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Procés pour escroquerie: pape Ndiaye condamné malgré ses dénégations



Procés pour escroquerie: pape Ndiaye condamné malgré ses dénégations

 
 
Le journaliste de Walf Tv, Pape Ndiaye, sera durant un certain temps loin des caméras, car il a été condamné à 3 mois de prison ferme. Il a été jugé hier devant la barre des flagrants délits de Dakar pour des faits d'escroquerie.
 
 
 
Après un premier renvoi de son dossier, le journaliste-chroniqueur judiciaire de Walf Tv, Pape Ndiaye, a été finalement jugé hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des faits d'escroquerie. En effet, selon l'accusation, la dame Ndèye Awa Ndir s'était rapprochée de Pape Ndiaye pour faire libérer son patron, Cheikh Ahmadou Bamba Sy, détenu en prison pour des faits de recel. C'est dans ces circonstances que le prévenu lui a demandé en contrepartie une somme de 1 million F Cfa qu'il allait remettre à un magistrat. Cependant, Pape Ndiaye lui avait donné un délai d'un mois pour la libération du gars. Toutefois, après lui avoir versé un acompte de 500 mille F Cfa, Ndèye Awa Ndir n'a pas obtenu gain de cause après  avoir vainement attendu. Hélas, lorsqu'elle a réclamé le remboursement de sa créance, Pape Ndiaye ne s'est pas exécuté. Par ailleurs, c'est le même scénario du côté de Pape Demba Diop. Celui-ci, pour faire libérer son frère Amadou Diop incarcéré à la maison d'arrêt de Kaolack pour une affaire de chanvre indien, s'est rapproché du chroniqueur à qui il a remis la somme de 1 million F Cfa. Malheureusement, le détenu a été libéré avant même que le journaliste ne remplisse sa part du marché. Sommé de retourner ledit montant encaissé, il a tergiversé. Et c'est à l'issue des deux plaintes de ces parties civiles qu'il a été inculpé pour discrédit sur une institution de justice et escroquerie. Mais, hier, lors de sa comparution, le juge a abandonné le premier chef d'inculpation tout en lui notifiant celui-ci d'escroquerie qu'il a d'ailleurs contesté comme lors de son premier face à face. «J'ai reçu 500 mille de Awa et c'est à titre de prêt. Je l'ai connu en 2019 par le biais de mon collègue Pape Muguette Guèye. Il me l'a présentée et il m'a dit qu'elle était intéressée à tout ce qui touchait à la justice et à mes chroniques judiciaires. Elle m'a contacté. On a continué nos relations jusqu'à ce que je contracte ce prêt de 500 mille F Cfa», s'est-il expliqué à propos de la plaignante Ndèye Awa Ndir. Et pourtant, cette partie civile absente à la barre du tribunal avait déclaré dans sa plainte que c'est son patron Cheikh Ahmadou Bamba Sèye qui était incarcéré. Et voulant le faire sortir en 2019, elle s'en était ouverte au prévenu pour obtenir sa liberté provisoire. Pape lui a demandé ladite somme contre décharge. Il lui avait expliqué qu'il allait remettre cet argent aux autorités judiciaires chargées de l’affaire. Ayant attendu 4 mois sans succès, elle a sollicité un remboursement, en vain. Thèse que Pape a balayée d'un revers de main. «Je m'inscris en faux dans cette affaire contre cette dame. Je n'ai jamais dit que j'ai pris l'engagement de faire libérer une personne mise sous mandat de dépôt. Elle n'est ni analphabète, ni illettrée et elle pouvait contester les termes de cet engagement. Elle a accepté que je mentionne le terme prêt sur la décharge. Et je persiste à dire que je n'ai jamais pris l'engagement de faire libérer son patron», a-t-il contesté avec véhémence. Mais, lorsque la présidente qui a la police de l'audience l’a confronté aux discussions WatsApp qu'il a eues avec la dame et qui l'incriminaient, il a encore botté en touche. «Ce message n'a rien à voir avec la promesse de faire libérer une personne. Elle a eu à supprimer d'autres messages et c'était pour autre chose. Et j'ai oublié l'objet de ces contenus parce qu'on a eu à échanger beaucoup de messages», a-t-il poursuivi. Avant de revenir sur l'idylle qu'il aurait eue avec la dame par le passé. La magistrate de lui demander : «vous avez une relation amoureuse avec elle ?» Pape Ndiaye de rétorquer : «oui! J'ai eu une relation amoureuse avec Ndèye Awa Ndir en 2019». Cette déclaration a été battue en brèche par son audition préliminaire. Car, devant les enquêteurs, après qu'il a confirmé sa relation idyllique avec la plaignante, il est revenu sur ces propos pour se dédire. Et là, il soutenait toujours avoir dit cela pour se tirer d'affaire, raison pour laquelle il avait tenu ses propos et tenter de donner une autre tournure à ce dossier. Ce, avant de s'excuser auprès de Ndèye Awa Ndir. Ainsi, dos au mur, pour se disculper, il ajoute : «ce qui est consigné sur Pv ne cadre pas avec mes déclarations tenues à la police. Et j'ai eu à modifier beaucoup de choses avant de signer le procès-verbal d'enquête préliminaire. J'aurai préféré que l'enquête soit menée par la gendarmerie et non par la Sûreté urbaine. Parce que j'ai des problèmes avec le commissaire Sankaré et c'est ce qu'il a voulu transposer dans ce dossier. Les plaignants n'ont jamais porté plainte contre moi et on les a appelés pour les informer qu'on avait engagé des poursuites contre moi. Les deux parties civiles ont été manipulées et je peux vous dire les personnes qui sont derrière et les problèmes qui m'opposent à elles. Je peux vous dire les auteurs de cette affaire et les problèmes qui nous opposent», a lancé le journaliste. Hélas, le juge l'a coupé net en lui indiquant que nous ne sommes pas là pour un contentieux avec le commissaire et qu'il déraillait en parlant du procureur de la République. À propos de l'autre victime Pape Demba Diop qui est absent à l'audience, il dit : «il m'a attribué un prêt de 1 million compte tenu de nos relations. Et il n'a jamais porté plainte contre moi. Et son frère Amadou Diop avait recouvré la liberté 6 mois après. Et pourquoi avait-il besoin de porter plainte contre moi ? En plus, je n'ai jamais promis de faire libérer personne. Et je n'entretiens aucune relation de ce genre avec un quelconque acteur de la justice dans ce cadre-là. Lui également, il est instruit et il pouvait contester les termes de cette décharge», soutient le journaliste. Avant de poursuivre : «j'ai connu Pape Demba Diop par le biais de Amadou Diop, son frère. Celui-ci étant incarcéré à la maison d'arrêt de Kaolack, il m'a contacté depuis là-bas pour m'informer que son état de santé est incompatible avec le milieu carcéral. Son frère Pape m'a envoyé un dossier médical par WatsApp et j'ai fait un article qui a été publié dans le journal. Il m'a envoyé la somme de 1 million via Orange money et c'est le nommé Lamine Mbengue, un parent à Amadou, qui me l'a envoyée. Par contre, Lamine Mbengue est un ami à moi et c'est Amadou Diop qui me l'a présenté. Parce qu'il facilitait la remise du dossier médical». Entendu en qualité de témoin dans cette affaire, le confrère de Pape Ndiaye, Pape Maguette Guèye, a confirmé en partie les déclarations de la plaignante dans cette affaire. Contrairement au chroniqueur, il dit avoir présenté les deux parties en avril 2020 et non en 2019 comme l'a soutenu mordicus le prévenu. «Ils ont eu à échanger avant qu'elle ne vienne à Walf et c'est moi qui l'ai emmenée jusque dans le bureau de Pape. Mais, j'ignore les contours de leur entretien. Quelques mois après, Awa m'a contacté et informé de leur problème. Elle m'a demandé de parler à Pape afin qu'il règle le problème, à défaut de lui rembourser ses 500 mille. Et comme je n'avais pas assisté à cette remise, je n'ai pas voulu intervenir, ni lui réclamer ladite somme. Par contre, elle ne m'a jamais parlé de juge, ni de procureur mais d'une demande de Lp pour son patron. Ndèye Awa m'a révélé l'avoir sollicité pour faire libérer son patron et non pour des chroniques qu'il faisait à la télé. Ce que j'ai dit devant cette barre, ce sont les déclarations que j'avais faites à la police centrale», a informé le témoin. La procureure, ayant requis 1 an de prison ferme contre lui, a laissé entendre que Pape a fait croire aux victimes qu'en sa qualité de chroniqueur judiciaire, il pouvait faire sortir les détenus. Les 7 avocats de la défense en l'occurrence, Mes Alioune Badara Ndiaye, François Senghor, Abdoulaye Tall, Baba Diop, Mamadou Seck, Moussa Sarr et Youssoupha Camara ont sollicité qu'il soit renvoyé des fins de la poursuite sans peine, ni dépens. «Du côté de l'accusation, on se base sur des suppositions, des supputations pour dire qu'il a escroqué Je pense que Pape Ndiaye fait l'objet d'un acharnement pour une infraction économique. Parce que la demande de médiation a été refusée à la police lorsque la somme de 1 million 500 mille F Cfa a été apportée par Me Moussa Sarr. Et on sait qui a refusé ici ! Moi, je ne suis pas satisfait de la manière dont cette affaire a été traitée. C'est heureux que les victimes se soient désistées. C'est difficile dans ce pays de prendre position dans des dossiers sensibles. C'est un bon chroniqueur. Et il m'avait confié à la cave que je l'avais informé il y a de cela 8 mois qu'un complot était en train d'être ourdi contre lui», s'est indigné Me Tall qui a demandé que justice lui soit rendue. Au final, il a été reconnu coupable et condamné à 1 an de prison dont 3 mois ferme.
 
Fatou D. DIONE
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