribunal prend en charge le dossier, l’Assemblée nationale n’a plus voix au chapitre. Et cela est bien dit dans l’article 48 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale», martèle Sonko. «commission de saï-saï (voyous) parlementaires, constituée de politiciens de Benno Bokk Bakkaar» Donc ce qu’ils vont faire demain, c’est du théâtre, sans aucune importance», soutient-il. Aussi, en profite-t-il pour railler les membres de la commission: «je les appellerai plutôt commission saï-saï (voyous) parlementaires, qui est constituée de politiciens de Benno Bokk Bakkaar, instrumentalisés pour porter le combat d’un des leurs». En effet, pour lui, même les esprits les plus bornés savent que cette commission d’enquête parlementaire partisane n’apportera aucun éclairage sur cette affaire. «Des députés qui sont tous de l’Apr, qui veulent faire la lumière sur une affaire dans laquelle j’ai accusé quelqu’un de l’Apr. Même les gens les moins avertis savent que c’est impossible».
«Celui qui est au palais (Macky Sall), dans ses rêves, ne voit Sonko qu’à Rebeuss»
Pour lui, c’est au contraire une occasion de lui trouver des poux et de l’enfoncer. «Ils veulent passer par cette voie, pour dire que Sonko a menti, il y a diffamation, il y a diffusion de fausses nouvelles, et pour me placer sous mandat de dépôt». En effet, le leader de Pastef qui note que le pouvoir a son «laboratoire», avec des professeurs d’université, des avocats, des juristes, qui cherchent les moyens de le coincer, est en train d’explorer 5 pistes. «Il y a la diffamation. Ils peuvent le forcer à porter plainte, parce que je ne pense pas qu’il ose le faire, et une fois le dossier entre les mains de leur procureur, le procureur de Bby, il va accélérer le dossier. Il y a la diffusion de fausses nouvelles. Et c’est le prétexte qu’ils cherchent le plus, parce que pour ça, le mandat de dépôt est obligatoire. Tout leur rêve est que Sonko dorme à Rebeuss. Celui qui est au palais (Macky Sall), dans ses rêves, ne voit Sonko qu’à Rebeuss. C’est pourquoi à chaque fois qu’il se réveille, il a peur. La 3ème piste est la dénonciation calomnieuse. La 4ème c’est l’appel au trouble à l’ordre publique, l’atteinte à la sécurité publique. La 5ème piste est le recel de documents. Mais ils ne savent pas que j’ai appris le droit et j’ai des avocats, et pas des avocats qui squattent les plateaux de télé», explique-t-il. Mais Sonko dit qu’il ne se laissera pas faire. «Leur objectif est de noircir mon casier judiciaire et de m’enlever mon mandat de député. Mais nous ne ménagerons aucun effort dans ce combat que nous entamons», avertit-il.
Mbaye THIANDOUM