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RAPPORT ANNUEL SUR LES DROITS DE L’HOMME ET DES LGBTI Amnesty international accable le Sénégal



RAPPORT ANNUEL SUR LES DROITS DE L’HOMME ET DES LGBTI Amnesty international accable le Sénégal
 
Amnesty international a publié, ce mardi  29 mars, son rapport annuel (2021-2022) sur la situation des droits humains dans le monde. Dans la partie qui concerne le Sénégal, l’Ong s’est montrée «fortement préoccupée» par les attaques physiques et publiques des personnes Lgbti. L’arrestation de façon arbitraire des personnalités de l’opposition et de la société civile, la restriction de l’accès à Internet et la suspension de deux chaînes de télévision ont également été évoquées par l’Ong. Amnesty international a également déploré le fait que les forces de sécurité aient tiré sur des personnes qui manifestaient.
 
 
L’homosexualité est considérée comme un crime dans beaucoup de pays africains y compris le Sénégal. Les personnes se réclamant de cette catégorie sont la plupart du temps traitées sévèrement, puisqu’elles ne sont pas des personnes normales, aux yeux des populations. Quand ces dernières les découvrent, elles n’hésitent pas à les lyncher ou à les tabasser.
 
Des pratiques désapprouvées par Amnesty International
 
«Des personnes Lgbti ont été attaquées physiquement et publiquement à Dakar et à Ziguinchor au cours de l’année, et un grand nombre de ces attaques ont été filmées par les agresseurs. En mai, plusieurs groupes conservateurs ont organisé une grande manifestation à Dakar pour réclamer la criminalisation de l’homosexualité dans le Code pénal sénégalais», déplore Amnesty International.
Dans son rapport annuel, l’Ong est revenue également sur les arrestations arbitraires notées cette année.«Boubacar Sèye, président de l’Ong Horizons sans frontières, a été arrêté de façon arbitraire à son arrivée à l’aéroport de Dakar. Il a été inculpé de «diffusion de fausses nouvelles» en raison d’une interview qu’il avait donnée en octobre 2020, dans laquelle il avait dénoncé le manque de transparence concernant l’utilisation par le gouvernement de fonds fournis par l’UE pour des programmes en faveur de l’emploi des jeunes et de la lutte contre la migration irrégulière vers l’Europe. Il a été libéré à titre provisoire 20 jours après son arrestation», a déploré Amnesty.
Elle rappelle dans ce sens que beaucoup de personnes ont été placées en détention pour avoir donné leur avis sur l’attitude du gouvernement sénégalais. Parmi les autorités politiques et civiles arrêtées se trouvent le président de Pastef, des membres de son parti et le chef de file du mouvement Frapp France Dégage.
«En février, les autorités ont arrêté de façon arbitraire plusieurs personnalités de l’opposition et de la société civile qui avaient critiqué l’attitude du gouvernement dans une affaire pénale liée à une plainte pour viol mettant en cause Ousmane Sonko, président de Pastef. Parmi les personnes arrêtées figuraient des membres de Pastef, notamment Birame Soulèye Diop et Abbas Fall, poursuivis pour ‘’association de malfaiteurs, complicité de diffusion de contenus contraires aux bonnes mœurs, menace de voie de fait et violence’’. Dix-sept militantes de Pastef, dont MaïmounaDièye, présidente du mouvement des femmes de ce parti, ont également été arrêtées et incarcérées dans la prison de Rebeuss bien que n’étant inculpées d’aucune infraction pénale. Le militant Guy-Marius Sagna a été arrêté et inculpé d’’’association de malfaiteurs’’, de ‘’participation à un mouvement insurrectionnel’’ et de ‘’menaces de troubles à l’ordre public’’ après qu’il a accusé la police d’avoir torturé et maltraité des sympathisants de Pastef arrêtés en février», déplore Amnesty International.
Qui poursuit : «toutes ces personnes ont été remises en liberté en avril. En mars, Ousmane Sonko a lui aussi été arrêté de façon arbitraire et accusé de troubles à l’ordre public alors qu’il se rendait, en compagnie de ses militant·e·s, à une convocation de la justice dans le cadre de la plainte pour viol. Il a été relâché six jours plus tard».
Amnesty International a également déploré le recours excessif à la force. Revenant sur les événements de mars 2021, l’Ong a déploré l’usage de la force par les hommes de tenue qui a causé une dizaine de mots et des centaines de blessés.«En mars, les forces de sécurité ont tué14 personnes, dont trois enfants, quand elles ont tiré à balles réelles pour disperser des manifestations nationales à Dakar, Bignona, Kaolack et Diaobé. Ces manifestations faisaient suite à l’arrestation et l’incarcération d’Ousmane Sonko et avaient dans certains cas dégénéré en violences. Au moins400 personnes ont été blessées.
Lors des manifestations à Dakar, des individus armés ont prêté main-forte à la police et attaqué des protestataires dans plusieurs quartiers de la ville. Le gouvernement sénégalais a indiqué qu’il s’agissait de policiers en civil.
 
 
Liberté d’expression et de réunion
 
Pour Amnesty International, la liberté d’expression et de réunion au Sénégal est très limitée. En effet, explique l’Ong, deux chaînes de télévision ont été averties par le Cnra juste pour avoir diffusé en direct les manifestions de mars. Et pour Amnesty International, les autorités ont restreint l’accès à Internet et aux réseaux sociaux à l’approche d’une manifestation prévue à Dakar.«En mars, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel a suspendu Walf Tv et Sen Tv pendant 72 heures au motif que ces deux chaînes de télévision avaient diffusé en direct des images des manifestations ; le Conseil a considéré qu’en agissant de la sorte elles s’étaient livrées à une ‘’apologie de la violence’’ et à une ‘’couverture irresponsable de la situation’’. Des protestataires ont par ailleurs vandalisé des biens appartenant à l’organe de presse Groupe Futurs Media et au quotidien Le Soleil, considérés comme favorables au gouvernement».
Amnesty a profondément déploré les modifications des dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale relatives au terrorisme. Pour l’Ong, le terme «actes terroristes» a été utilisé de façon large et abusive.«En juin, l’Assemblée nationale a adopté des modifications des dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale relatives au terrorisme qui ont gravement restreint les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Les actes terroristes, définis de façon trop large, comprenaient des faits liés aux troubles à l’ordre public, l’association de malfaiteurs, des infractions liées aux technologies de l’information et de la communication, et le fait d’’’inciter à la commission d’un acte terroriste’’. Cette définition pouvait s’appliquer aux manifestations dégénérant en violences, et les personnes les ayant organisées risquaient de faire l’objet de poursuites pénales».
 
Droits des personnes détenues
 
Pour ce qui est du droit des personnes détenues, Amnesty International a soutenu dans son rapport 2021-2022 que la surpopulation dans les prisons mettait gravement en danger la santé des personnes détenues.En effet, explique l’Ong, le couvre-feu et les arrestations  procédées durant la Période Covid a explosé le nombre de prisonniers dans les maisons de détention. «La surpopulation dans les prisons mettait gravement en danger la santé des personnes détenues. Le système mis en place par les autorités carcérales pour surveiller les cas de Covid-19 a conduit à une telle surpopulation dans la prison du Cap Manuel, à Dakar, que les personnes détenues ne pouvaient même plus s’allonger. Cette prison avait en effet été choisie par les autorités pour recevoir, filtrer et placer éventuellement en quarantaine toutes les personnes nouvellement incarcérées avant leur transfert dans d’autres centres de détention».
Les litiges fonciers ont également été évoqués par Amnesty dans son rapport. En effet, d’après l’Ong, même si certaines personnes ont été indemnisées, cela ne compensait pas les pertes enregistrées lors de leurs expulsions. «Des communautés rurales ont continué de contester leur expulsion forcée, qui visait à libérer des terrains au profit d’intérêts commerciaux. À Dougar (une localité située à l’est de Dakar), 21 personnes ont été arrêtées en mai lors de manifestations contre l’attribution de 72 hectares à une entreprise privée. Selon les populations concernées, l’indemnité proposée, d’un montant de100 millions de francs Cfa (178.000 dollars des États-Unis) calculé à partir d’une grille d’indemnisation datant de 1973, ne reflétait pas le coût actuel de la vie»
 
Droits des enfants
 
Pour l’Ong, le Sénégal n’a pas respecté son obligation de protéger les enfants contre les mauvais traitements. «Des centaines de milliers d’élèves d’écoles coraniques ont continué d’être contraints à mendier pour assurer leur subsistance, malgré l’existence d’une loi adoptée en 2005 pour lutter contre la mendicité forcée et la traite des enfants, et d’un projet de loi de 2018 visant à moderniser l’enseignement coranique».
 
Khadidjatou DIAKHATE
 
 
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