La copie de la carte d’identité nationale Cedeao est une pièce indispensable pour les dossiers de candidature à la présidentielle. Or, Karim Wade n’en a toujours pas alors que le dépôt des candidatures commence demain. Suffisant pour que les libéraux indexent le ministre de l’Intérieur qui, pour eux, vise par cette manœuvre à empêcher leur candidat de se présenter au scrutin présidentiel. Décidés à ne pas se laisser faire, Oumar Sarr et Cie envoie aujourd’hui un huissier au ministre de l’Intérieur.
A la veille du dépôt des candidatures pour la présidentielle du 24 février 2019, Karim Wade n’a toujours pas sa carte d’identité biométrique. Une situation compromettante, si l’on sait que «la photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique Cedeao fait partie des documents à fournir». Dès lors, le Comité directeur du Pds charge le ministre de l’Intérieur qui, «depuis sept mois, refuse de délivrer ladite carte d’identité qu’il a confisquée». C’est ainsi que, précisent les libéraux, «face à cette situation inacceptable à la veille du dépôt de sa candidature devant le Conseil constitutionnel, Karim Meïssa Wade a, par courrier d’un de ses avocats en date du 4 décembre 2018, saisi le ministre de l’Intérieur pour que lui soit délivrée immédiatement sa pièce d’identité ou qu’on lui signifie les raisons pour lesquelles l’administration lui refuse ce droit élémentaire de tout citoyen». Mais, le 5 décembre, Aly Ngouille Ndiaye, qui a été «joint au téléphone» sur le sujet, «d’un ton arrogant et narquois, a fait savoir que Karim Wade n’avait pas droit à une carte d’identité nationale biométrique Cedeao».
Cela est d’autant plus inadmissible, écrivent Oumar Sarr et Cie, que «l’unique objectif de cette manœuvre est d’empêcher le candidat du Pds de déposer, à temps, un dossier complet devant le Conseil constitutionnel». Or, précisent-ils : «plusieurs juridictions internationales et une haute instance de l’Onu ont considéré comme non validel’arrêt de la Crei et validé ainsi la recevabilité de sa candidature à l’élection présidentielle de 2019».
«Karim a décroché 1 million de parrains»
Face à cette situation, le Pds ne compte pas rester les bras croisés. «Lundi, 10 décembre (aujourd’hui), par voie d’huissier, le candidat de notre parti saisira à nouveau les services du ministère de l’Intérieur pour disposer au moins d’un duplicata de sa carte d’identité biométrique qu’il joindra à son dossier de candidature à l‘élection présidentielle, à la grande satisfaction du million de Sénégalais qui l’ont parrainé», fait savoir le parti de Me Wade. En outre, soulignant «les violations continues des droits de Karim Meïssa Wade et des entorses insoupçonnées dressées contre sa candidature», les libéraux dénoncent «les agissements de Macky Sall» qui, pour eux, «consacrent une des périodes les plus hideuses de notre démocratie avec cette concentration du pouvoir, l’incompétenceet la corruption le disputantà l’ignominie». Attirant l’attention des Sénégalais et de la communauté internationale sur ces «dernières manœuvres du régime finissant», le Pds note que «Macky Sall, après avoir ruiné le Sénégal, hypothéqué notre démocratie, violé en permanence l’État de droit, s’apprête à plonger notre pays dans le chaos pour se maintenir au pouvoir alors que les Sénégalais,dans leur immense majorité, ne veulent plus de lui, de sa famille et de son clan».
Mbaye THIANDOUM
A la veille du dépôt des candidatures pour la présidentielle du 24 février 2019, Karim Wade n’a toujours pas sa carte d’identité biométrique. Une situation compromettante, si l’on sait que «la photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique Cedeao fait partie des documents à fournir». Dès lors, le Comité directeur du Pds charge le ministre de l’Intérieur qui, «depuis sept mois, refuse de délivrer ladite carte d’identité qu’il a confisquée». C’est ainsi que, précisent les libéraux, «face à cette situation inacceptable à la veille du dépôt de sa candidature devant le Conseil constitutionnel, Karim Meïssa Wade a, par courrier d’un de ses avocats en date du 4 décembre 2018, saisi le ministre de l’Intérieur pour que lui soit délivrée immédiatement sa pièce d’identité ou qu’on lui signifie les raisons pour lesquelles l’administration lui refuse ce droit élémentaire de tout citoyen». Mais, le 5 décembre, Aly Ngouille Ndiaye, qui a été «joint au téléphone» sur le sujet, «d’un ton arrogant et narquois, a fait savoir que Karim Wade n’avait pas droit à une carte d’identité nationale biométrique Cedeao».
Cela est d’autant plus inadmissible, écrivent Oumar Sarr et Cie, que «l’unique objectif de cette manœuvre est d’empêcher le candidat du Pds de déposer, à temps, un dossier complet devant le Conseil constitutionnel». Or, précisent-ils : «plusieurs juridictions internationales et une haute instance de l’Onu ont considéré comme non validel’arrêt de la Crei et validé ainsi la recevabilité de sa candidature à l’élection présidentielle de 2019».
«Karim a décroché 1 million de parrains»
Face à cette situation, le Pds ne compte pas rester les bras croisés. «Lundi, 10 décembre (aujourd’hui), par voie d’huissier, le candidat de notre parti saisira à nouveau les services du ministère de l’Intérieur pour disposer au moins d’un duplicata de sa carte d’identité biométrique qu’il joindra à son dossier de candidature à l‘élection présidentielle, à la grande satisfaction du million de Sénégalais qui l’ont parrainé», fait savoir le parti de Me Wade. En outre, soulignant «les violations continues des droits de Karim Meïssa Wade et des entorses insoupçonnées dressées contre sa candidature», les libéraux dénoncent «les agissements de Macky Sall» qui, pour eux, «consacrent une des périodes les plus hideuses de notre démocratie avec cette concentration du pouvoir, l’incompétenceet la corruption le disputantà l’ignominie». Attirant l’attention des Sénégalais et de la communauté internationale sur ces «dernières manœuvres du régime finissant», le Pds note que «Macky Sall, après avoir ruiné le Sénégal, hypothéqué notre démocratie, violé en permanence l’État de droit, s’apprête à plonger notre pays dans le chaos pour se maintenir au pouvoir alors que les Sénégalais,dans leur immense majorité, ne veulent plus de lui, de sa famille et de son clan».
Mbaye THIANDOUM