C’est hier que la ville de Dakar a lancé le programme des travaux de réfection et réhabilitation de l’ensemble des routes impraticables dans les 19 communes de la ville. C’est le maire de la commune d’arrondissement de Hann Bel-Air qui a procédé au lancement de ce dit projet en collaboration avec le Fera.
Le maire de la ville de Dakar parti en voyage, c’est finalement Babacar Mbengue, maire de la commune d’arrondissement de Hann Bel-Air, qui a procédé au lancement des travaux de réfection et de réhabilitation des routes impraticables des 19 Communes d’arrondissement de la ville de Dakar. La cérémonie s'est déroulée hier dans la commune d’arrondissement de Hann Bel-Air. Ce projet, selon le maire, est le fruit d’un partenariat entre le Fonds d’entretien routier autonome (Fera) et la ville de Dakar. « C’est une cérémonie de lancement à Hann Bel-Air. Nous allons extraire tous les corps introduits dans les caniveaux mais aussi réhabiliter les voiries concernées. J’ose espérer qu’au sortir de cet exercice, il n’y aura plus de gravats sur les routes. Mais surtout l’occupation de la voie publique. Au Sénégal, on n’a plus de trottoirs. La politique de la ville de Dakar, c’est d’assainir, de libérer les trottoirs pour permettre aux piétons d’emprunter les trottoirs comme le prévoit le code de l’urbanisme. Si les trottoirs sont aménagés, ce n’est pas pour mettre les étals et exercer des commerces », explique le porte-parole du jour du maire de Dakar.
Ainsi, il a tenu à transmettre le message du maire Barthélemy Dias. Face à la presse, à la fin de la cérémonie de visite de terrain et de lancement, Babacar Mbengue de préciser : « par ma voix, l’ensemble de la population de la ville et des maires de communes d’arrondissement remercions le maire Barthélemy Dias d’avoir pris cette préoccupation des populations. La voirie défectueuse et la construction de nouvelles routes sont les préoccupations majeures de la population ». A l’en croire, « c’est une préoccupation qui existe depuis toujours, nous avons eu toujours de bonnes volontés, des associations qui ont eu à intervenir dans le bouchage des nids de poule. Souvent c’est du sable qu’on y met et des pierres parce qu’on a vu de nombreux accidents se produire. C’est pour dire que c’est pour des raisons de sécurité. Nous avons vu également des voitures tomber en panne à cause de ce problème. Nous remercions les associations de la ville de Dakar pour leur militantisme citoyen. C’est une préoccupation majeure de la ville. Aujourd’hui, nous parlons d’un projet de réhabilitation, bouchage de nids de poule. Mais nous avons un projet beaucoup plus ambitieux qui va démarrer à Hann dans deux semaines ou trois semaines », conclut-il.
Baye Modou SARR