La police de Thiaroye a été mise sens dessus-dessous, jeudi dernier, par un individu ivre mort. Ce dernier a débarqué dans les locaux des hommes du commissaire Khadidiatou Sall et a crié à tue-tête à la maladie du coronavirus. Il crachait à tout va sur les agents de police et les traitait de tous les noms d’oiseaux.
La maladie du coronavirus a enregistré une «victime» dans la commune de Thiaroye gare. Mais, il ne s’agit pas d’un individu atteint du Covid-19, mais d’un jeune homme qui a pété un câble après avoir trop levé le coude.
L’ivrogne insulte les flics, leur crache dessus et les accuse de vouloir le contaminer au coronavirus
Ivre comme un Polonais, le jeune homme a débarqué au commissariat de police de Thiaroye et s’est mis à crier à tout bout de champ au coronavirus. Peinant à tenir sur ses deux jambes, il s’est mis à cracher des insanités sur les agents de police, qui interviennent et tentent de le calmer. Mais, le quidam organise la résistance, se débat comme un forcené entre les mains des flics et les menace. Il les traite de tous les noms d’oiseaux et leur demande de s’éloigner de lui, au risque de lui inoculer le virus du Covid-19. Il les insulte sans cesse et leur crache à la figure, histoire de tenter de les tenir à distance.
Les policiers laissent le gus «digérer» son état d’ivresse publique manifeste
Mais, conscients qu’ils ont en face d’eux un cas d’ivresse publique manifeste (Ipm), les policiers mettent la pédale douce, neutralisent l’ivrogne furieux et parviennent à le placer en garde à vue dans la chambre de sûreté. Malgré cela, le gus continue de s’agiter, s’agrippe aux grilles du violon et pousse des hurlements. Si des agents s’approchent de lui et tentent de le calmer, il se déchaîne encore plus et les somme de ne pas le contaminer au Covid-19. Il s’est comporté ainsi durant toute la journée à chaque fois qu’il aperçoit un flic se dirigeant vers sa direction.
L’alcoolique reprend ses esprits et se fait libérer au lendemain sans aucune charge pénale
Mais, après quelques moments de folle agitation, il redevient lucide, reprend ses esprits et ravale ses propos injurieux. Il sera toutefois maintenu en garde à vue jusqu’au lendemain, le temps de lui permettre de remonter définitivement la pente de l’ivresse publique manifeste (Ipm). Ainsi, il sera fiché sur les tablettes des flics puis relâché dans la nature sans aucune charge ou incrimination pénale retenue contre lui.
Vieux Père NDIAYE