Aller vers la mise en place d’un observatoire ou une structure dédiée qui ne s’occupera que des questions de loyer ; ramener la caution à deux mois seulement au lieu des six et autres que demandent certains bailleurs ; faire en sorte que la commission (pour l’agence) soit désormais partagée entre le bailleur et le client, que les droits d’enregistrements de contrats qui sont de 2% soient respectés, même s’il faut aller vers un taux forfaitaire qui puisse encourager les uns et les autres à faire enregistrer leurs contrats de bail…, telles sont les quelques propositions qui ont été faites par le Comité au Président sur la problématique du loyer.
Le ministre du Commerce et les acteurs intervenant dans le secteur du loyer ont effectivement eu une réunion. Et si on se fie aux déclarations de Aminata Assome Diatta qui présidait cette rencontre, la décision est maintenant entre les mains du président de la République, car des propositions leur ont été faites par les membres du comité. Et entre autres propositions qui peuvent être portées à l’appréciation du président de la République, dit-elle, aller vers la mise en place d’un Observatoire ou une structure dédiée qui ne s’occupera que de loyer. Et si le Président donne son accord, en peu de temps déjà, ça se fera, parce qu’il y a déjà des propositions de texte.
Le ministre du Commerce est aussi revenu sur les propositions à propos de la caution. Le comitéa proposé que la cautionsoit maintenu à deux mois. «Les gens sont très fatigués ; ils ont même des bailleurs qui demandent six mois de caution. Il faut que cela soit limité. Que ça ne dépasse pas deux mois», laisse entendre la ministre.
Au sujet de la commission à remettre à l’agence, la ministre suggère que le bailleur et le client se partagent la commission. Que chaque partie supporte une partie.«Ce n’est pas normal qu’une seule partie supporte ça», a laissé entendre Aminata Assome Diatta.
Pour ce qui est de l’enregistrement des contrats qui représente 2% du coût, le comité propose un taux forfaitaire qui puisse encourager les gens à aller faire enregistrer leurs contrats de bail. «L’enregistrement est important parce que non seulement ça protège les parties, mais laisse une traçabilité. L’Etat doit avoir ses taxes comme il le faut,savoir qui a un immeuble à louer et à combien et aider dans la lutte contre blanchiment d’argent».
Le comité a aussi proposé la réglementation de l’activité des agences immobilières. «Parce que devenu une urgence», a dit la ministre. Pour elle, s’il n’y a pas cette réglementation, ce sera très difficile pour le travail.
Baye Modou SARR