Plus belliqueuse que Fatou Kiné Diouf, il n’y en a pas. Au cours d'une bagarre, elle n’a rien trouvé de mieux à faire que d’asséner un coup de couteau à sa sœur. Pour cela, elle risque 3 mois de prison ferme devant le tribunal d'instance de Dakar où elle a comparu hier pour coups et blessures volontaires.
La bagarre entre Fatou Kiné Diouf et sa grande-sœur Ndèye Fatou, aurait pu être fatale pour cette dernière. Car, le coup de couteau qu'elle lui a asséné sur la joue pouvait atterrir sur une autre partie sensible de son corps. Heureusement pour elle, elle s'en est sortie avec une blessure qui lui a occasionné une incapacité temporaire de travail de 8 jours. En effet, Fatou Kiné Diouf, qui est la sœur belliqueuse de cette famille, n'hésite surtout pas à en découdre avec toute personne avec qui elle est en conflit. Ce qui fait que chaque altercation avec un membre de sa famille se solde par des menaces de mort puisqu'elle brandit toujours un couteau.
Le jour des faits, les deux sœurs se sont battues pour des broutilles. Fatou Kiné Diouf avait brandi un couteau pour poignarder Ndèye Fatou, mais elle a été maîtrisée par son époux. Ruminant toujours sa colère, elle a fini par lui asséner un coup sur la joue. Mariée et mère de deux enfants, elle a atterri hier devant le tribunal d'instance de Dakar pour coups et blessures volontaires. La prévenue âgée de 31 ans a révélé devant la barre que c'est sa grande-sœur qui l'a, la première, mordue au doigt. Et elle en a fait de même en la mordant sur la joue.
Parlant du caractère belliqueux de sa petite-sœur, la partie civile Ndèye Fatou Diouf n'a pas réclamé de dédommagement. À côté d'une victime qui a caché sa blessure avec un foulard, le procureur a indiqué que le tribunal a en face de lui une prévenue qui est d’une extrême violence. Il a requis 3 mois de prison ferme contre elle. «À chaque fois qu’elle a un différend avec un membre de sa famille, elle le menace avec un couteau. Il y va de la responsabilité de la justice de refroidir ses ardeurs, sinon elle va commettre l'irréparable», dit-il. Délibéré au 6 mars prochain.
Fatou D. DIONE
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