Hier, dans la Chancellerie de l’Ambassade du Cameroun, Son Excellence, Jean Koé Ntonga et Doyen du Corps Diplomatique Africain a fait une communication pour restituer le contenu du dialogue national instauré par le président Paul Biya du 30 septembre au 4 octobre pour que la paix revienne au Cameroun. C’était en présence des ambassadeurs, Chefs de mission, représentant des organisations internationales et de la presse.
D’emblée, Son Excellence Jean Koé Ntonga explique aux invités et rassure les esprits que le Cameroun est sur la bonne voie pour un retour de la paix. Il dira : « Les régions Nourd-Ouest et du Sud-Ouest, sont depuis octobre 2016 à une crise profonde née des revendications corporatistes des avocats et des enseignants d’expression anglaise. Le gouvernement camerounais a fait des efforts pour une résolution pacifique car, certains leaders politiques, par des mouvements radicaux et financés de l’étranger, ont constitué des groupes armés avec objectif de réaliser la sécession et la partition du pays et d’installer un pseudo-Etat indépendant dans ces deux régions ».
Selon lui, ces groupes armés ont causé un lourd préjudice aux populations, avec des mutilations, décapitations, assassinats des Forces de défense et de sécurité, des autorités administratives et civils sans défense, destruction des infrastructures et des édifices publics, incendie des écoles, des hôpitaux, exode des réfugiés dans les autres régions et pays voisins.
Et d’ajouter : « Dans la recherche de solution de la crise, le président Paul Biya a engagé de nombreuses initiatives avec l’envoi de plusieurs missions gouvernementales. Un dialogue national a été instauré au Palais du Congrès de Yaoundé du 30 septembre au 4 octobre 2019 sous la présidence de Joseph Dion Nguté, premier ministre, Chef du gouvernement. Ce dialogue a réuni 600 participants dont les deux-tiers venaient de régions anglophones, et l’ensemble des camerounais. Au menu de cette rencontre, plusieurs questions ont été soumises, notamment, le désarmement, la démobilisation et réinsertion des ex-combattants, retour des réfugiés, reconstruction des régions touchées par la crise, rôle de la diapora etc. Les travaux se sont déroulés dans un esprit de franchise et de respect. Et en conclusion, des propositions et des recommandations ont été faites. Entre autres, les suivantes : prendre des mesures pour assurer un statut légal au français et à l’anglais dans tous les aspects de la vie nationale. Prendre des mesures pour accorder une amnistie générale en vue de favoriser le retour des réfugiés ».
En somme, Son Excellence confie que ce dialogue s’est terminé avec l’annonce de deux décision du Chef de l’Etat Paul Biya, à savoir d’arrêter les poursuites pendantes devant les tribunaux contre 333 personnes détenus pour des délits commis dans le cadre de la crise.
La seconde décision concerne aussi la poursuite sur une centaine de responsables et militants de partis politiques, notamment, Maurice Kamto, président pour la renaissance pour le Cameroun, détenu dans la cadre de la contestation des résultats de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.
D’emblée, Son Excellence Jean Koé Ntonga explique aux invités et rassure les esprits que le Cameroun est sur la bonne voie pour un retour de la paix. Il dira : « Les régions Nourd-Ouest et du Sud-Ouest, sont depuis octobre 2016 à une crise profonde née des revendications corporatistes des avocats et des enseignants d’expression anglaise. Le gouvernement camerounais a fait des efforts pour une résolution pacifique car, certains leaders politiques, par des mouvements radicaux et financés de l’étranger, ont constitué des groupes armés avec objectif de réaliser la sécession et la partition du pays et d’installer un pseudo-Etat indépendant dans ces deux régions ».
Selon lui, ces groupes armés ont causé un lourd préjudice aux populations, avec des mutilations, décapitations, assassinats des Forces de défense et de sécurité, des autorités administratives et civils sans défense, destruction des infrastructures et des édifices publics, incendie des écoles, des hôpitaux, exode des réfugiés dans les autres régions et pays voisins.
Et d’ajouter : « Dans la recherche de solution de la crise, le président Paul Biya a engagé de nombreuses initiatives avec l’envoi de plusieurs missions gouvernementales. Un dialogue national a été instauré au Palais du Congrès de Yaoundé du 30 septembre au 4 octobre 2019 sous la présidence de Joseph Dion Nguté, premier ministre, Chef du gouvernement. Ce dialogue a réuni 600 participants dont les deux-tiers venaient de régions anglophones, et l’ensemble des camerounais. Au menu de cette rencontre, plusieurs questions ont été soumises, notamment, le désarmement, la démobilisation et réinsertion des ex-combattants, retour des réfugiés, reconstruction des régions touchées par la crise, rôle de la diapora etc. Les travaux se sont déroulés dans un esprit de franchise et de respect. Et en conclusion, des propositions et des recommandations ont été faites. Entre autres, les suivantes : prendre des mesures pour assurer un statut légal au français et à l’anglais dans tous les aspects de la vie nationale. Prendre des mesures pour accorder une amnistie générale en vue de favoriser le retour des réfugiés ».
En somme, Son Excellence confie que ce dialogue s’est terminé avec l’annonce de deux décision du Chef de l’Etat Paul Biya, à savoir d’arrêter les poursuites pendantes devant les tribunaux contre 333 personnes détenus pour des délits commis dans le cadre de la crise.
La seconde décision concerne aussi la poursuite sur une centaine de responsables et militants de partis politiques, notamment, Maurice Kamto, président pour la renaissance pour le Cameroun, détenu dans la cadre de la contestation des résultats de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.