La vague d’arrestations de manifestants, de membres de la société civile et ou de politiques continue de faire essaimer des plateformes de luttes citoyennes. Après le F24, voici venu «Chemin de la libération». Une plateforme créée pour combattre les arrestations tous azimuts.
C’est dans les locaux de la plateforme «Frapp» que des forces vives du Sénégal ont lancé officiellement la plateforme dénommé «Chemin de la libération». Un mouvement qui réunit les familles de victimes en prison qui sont, selon cette plateforme, plus de 1500 détenus «politiques» qui croupissent dans les geôles du Sénégal.
Face à la presse, ils ont donné l’objectif principal de cette plateforme qui se résume en «la restauration des libertés des citoyens». «Le chemin de la libération ou ‘’Yoonu Péexte’’ englobe une sensibilisation des populations à la vie chère, résultant des politiques défaillantes du régime de Macky Sall ; la libération dans les plus brefs délais et sans condition aucune du président Ousmane Sonko, chef de l'opposition sénégalaise, ainsi que des 1062 autres détenus politiques injustement emprisonnés dans différentes prisons du Sénégal. Certains d'entre eux, en grève de la faim, sont en danger de mort ; Notre ferme exigence de la cessation des cas de torture et de traitements inhumains et dégradants commis sur des citoyens sénégalais par le régime de Macky Sall, qui utilisent nos forces de défense aux côtés de nervis armés ; permettre l'ouverture d'enquêtes transparentes sur les meurtres de citoyens et de traduire les responsables en justice», liste Serigne Modou Bousso, porte-parole du jour de la plateforme qui englobe des membres de la société civile, de partis politiques.
A l’image des autres organismes et plateformes citoyennes, cette nouvelle création a plusieurs missions qu’elle s’est fixées. De la politique aux activités socio-économiques, cette plateforme prend le relais et promet de s’investir sur le terrain pour permettre aux citoyens de vivre en harmonie et la restauration de la démocratie et de la liberté des citoyens détenus en prisons.
Baye Modou SARR