A ce rythme, il n’y aura plus beaucoup de moustiques au Sénégal. En effet, un an après l'installation de leurs pièges à moustiques écologiques au Sénégal, les résultats sont impressionnants. Les données récoltées sur l'application web «Qista Connect» montrent notamment que le mois de septembre 2021 est celui qui a enregistré la plus grande capture, soit 72.405 moustiques. Un pic significatif dépassant les 500 captures par heure enregistrés le 18 septembre.
En plus de réduire la prolifération des moustiques, de prévenir les piqûres et les maladies vectorielles, le piège à moustiques écologique Qista est connecté et permet aux autorités d'effectuer un suivi analytique précis des moustiques et d'évaluer objectivement les risques dans le département de Kaolack. «Avec Qista, Kaolack dort mieux». Le slogan ne serait pas de trop pour expliquer le changement de situation dans la capitale du Saloum depuis l’arrivée des pièges à moustiques écologique de Qista. Ces pièges qui ont été installés dans le cadre du projet «MoniPrev» se sont avérés être une technologie pertinente, efficace et complémentaire aux actions publiques de démoustication à Kaolack. Qista, qui a inauguré le projet MoniPrev en octobre 2020 à l'hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, est un véritable outil de prévention contre les moustiques, vecteurs potentiels de maladies, et continuera d'accompagner le territoire sénégalais dans son objectif d'éradication du paludisme d'ici 2030.
Ce projet, financé par la Direction générale du Trésor français, s'inscrivait dans le cadre du concours «Des solutions innovantes pour la ville durable en Afrique» que Qista avait remporté en 2019 parmi 226 entreprises. Un projet mené aux côtés du Pnlp (Programme national de lutte contre le paludisme) qui tente de trouver des solutions efficaces et complémentaires à la démoustication traditionnelle pour atteindre l'objectif de 0 cas de paludisme au Sénégal d'ici 2030.
Il faut dire que le paludisme à Kaolack a atteint 69,9% en 2018 et avec 4518 cas confirmés en 2019 dont 24 décès. La ville abrite aujourd'hui 104 bornes à moustiques écologiques Qista qui ont été progressivement mises en service sur 32 sites différents à partir d'octobre 2020. Utilisées comme technologies complémentaires aux solutions de démoustication déjà déployées par les pouvoirs publics, elles ont été installées dans des lieux très fréquentés, zones stratégiques où le risque de piqures et donc de contamination potentielle est particulièrement élevé : hôpital régional (16), postes de santé (67), sites scolaires (6), sites religieux (11), sites administratifs (4).
Parmi les espèces capturées depuis 2020, Qista répertorie Anopheles spp, Aedes aegypti et Culex spp. Tout en capturant des vecteurs potentiels, les pièges à moustiques écologiques Qista permettent ainsi d'observer les variations d'espèces au cours d'une année. Les anophèles, vecteurs du paludisme, étaient particulièrement virulents pendant la saison des pluies (record de 62 captures par un marqueur en 24 heures) car ils prospèrent dans les eaux stagnantes naturelles (mares, champs, etc.). Qista a également noté une présence massive d'Aedes aegypti (record de 308 captures par un terminal en 24 heures) vecteurs notamment de la dengue, du zika, du chikungunya et de la fièvre jaune. Cette espèce, normalement visible en saison des pluies, a également été observée en nombre important en saison sèche, démontrant ainsi une forte capacité d'adaptation à son environnement et une résistance aux méthodes traditionnelles de démoustication. Culex spp, qui n'a pas de saisonnalité, interpelle néanmoins par sa présence en grande quantité (record de 1000 captures par un terminal en 24h) ce qui souligne l'importance d'effectuer un suivi rapproché de cette espèce qui est un vecteur du virus du Nil occidental.«Le projet MoniPrev a conquis les autorités sanitaires du Sénégal lors du comité de pilotage annuel du mois de janvier. Nous sommes très heureux d'apporter un outil supplémentaire dans la lutte contre les vecteurs, qui permet aussi d'affiner la prévention déjà mise en place par les collectivités locales», a déclaré Pierre Bellagambi, Directeur général de Qista. Alors que Baba Ndiaye, ancien président du Conseil départemental de Kaolack, s’est réjoui de «la collaboration fructueuse avec Qista qui a permis de prévenir fortement le risque vectoriel dans le département.»
Tout en participant à la neutralisation des moustiques vecteurs, Qista complète de manière écologique la démoustication traditionnelle qui implique toujours l'utilisation de pesticides et de larvicides. Fort de ces premiers résultats annuels, Qista poursuivra ses travaux de recherche pour optimiser davantage la lutte contre les moustiques et renforcer la veille scientifique à Kaolack, notamment à l'ouest de la ville de Kaolack et à Darou Mbiteyenne.
Sidy Djimby NDAO
En plus de réduire la prolifération des moustiques, de prévenir les piqûres et les maladies vectorielles, le piège à moustiques écologique Qista est connecté et permet aux autorités d'effectuer un suivi analytique précis des moustiques et d'évaluer objectivement les risques dans le département de Kaolack. «Avec Qista, Kaolack dort mieux». Le slogan ne serait pas de trop pour expliquer le changement de situation dans la capitale du Saloum depuis l’arrivée des pièges à moustiques écologique de Qista. Ces pièges qui ont été installés dans le cadre du projet «MoniPrev» se sont avérés être une technologie pertinente, efficace et complémentaire aux actions publiques de démoustication à Kaolack. Qista, qui a inauguré le projet MoniPrev en octobre 2020 à l'hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, est un véritable outil de prévention contre les moustiques, vecteurs potentiels de maladies, et continuera d'accompagner le territoire sénégalais dans son objectif d'éradication du paludisme d'ici 2030.
Ce projet, financé par la Direction générale du Trésor français, s'inscrivait dans le cadre du concours «Des solutions innovantes pour la ville durable en Afrique» que Qista avait remporté en 2019 parmi 226 entreprises. Un projet mené aux côtés du Pnlp (Programme national de lutte contre le paludisme) qui tente de trouver des solutions efficaces et complémentaires à la démoustication traditionnelle pour atteindre l'objectif de 0 cas de paludisme au Sénégal d'ici 2030.
Il faut dire que le paludisme à Kaolack a atteint 69,9% en 2018 et avec 4518 cas confirmés en 2019 dont 24 décès. La ville abrite aujourd'hui 104 bornes à moustiques écologiques Qista qui ont été progressivement mises en service sur 32 sites différents à partir d'octobre 2020. Utilisées comme technologies complémentaires aux solutions de démoustication déjà déployées par les pouvoirs publics, elles ont été installées dans des lieux très fréquentés, zones stratégiques où le risque de piqures et donc de contamination potentielle est particulièrement élevé : hôpital régional (16), postes de santé (67), sites scolaires (6), sites religieux (11), sites administratifs (4).
Parmi les espèces capturées depuis 2020, Qista répertorie Anopheles spp, Aedes aegypti et Culex spp. Tout en capturant des vecteurs potentiels, les pièges à moustiques écologiques Qista permettent ainsi d'observer les variations d'espèces au cours d'une année. Les anophèles, vecteurs du paludisme, étaient particulièrement virulents pendant la saison des pluies (record de 62 captures par un marqueur en 24 heures) car ils prospèrent dans les eaux stagnantes naturelles (mares, champs, etc.). Qista a également noté une présence massive d'Aedes aegypti (record de 308 captures par un terminal en 24 heures) vecteurs notamment de la dengue, du zika, du chikungunya et de la fièvre jaune. Cette espèce, normalement visible en saison des pluies, a également été observée en nombre important en saison sèche, démontrant ainsi une forte capacité d'adaptation à son environnement et une résistance aux méthodes traditionnelles de démoustication. Culex spp, qui n'a pas de saisonnalité, interpelle néanmoins par sa présence en grande quantité (record de 1000 captures par un terminal en 24h) ce qui souligne l'importance d'effectuer un suivi rapproché de cette espèce qui est un vecteur du virus du Nil occidental.«Le projet MoniPrev a conquis les autorités sanitaires du Sénégal lors du comité de pilotage annuel du mois de janvier. Nous sommes très heureux d'apporter un outil supplémentaire dans la lutte contre les vecteurs, qui permet aussi d'affiner la prévention déjà mise en place par les collectivités locales», a déclaré Pierre Bellagambi, Directeur général de Qista. Alors que Baba Ndiaye, ancien président du Conseil départemental de Kaolack, s’est réjoui de «la collaboration fructueuse avec Qista qui a permis de prévenir fortement le risque vectoriel dans le département.»
Tout en participant à la neutralisation des moustiques vecteurs, Qista complète de manière écologique la démoustication traditionnelle qui implique toujours l'utilisation de pesticides et de larvicides. Fort de ces premiers résultats annuels, Qista poursuivra ses travaux de recherche pour optimiser davantage la lutte contre les moustiques et renforcer la veille scientifique à Kaolack, notamment à l'ouest de la ville de Kaolack et à Darou Mbiteyenne.
Sidy Djimby NDAO