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RAPPORT DE LA BANQUE MONDIALE SUR L’ECONOMIE DU SENEGAL: L’écosystème entrepreneurial du Sénégal fortement impacté par le Covid-19



 
Les différents secteurs d’activités ont été fortement impactés par la pandémie du Covid-19 avec 90% des entreprises qui ont connu une baisse des ventes entre mars et avril 2020. Ce qui a été à l’origine de la réduction des heures de travail, mais aussi de la main d’œuvre. Cependant, avec les plateformes numériques comme solution d’adaptation face aux mesures de restrictions, les entreprises ont commencé à sortir la tête de l’eau.
 
 
 
Le rapport de la Banque mondiale sur l’économie du Sénégal revient également sur l’impact du Covid-19 sur l’écosystème entrepreneurial du pays avec un impact négatif sur l’économie réelle, notamment avec une baisse des ventes qui a été importante et persistante. L’enquête (réalisée en avril et décembre 2020) a révélé que 90% des entreprises ont connu une baisse des ventes entre mars et avril 2020 par rapport à la même période en 2019, avec une réduction estimée des ventes de 47%. Bien que la baisse soit très hétérogène, allant de 90% pour les 10% d’entreprises les moins performantes à aucun impact pour les 10% d’entreprises les plus performantes, quelques entreprises ayant même connu une augmentation de leurs ventes. La baisse concerne tous les secteurs d’activités, toutes les régions, les entreprises de toute taille et de tout âge. Entre novembre et décembre 2020, les entreprises de l’agriculture ont obtenu des résultats relativement meilleurs, mais ont tout de même connu des réductions importantes de leurs ventes par rapport à la même période en 2019. Malgré la lenteur de la reprise en 2020 par rapport au début de la pandémie, environ 30% des entreprises ont encore déclaré avoir dû annuler des commandes en raison d’un manque d’intrants. Ces perturbations ont surtout touché le secteur des services. En outre, une fraction importante des entreprises était menacée d’insolvabilité : 72% des entreprises ont déclaré des impayées de dettes, 51% ont dû restructurer leurs conditions de remboursement et 60% ont accumulé des arriérés ou s’attendaient à en accumuler au cours des six mois suivants. Ces risques sont particulièrement importants dans le secteur manufacturier.
 
Réduction des heures de travail, de la main-d’œuvre …
 
Au début de la crise, 57% des entreprises ont réduit le nombre d’heures de travail d’au moins un employé, ce qui a touché 37% de la main-d’œuvre des entreprises enquêtées. Les petites et moyennes entreprises sont particulièrement les plus concernées avec une réduction des heures de travail de 52% qui a touché 46% de leurs employés. La réduction des salaires et l’octroi de congés étaient les deuxième et troisième mécanismes d’ajustement les plus fréquents de la main-d’œuvre. En combinant ces instruments, environ 76% des entreprises ont réagi au choc initial de la crise par la marge intensive (réduction des salaires, des heures de travail ou octroi de congés), ce qui suggère que ce canal était beaucoup plus fréquent que la marge extensive (embauche ou licenciement de travailleurs). Le secteur privé au Sénégal est dominé par de petites entreprises informelles avec un faible dynamisme. Les micro entreprises prédominent dans le recensement des établissements et, selon la définition, seulement 3 à 13% des entreprises sont formelles. Les mesures de création d’entreprises, d’expansion des entreprises et d’adoption de technologies sont relativement faibles par rapport à d’autres pays de la sous-région et au niveau mondial. Par exemple, le taux de nouvelles entreprises enregistrées est de 0,42 par millier de personnes en âge de travailler alors que ce taux est plus de deux fois supérieur au Kenya (1.1), en Côte d’Ivoire (1,5) et en Afrique du Sud (10,2). De même, une enquête représentative et comparable entre les pays montre que la part des micro entreprises formelles parmi les entreprises de 5 employés ou plus est de 2% au Sénégal et de 13% en Afrique du Sud. Après 20 ans d’activité, l’entreprise formelle typique ne compte que 67 employés, ce qui indique un taux de croissance faible.
 
Moins de 9% des entreprises formelles exportent au moins 10% de leurs ventes
 
Le capital par travailleur au Sénégal représente environ un tiers du capital par travailleur en Afrique du Sud. Seulement 8% des adultes âgés de 25 ans ou plus ont terminé au moins le deuxième cycle de l’enseignement secondaire contre 65% en Afrique du Sud. Moins de 9% des entreprises formelles exportent au moins 10% de leurs ventes, contre 16% au Kenya, même si 37% importent des intrants. L’accumulation de capacités fondamentales telles que le capital humain et le savoir-faire est un processus graduel. Le taux d’alphabétisation des adultes s’élève à 51.9% en 2017, ce qui est inférieur aux moyennes de l’Afrique subsaharienne et des Pays à Revenu Faible ou Intermédiaire.
 
Casamance et Dakar deux écosystèmes dans l’agrobusiness et ne représentent que 2,3% des usines et 4,9%des emplois
 
La Casamance est une région agro-industrielle très diversifiée, avec des densités élevées d’entreprises dans plusieurs sous-secteurs. Cette région est également caractérisée par des regroupements géographiques d’entreprises de haute qualité. La Casamance et Dakar sont deux écosystèmes entrepreneuriaux dans l’agrobusiness au Sénégal avec un potentiel élevé, basé sur une concentration de caractéristiques multisectorielles et multi-qualités. Ces agglomérations présentent un potentiel élevé - elles sont très diversifiées, par rapport à d’autres parties du Sénégal, et les entreprises de ces régions font preuve d’un plus grand dynamisme, bien qu’elles ne représentent que 2,3% des usines et 4,9% des emplois dans l’ensemble de l’économie, selon le recensement des entreprises de 2016. Les régions de Niayes et de Saint-Louis sont des écosystèmes en voie de maturation - les agglomérations de ces régions sont diverses, mais avec des agglomérations de qualité limitée. Ces communes représentent 2.8% des entreprises et 5,4% des emplois dans le recensement. La diversité et la qualité des autres chaînes de valeur sont principalement concentrées à Dakar et Diourbel.
 
L’agriculture représente 30% de l’emploi indépendant
 
Le rôle des écosystèmes stratégiques dans le soutien de la reprise. L’agriculture et la transformation des aliments représentent ensemble 22% du Pib, 9,4% des entreprises et 16% des emplois salariés. L’agriculture représente à elle seule 30% de l’emploi indépendant, et les principales exportations du Sénégal sont les fruits de mer, les noix et les huiles végétales. L’impact à long terme du ciblage de l’adoption de technologies dans les entreprises agroalimentaires pourrait être important, compte tenu du poids de ces chaînes de valeur dans l’économie.
 
Les solutions numériques
 
L’utilisation croissante des technologies numériques dans différents secteurs, de l’agriculture à la manufacture et aux services, génère une demande de solutions numériques innovantes qui réduisent les coûts et renforcent l’efficacité de l’ensemble de l’économie. Le recensement des entreprises montre que les entrepreneurs numériques sont plus susceptibles d’embaucher. Ils sont également trois fois plus susceptibles de respecter la réglementation et sont nettement plus instruits que l’entrepreneur typique. Ce segment du paysage du secteur privé peut être essentiel pour générer les solutions digitales requises à travers le Sénégal par les entreprises utilisatrices en aval. L’analyse basée sur les données du Recensement général des Entreprises (Rge), suggère que l’entrepreneuriat numérique à fort potentiel (multi qualité) est fortement concentré à Dakar, et dans une moindre mesure à Diourbel. Des travaux supplémentaires menés par la Banque mondiale sur la cartographie des organisations intermédiaires soutenant l’entrepreneuriat suggèrent qu’un défi important pour la construction d’un écosystème entrepreneurial plus fort au Sénégal est d’améliorer la qualité des mécanismes de soutien et de faire correspondre l’offre et la demande. Une part plus importante des services s’est concentrée sur le renforcement de la collaboration et de la mise en réseau, alors qu’il existe une forte demande pour le renforcement des capacités des entrepreneurs et l’accès au financement. La plupart des effets négatifs sur les activités économiques et l’économie globale sont dus aux mesures de restrictions de la mobilité. Les solutions numériques ont été l’un des principaux moyens d’adaptation des entreprises dans le monde.
 
La part des ventes en ligne est passée de 6% en avril à 12% en décembre dont 15% à Dakar
 
En Afrique de l’Ouest, la crise pourrait être un élément déclencheur de la croissance des paiements mobiles, car l’incitation à éviter les infections l’emporte sur les obstacles existants comme le manque de confiance aux paiements numériques. Environ 31% des entreprises de 5 employés ou plus ont commencé ou augmenté l’utilisation des technologies numériques en réponse au Covid-19 (25% au début de la crise et les 6% restants entre la première et la deuxième vague des sondages). Le taux d’adoption est nettement plus important dans le secteur manufacturier où, à la fin de 2020, 38% des entreprises ont déclaré avoir commencé ou augmenté l’utilisation des technologies numériques à des fins professionnelles. Près de 32% des entreprises qui vendent sur des plateformes numériques au Sénégal ont déclaré une augmentation des ventes en ligne au cours du mois d’avril 2020. Cette fraction est légèrement plus élevée pour les entreprises basées à Dakar où des entreprises supplémentaires ont déclaré des ventes en ligne entre avril et décembre. En moyenne, la part des ventes utilisant des plateformes numériques a augmenté au cours de 2020, passant de 6% en avril à 12% en décembre (15% à Dakar).
 
Les entreprises dotées de meilleures technologies ont des niveaux de productivité plus élevés, génèrent plus d’emplois …
 
En particulier, les entreprises plus disposées à adopter la technologie digitale au début du choc ont déclaré une augmentation moyenne plus importante dans leurs ventes en décembre 2020. Même si les ventes à la fin de l’année 2020 étaient encore plus faibles par rapport à la même période en 2019, les entreprises ayant adopté des solutions numériques en réponse au choc ont enregistré des baisses moindres de 12 points de pourcentage par rapport à celles qui n’ont pas adopté la technologie. L’augmentation des ventes en ligne est l’un des canaux potentiels qui soutiendra la reprise dans la mesure où une augmentation de 1 point de pourcentage de la part des ventes en ligne est associée à une augmentation de 0,25 point de pourcentage des ventes. Une préoccupation courante des décideurs politiques concernant l’adoption de meilleures technologies est liée aux effets potentiels sur les emplois et la productivité. Pourtant, des recherches récentes sur l’adoption de technologies au niveau des entreprises au Sénégal suggèrent qu’en moyenne les entreprises dotées de meilleures technologies ont des niveaux de productivité plus élevés, génèrent plus d’emplois et augmentent la part des travailleurs non qualifiés dans leurs effectifs.
 
M. CISS
 
 
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