Un membre du personnel de l’ambassade de France au Sénégal a été interpellé le 12 février à l’aéroport de Roissy. Âgé de 58 ans, il a été mis en examen et placé en détention provisoire. D’après le site français 20minutes qui donne l’information, il échangeait des photos et des vidéos «abominables» d’enfants victimes de viols.
L’Office central pour la répression des violences aux personnes a arrêté samedi 12 février, à l’aéroport de Roissy, un homme qui travaille à l’ambassade de France au Sénégal. D’après les premiers éléments de l’enquête relatés par la presse française, il est accusé d’avoir échangé sur Internet de nombreux fichiers à caractère pédopornographiques. D’après 20minutes qui donne l’information, à l’issue de sa garde à vue, le personnel de l’ambassade, jusqu’ici inconnu des services de police, a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Comment a-t-il été arrêté
Tout est parti du repérage des policiers de la brigade des mineurs de la police judiciaire parisienne. Ces derniers en effet ont remarqué les activités illicites du suspect sur Internet. Ils ont aperçu que l’administrateur réseau échangeait régulièrement et en grande quantité des fichiers mettant en scène des enfants victimes de viol. Ainsi, les enquêteurs qui surveillent les réseaux pair-à-pair ont identifié son adresse IP. Ils alertent très rapidement les policiers. Ces derniers transmettent le dossier à leurs collègues de la Dcpj (Direction centrale de la police judiciaire), précisément aux enquêteurs de l’Ocrvp, vu que les faits ont été commis en dehors de leur juridiction.
Plusieurs chefs d’accusation
Les flics, après enquête, apprennent que l’homme de 58 ans doit rentrer à Paris et son avion doit atterrir à l’aéroport Charles de Gaulle. Dès qu’il pose les pieds, il est interpellé et placé en garde à vue. C’est le 15 février qu’il a été mis en examen des chefs de détention, diffusion, mise à disposition, enregistrement, importation de fichiers à caractère pédopornographique, consultation habituelle de sites à caractère pédopornographique, corruption de mineurs de 15 ans. L’agent d’ambassade a également été placé sous le statut de témoin assisté du chef d’atteinte à la vie privée. Il a été placé en détention provisoire.
L’enquête se poursuit désormais sous l’autorité d’un juge d’instruction. Il est question de savoir si cet homme a pu, lui-même, abuser d’enfants.
Khadidjatou DIAKHATE
L’Office central pour la répression des violences aux personnes a arrêté samedi 12 février, à l’aéroport de Roissy, un homme qui travaille à l’ambassade de France au Sénégal. D’après les premiers éléments de l’enquête relatés par la presse française, il est accusé d’avoir échangé sur Internet de nombreux fichiers à caractère pédopornographiques. D’après 20minutes qui donne l’information, à l’issue de sa garde à vue, le personnel de l’ambassade, jusqu’ici inconnu des services de police, a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Comment a-t-il été arrêté
Tout est parti du repérage des policiers de la brigade des mineurs de la police judiciaire parisienne. Ces derniers en effet ont remarqué les activités illicites du suspect sur Internet. Ils ont aperçu que l’administrateur réseau échangeait régulièrement et en grande quantité des fichiers mettant en scène des enfants victimes de viol. Ainsi, les enquêteurs qui surveillent les réseaux pair-à-pair ont identifié son adresse IP. Ils alertent très rapidement les policiers. Ces derniers transmettent le dossier à leurs collègues de la Dcpj (Direction centrale de la police judiciaire), précisément aux enquêteurs de l’Ocrvp, vu que les faits ont été commis en dehors de leur juridiction.
Plusieurs chefs d’accusation
Les flics, après enquête, apprennent que l’homme de 58 ans doit rentrer à Paris et son avion doit atterrir à l’aéroport Charles de Gaulle. Dès qu’il pose les pieds, il est interpellé et placé en garde à vue. C’est le 15 février qu’il a été mis en examen des chefs de détention, diffusion, mise à disposition, enregistrement, importation de fichiers à caractère pédopornographique, consultation habituelle de sites à caractère pédopornographique, corruption de mineurs de 15 ans. L’agent d’ambassade a également été placé sous le statut de témoin assisté du chef d’atteinte à la vie privée. Il a été placé en détention provisoire.
L’enquête se poursuit désormais sous l’autorité d’un juge d’instruction. Il est question de savoir si cet homme a pu, lui-même, abuser d’enfants.
Khadidjatou DIAKHATE