Le Collectif pour la défense des intérêts d’Adji Sarr a pris le relais ressuscite l’affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr. Mis en place par Françoise Hélène Gaye, pourtant ancienne défenseure et militante du leader de Pastef/Les Patriotes, l’initiatrice dit que ce collectif est né pour restaurer la dignité d’Adji Sarr qui a été jetée en pâture et traitée de tous les noms d’oiseaux. Déterminée à défendre Adji Sarr, Françoise Hélène Gaye dit venir des Etats-Unis pour mener la lutte au Sénégal afin de restaurer sa dignité.
Face à la presse, hier, Hélène Gaye a tiré à boulets rouges, sur les organisations de défense des droits de la femme qui ont abandonné Adji Sarr dans la jungle à la merci des prédateurs. «Adji est jetée en pâture à des meutes de militants sans scrupule pendant des mois sans secours ni soutien avec la complicité hélas de ceux qui étaient censés la défendre, c’est-à-dire les organismes de défense des droits des femmes. Qui par leur silence ont implicitement permis à des militants et à des journalistes à la solde d’un homme politique de s’acharner sur une jeune fille de vingt ans, de la diffamer, de la conspuer, de la salir, de marcher sur sa dignité des mois durant», a laissé entendre Françoise Hélène Gaye, qui ajoute n’avoir peur ni des menaces de mort, ni des calomnies, harcèlement ou caricatures. «Nous continuerons ce combat pour le Sénégal et pour les générations à venir», tonne-t-elle.
Et face au silence des organisations qui ont pour sacerdoce de défendre la femme en général, la conférencière révèle qu’elles ont créé et porté sur les fonts baptismaux le Collectif de défense des droits d’Adji Sarr pour défendre la dame. «Aujourd’hui, je suis du côté de la jeune victime. Auparavant, j’ai défendu celui qui aujourd’hui est accusé, un violeur présumé. Nous ne sommes pas aujourd’hui du côté de cet homme politique parce qu’il n’est pas du côté de la vérité. Personne ne peut être au-dessus de la loi, parce qu’il bénéficie d’une certaine notoriété, parce qu’il est puissant ou il maitrise l’art de la communication, de la diffamation, du harcèlement, l’art de la manipulation de l’information, l’art de la diffusion de contrevérités».
Selon elle, le leader de Pastef, au vu de la tournure de la situation et de l’évènement, n’a pas la carrure d’un bon homme d’Etat. «Et encore plus quand en face il y a une jeune fille vulnérable, orpheline, sans moyen de payer des communicants, l’acte devient plus méprisable et indigne d’une personne qui aspire à mener à nos destinées. Quand on mène aux destinées d’un peuple, on doit avoir en première ligne les plus vulnérables, ceux qui ont plus besoin d’attention, d’humanité. Notez bien que dans le mot humanité, il y a le mot wolof ‘’nité’’. Un leader digne du nom ne saurait avoir des actions qui sortiraient du cadre de l’humanisme, de l’humanité. Nous nous érigeons en bouclier autour de Adji Rabi Sarr et de sa famille, qui ont été salies, calomniées, diffamées» conclut la dame.
Baye Modou SARR