Pour des faits de coups et blessures réciproques et volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 21 jours, Adja Aïda Kane et sa voisine de Sébikotane Awa Diouf se sont expliquées, hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. En tant que prévenue dans cette présente procédure, Adja Aïda Kane a été reconnue coupable et dispensée de peine. Mais, pour ce qui est de la mineure de 15 ans A. Diouf, elle comparaîtra, aujourd'hui vendredi, devant le tribunal pour enfant et pour les mêmes faits.
À l'orée de ces élections locales, les violences fusent de partout sur le territoire national. Et pour un rien, des bagarres éclatent entre des individus de partis politiques différents avec, souvent, des blessés de part et d'autre. C'est ce qui est arrivé aux familles Kane et Diouf de Sébikotane. Deux membres de ces familles se sont violemment battus avant de se blesser mutuellement. La bagarre a opposé Adja Aïda Kane à la mineure de 15 ans A. Diouf qui ont toutes les deux une incapacité temporaire de travail de 21 jours. Comme elles ont toutes les deux déposé une plainte l’une contre l’autre, c'est Adja Aïda Kane qui comparaissait hier devant le tribunal des flagrants du Dakar en tant que prévenue. S'agissant de son antagoniste, A. Diouf, elle fera face au juge du tribunal des mineurs aujourd'hui, vendredi.
Selon l'accusation, c'est le 27 décembre dernier que la famille Kane est venue s’attaquer à la famille Diouf. Ce sont les mamans des filles qui ont eu une première altercation avant que la situation ne soit maîtrisée par les voisins. Mais, après elles, ce sont leurs filles, Adja Aïda Kane et A. Diouf, qui se sont mêlées à la bagarre. C'est le lendemain, lorsqu'elles se sont croisées à la boutique du coin, qu'elles se sont sauvagement battues.
À en croire la partie civile dans cette procédure, à savoir A. Diouf, elle a été provoquée par Adja Aïda Kane. Cette dernière a selon elle injurié sa grand-mère. «Je lui ai demandé de ne pas récidiver, mais elle a persisté de plus belle. Je lui ai retourné les insultes avant qu'elle ne se jette sur moi. Ensuite, son frère lui a remis une lame avec laquelle elle m’a lacéré le bras. À mon tour, j'ai repris la lame avant de lui taillader son bras au moment où elle expliquait aux passants l'origine de notre différend», narre-t-elle.
Mais selonAdja Aïda Kane, c’est A. Dioufqui ne cessait de la menacer. «Le jour de notre mêlée, elle m'a surprise avant de me blesser avec une lame. Mais, je ne l'ai pas blessée. C'est elle qui s'est coupée toute seule la main quand elle a su que j'ai déposé une plainte contre elle», a-t-elle martelé. Le procureur a requis l'application de la loi pénale contre Adja Aïda Kane, même si son père et celui de la plaignante ont entamé un règlement à l’amiable. Le tribunal, dans son délibéré, a disqualifié le délit de coups et blessures volontaires en violences et voie de faits avant qu'il ne dispense de peine Adja Aïda Kane qui a été reconnue coupable.
Fatou D. DIONE
À l'orée de ces élections locales, les violences fusent de partout sur le territoire national. Et pour un rien, des bagarres éclatent entre des individus de partis politiques différents avec, souvent, des blessés de part et d'autre. C'est ce qui est arrivé aux familles Kane et Diouf de Sébikotane. Deux membres de ces familles se sont violemment battus avant de se blesser mutuellement. La bagarre a opposé Adja Aïda Kane à la mineure de 15 ans A. Diouf qui ont toutes les deux une incapacité temporaire de travail de 21 jours. Comme elles ont toutes les deux déposé une plainte l’une contre l’autre, c'est Adja Aïda Kane qui comparaissait hier devant le tribunal des flagrants du Dakar en tant que prévenue. S'agissant de son antagoniste, A. Diouf, elle fera face au juge du tribunal des mineurs aujourd'hui, vendredi.
Selon l'accusation, c'est le 27 décembre dernier que la famille Kane est venue s’attaquer à la famille Diouf. Ce sont les mamans des filles qui ont eu une première altercation avant que la situation ne soit maîtrisée par les voisins. Mais, après elles, ce sont leurs filles, Adja Aïda Kane et A. Diouf, qui se sont mêlées à la bagarre. C'est le lendemain, lorsqu'elles se sont croisées à la boutique du coin, qu'elles se sont sauvagement battues.
À en croire la partie civile dans cette procédure, à savoir A. Diouf, elle a été provoquée par Adja Aïda Kane. Cette dernière a selon elle injurié sa grand-mère. «Je lui ai demandé de ne pas récidiver, mais elle a persisté de plus belle. Je lui ai retourné les insultes avant qu'elle ne se jette sur moi. Ensuite, son frère lui a remis une lame avec laquelle elle m’a lacéré le bras. À mon tour, j'ai repris la lame avant de lui taillader son bras au moment où elle expliquait aux passants l'origine de notre différend», narre-t-elle.
Mais selonAdja Aïda Kane, c’est A. Dioufqui ne cessait de la menacer. «Le jour de notre mêlée, elle m'a surprise avant de me blesser avec une lame. Mais, je ne l'ai pas blessée. C'est elle qui s'est coupée toute seule la main quand elle a su que j'ai déposé une plainte contre elle», a-t-elle martelé. Le procureur a requis l'application de la loi pénale contre Adja Aïda Kane, même si son père et celui de la plaignante ont entamé un règlement à l’amiable. Le tribunal, dans son délibéré, a disqualifié le délit de coups et blessures volontaires en violences et voie de faits avant qu'il ne dispense de peine Adja Aïda Kane qui a été reconnue coupable.
Fatou D. DIONE