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Pape Maël Diop se livre à coeur ouvert: "je suis candidat à la mairie de Point E"



 
Dans la foulée des préparatifs des élections locales, les ambitions se dessinent et les déclarations de candidature s’enchaînent. Les guerres de positionnement aussi font rage. Au niveau de la commune du Point E, il y a les cas Pape Maël Diop et Abdou Karim Fofana. Le Directeur de l’Agence des aéroports du Sénégal revient dans cet entretien sur sa relation avec ce dernier, les attaques contre sa personne, ses ambitions pour la mairie du Point E et sa stratégie pour faire gagner la ville de Dakar par Benno Bokk Yakaar. Par rapport à la fusion de l’Aibd et des Ads, Pape Maël Diop dit approuver la décision du chef de l’Etat.
 
 
«Les Echos» : On vous a vu dans une vidéo en compagnie du maire Palla Samb et certains disent que c’est dans le cadre de la campagne électorale, qu'en est-il ?
 
Pape Maël Diop : Ce n’est pas une campagne. Ce sont les jeunes de la commune qui ont organisé un week-end culturel et ont fait appel à ma modeste personne pour leur permettre d’avoir une animation musicale et j’ai donc fait appel à Carlou D et Bakhaw Diongue. Et quand Carlou D s’est mis à jouer son morceau intitulé Baye Fall, comme je suis Mouride et que Palla Samb se réclame lui aussi Mouride, nous avons dansé ensemble. Ce n’était pas un meeting politique. L’origine de tout cela, c’est des attaques des gens de l'Apr, je l’ai compris dès le départ. Il y a des insultes sur les murs et je connais l’identité des auteurs ou du moins de l’auteur.
 
Peut-on savoir l’auteur de ces attaques dont vous parlez ?
 
Je ne préfère pas pour le moment verser dans ces spéculations, mais à mon âge, je sais ce qui se passe dans la commune. En 2011, quand je soutenais le Président Macky Sall au niveau de cette commune, ceux qui s’agitent aujourd’hui n’étaient pas là.
 
Vous parlez d’attaque de gens de l'Apr et nous savons qu’il n’y a que Abdou Karim Fofana, c’est de lui qu’il s’agit alors ?
 
Je ne vais pas le citer, mais il est clair que ces attaques ne viennent pas du maire. En 2011, quand je soutenais le Président, où étaient ces gens-là ? En ce moment, ce n’était pas évident. Mais c’est de bonne guerre, parce qu’il y a les municipales qui approchent avec les positionnements qui vont avec. En tout cas, moi, je n’ai jamais voulu répondre aux provocations de bas étage, mais j’ai des partisans, des gens qui savent le faire. Seulement, je ne vais pas tomber dans cette logique qui portera préjudice au Président Macky Sall. Je suis dans Benno Bokk Yakaar, je suis avec le Président Macky Sall et j’ai toujours respecté les instructions, mais c’est mon droit le plus absolu de dire que je suis intéressé par la mairie.
 
Vous êtes alors candidat à la mairie de Fann Point E ?
 
Oui, je suis candidat, mais je ne vais pas créer une liste parallèle. Je suis comme un soldat, j’exécute sans poser de question. Cependant, il y a des choses que je n’accepterai pas, par principe. Je ne suis pas un locataire, je n’ai pas atterri dans cette commune par le biais d’un logement de fonction. Nous sommes propriétaires de cette villa. Et quand il s’est agi de soutenir le Président Macky Sall, ceux qui étaient avec nous se comptaient sur le bout des doigts. Donc envoyer cette vidéo en faisant croire que je suis en campagne avec Taxawu Dakar, c’est des inepties.
 
Quelles sont vos relations avec Abdou Karim Fofana ?
Il ne peut qu’être mon petit-frère, mais on ne se fréquente pas. Nous n’avons pas de relations. Je préfère être honnête et dire les choses telles qu’elles sont. Utiliser des jeunes pour s’attaquer à des tierces personnes, je sais comment ça se passe et d’où ça vient. Je ne veux pas gêner le Président, mais le jour où je prendrai la décision de réagir, ça ira au-delà des élections municipales, parce que je ne vais pas arrêter.
 
Le Président a décidé de fusionner l'Aibd et les Ads, pensez-vous que cette fusion soit pertinente ?
 
Lors du Conseil présidentiel, j’ai dit qu’il faillait avoir le courage depuis plus de deux ans de dissoudre l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads). D’un budget de 25 milliards, nous étions tombés à 5 milliards, avec des problèmes de financement. Or, l’option du Président qui va permettre à Aibd de prendre en charge la gestion des aéroports est pertinente, parce que la subvention qui était allouée à l'Ads pourra être investie ailleurs. Et heureusement, avec cette option, il n’y aura pas de licenciement. C’est uniquement une fusion qui va permettre à l’Aibd de gérer les aéroports secondaires en trouvant les financements pour le bon fonctionnement des aéroports. Parce qu’il y a un important financement appelé Pras1 (Programme de réhabilitation des aéroports secondaires) d’un montant pratiquement de 100 milliards. Il y a une deuxième phase qui concernera l’ensemble des aéroports.
 
N’avez-vous pas peur d’être le grand perdant si cela se concrétise, parce que Doudou Ka sera certainement le boss de la boîte ?
 
En 2011, j’avais pris un engagement solennel vis-à-vis du Président Macky Sall : c’était de la soutenir. Il ne m’a jamais promis de poste, il ne me doit absolument rien. Depuis 9 ans, je suis à la tête de l'Ads et jamais de ma vie je ne poserai un acte qui ira dans le sens contraire des intérêts du Président. Il ne me doit absolument rien et je profite de l’occasion pour le remercier.
 
Beaucoup de plaintes ont été portées par l'Ads contre des compagnies aériennes, que s’est-il réellement passé ?
 
Il y a des structures qui nous doivent de l’argent et nous étions obligés par de faire appel à la justice, parce qu’elles ont refusé de nous payer. Dieu merci, nous nous en sortons, mais comme dans l’ordre normal des choses, il y a des procès que nous perdons. Nous avons pu recouvrer près de 800 millions de compagnies aériennes qui étaient à Léopold Sédar Senghor puis à Diass et qui refusaient de nous payer.  En effet, avec le transfert, il y a des redevances à payer et dans la précipitation, il y a eu des factures qui n’ont pas été payées et nous nous en sommes rendu compte après. Quand nous leur avons réclamé le paiement, elles ont refusé sous prétexte qu’il n’y a pas de preuves ;  nous avons alors décidé d’aller au tribunal et elles ont payé.
 
On vous connaissait beaucoup plus engagé sur le terrain, mais depuis un certain temps, on ne vous entend plus. Qu’est-ce qui explique cette situation ?
 
En politique, il y a ce que j’appelle la stratégie du «Takusaan». On ne récite pas à voix haute. J’ai fait un travail souterrain pendant plusieurs mois sans en donner l’air. Dans cette commune, depuis Senghor, personne n’a eu à créer autant d’emplois que Pape Maël Diop. Et je prenais les gens sans considération politique. Ce n’est pas pour rien que l’on m’appelle «Borom Ndakaaru». C’est parce que j’ai posé des actes concrets au niveau des 19 communes et c’est valable pour Bargny, le Lac Rose et tant d’autres localités. Le stade Iba Mar Diop fait 7.000 places et j’ai été le seul homme politique à le remplir. Le Grand Théâtre, à 15 heures, la salle était bondée de monde et je n’ai pas sorti 1000 ou 2000 pour inciter les gens à venir. Je préfère rassembler la somme et la dédier aux femmes pour le financement de leurs activités.
 
Vous vous proclamez Borom Ndakaaru alors qu’aujourd’hui, il est question de Dakar, mais sans vous ; comment se fait-il que l’on entende les Diouf Sarr et autres pour la mairie et pas vous ?
 
Je ne me réclame pas «Borom Ndakaaru» ; ce sont ce sont les gens qui le disent. Je me suis toujours battu pour que le Président gagne à Dakar, je n’ai jamais eu l’ambition de diriger Dakar. Mais ceux qui affichent leurs ambitions se limitent à leur commune. Lors du parrainage, j’ai remis 12.640 signatures dont 1620 pour Dakar et sa banlieue, compte non tenu de ma commune. Rien qu'à l’université, les étudiants m’ont remis 1000 parrainages, parce qu’il y a des actes que je pose sans tambour ni trompette. Ma conviction, c’est que la politique va au-delà de cette vie. Les actes que nous posons nous suivent jusque dans la tombe.
 
Est-ce que vous pensez à un profil pour Dakar ?
 
Il ne s’agit pas de dire : je veux Dakar. Il s’agit d’actes posés auprès de la population dakaroise pour pouvoir prétendre être maire de Dakar. Depuis les élections locales de 2014, tous les responsables ont évolué dans leurs communes ; donc il ne peut pas y avoir un patron de Dakar en mon sens. Il faut qu’il y ait une fusion de forces pour qu’on mette le Président à l’aise. Mais si chacun tire de son côté, on va perdre. Il faut qu’il y ait cette union des forces et des cœurs pour pouvoir gagner Dakar.
 
Au-delà de tout cela, est-ce que vous pensez pouvoir gagner Dakar pour les prochaines locales ?
 
J’ai toujours dit qu’à Dakar, il faut consolider les acquis. Les listes parallèles nous ont fait perdre les communes parce que chacun a voulu tirer de son côté. Cela doit servir de leçon. D’ailleurs, le Président l’a même notifié dernièrement : pas de liste parallèle, parce que cela disperse nos forces. Mais s’il y a cette union des forces et des cœurs, je n’ai pas de doute pour la victoire à Dakar. En tout cas, moi, je jouerai ma partition pour que la victoire nous revienne.
 
Quel commentaire vous inspire la sortie d’Adama Faye ?
 
D’habitude, je me refuse de faire des commentaires dans ces genres de comportement. Parce que parfois, c’est des sujets très sensibles. Mais moi, personnellement je ne suis pas à l’aise par rapport à sa déclaration et à sa place, je ne l’aurai pas faite.
Madou MBODJ & Ndèye Khady DIOUF
 
LES ECHOS


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