Il y a eu une sanglante altercation à l’arme blanche et aux relents de règlement de comptes entre un malfaiteur notoire du nom de Cheikh D, âgé de 25 ans, et un menuisier répondant au nom d’El Hadji D. Ce dernier reprochait à son protagoniste de fumeur de chanvre indien de transformer leur atelier de menuiserie en fumoir avec ses camarades de gang. Il lui a asséné de nombreux coups de tournevis en différentes parties du corps.
Les deux hommes habitent le même quartier, mais ils se vouent une haine viscérale et profitent de la moindre occasion pour se toiser et échanger des menaces et autres propos désobligeants. Cette situation découle des agissements du malfrat Cheikh D. et ses camarades de gang, qui se retrouvent presque chaque jour aux alentours de l’atelier de menuiserie du nommé El Hadji D. et grillent des joints de l’herbe illicite qu’ils se refilent à longueur de journée. Ils reçoivent aussi leur commande de marchandise de leur clientèle triée sur le volet sur les lieux, et les approvisionnent en chanvre indien au su et au vu de tout le monde. Ils se livrent également parfois à des vols et autres agressions. Ils sont hyper craints par les habitants qu’ils mènent à la baguette et tiennent par le bout du nez sans être inquiétés pour autant.
Le menuisier somme les malfrats de dégager ; une bagarre éclate entre lui et le chef de gang
Les agissements malveillants du nommé Cheikh et sa bande de voyous indignent au plus haut point le menuisier du nom d’El Hadji, qui prend son courage à deux mains et décide de mettre fin aux pratiques délictuelles des jeunes malfaiteurs en leur interdisant l’accès des abords de l’atelier. Samedi dernier, Cheikh et son gang débarquent et tentent comme d’habitude de squatter les parages. El Hadji intervient et s’y oppose farouchement. Une vive dispute éclate entre les deux jeunes hommes. Soudain, ils se rentrent dedans et échangent des coups de poing.
Il s’empare de son outil de travail et atteint le caïd au cou, à l’arcade gauche et à la nuque
Le malfaiteur résiste aux assauts de son protagoniste, prend le dessus et le malmène avec une violence à couper le souffle. Le menuisier continue néanmoins la rixe, s’empare aussitôt d’un de ses outils de travail (objet contondant) et assène avec rage des coups de l’arme blanche au gangster. Il l’atteint au cou, à l’arcade gauche et à la nuque. Celui-ci hurle de douleur de toutes ses forces, s’écroule brusquement au sol et commence à se vider par flots de son sang.
Le malfaiteur saigne à flots et est admis au service des urgences de l’hôpital Idrissa Pouye
Alertés, les hommes du commissaire Bintou Guissé du nouveau commissariat d’arrondissement de Mbao se rendent sur les lieux et trouvent le brigand dans un piteux état de santé. Ils dégagent aussitôt la foule de curieux, installent le cordon de sécurité et câblent les sapeurs-pompiers. Qui débarquent séance tenante sur les lieux, embarquent le poignardé et l’acheminent en toute urgence à l’Hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff ex Cto. Celui-ci est immédiatement pris en charge et admis au service des urgences pour des soins intensifs. Il sera cependant sorti plus tard du service des urgences et installé dans la salle d’hospitalisation.
Il quitte l’hôpital et refuse d’aller à la police pour audition ; le mis en cause libéré sur convocation
Les flics arrivent au centre hospitalier en question et soumettent à une audition sommaire le malfaiteur. Qui se contente de lâcher juste quelques bribes sur la bagarre et promet de passer au commissariat pour sacrifier au rituel d’audition sur procès-verbal (Pv). Le présumé auteur des coups d’arme blanche a été interpellé et placé en garde à vue au commissariat de police. Mais, à sa sortie d’hôpital, le malfrat, étant fiché dans les registres de police, a catégoriquement refusé de déférer à la convocation des enquêteurs et a disparu dans la nature. Le menuisier a été du coup libéré, mais à charge pour lui de déférer à toute convocation de la justice.
Vieux Père NDIAYE