La vague de réactions après la sortie du chef de l’Etat se poursuit. EHier, c’est le mouvement Sénégal croissance à deux chiffres pour l’émergence (C2C) d’appeler l’opposition à répondre à l’appel du chef de l’Etat. Salihou Keita, président dudit mouvement, a profité de l’occasion pour féliciter le chef de l’Etat pour son deuxième mandat.
Le camp de l’opposition et celui du pouvoir doivent échanger et travailler ensemble. C’est du moins ce que pense Salihou Keita, président du mouvement Sénégal croissance à deux chiffres, par ailleurs secrétaire général de l’Anpej. Pour ce dernier, en conférence de presse, hier, la main tendue du président ne devrait pas être refusée par les opposants pour que la «croissance du pays soit renforcée et la démocratie consolidée». Le mouvement s’est également prononcé sur la tournure du scrutin. Pour le secrétaire général de l’Anpej, les résultats obtenus prouvent la satisfaction des Sénégalais par rapport au bilan de Macky Sall. «A travers cette confortable majorité, les électeurs ont exprimé un vote d’adhésion, d’expression de satisfaction pour un bilan jugé globalement positif. Une manière d’approuver la poursuite de sa politique économique et sociale, des chantiers engagés dans la première phase de la réalisation du Pse», soutient-il.
Pour le président du mouvement Salihou Keita, ce second mandat permettra au chef de l’Etat de terminer ses projets déjà entamés et par conséquent augmenter le niveau de croissance économique à deux chiffres. «Notre conviction profonde est que ce deuxième mandat sera marqué par la consolidation des acquis, le renforcement des programmes sociaux et la poursuite des réformes dans plusieurs secteurs prioritaires, notamment la santé, l’éducation, la formation technique et professionnelle, l’agriculture, l’énergie, les infrastructures, les énergies, l’artisanat, l’industrie, avec un financement conséquent des Pme et des Pmi au profit des jeunes et des femmes», soutient-il
Tout ceci semble très possible pour le secrétaire général de l’Anpej, qui pense que le Sénégal n’a pas de problèmes politiques majeurs, mais plutôt des réajustements et des arbitrages économiques pour améliorer le bien-être de la population».
Khadidjatou DIAKHATE