Le ministre de l’Environnement a porté plainte contre un groupe d’individus au commissariat de l’arrondissement de Pikine, par le biais de son avocat Maître Ababacar Cissé. Abdou Karim Sall reproche aux nommés Moussa Seck, principal mis en cause, Libasse Pouye et Salma Guèye d’avoir utilisé la voie électronique pour proférer des menaces et des injures à son encontre. Convoqués hier, les mis en cause ont été placés en garde à vue, sur instruction du parquetier de Pikine/Guédiawaye. Outrés, des jeunes ont envahi le commissariat et menacé de libérer les mis en cause. Des éléments du Groupe d’intervention rapide (Gir) du central de Dakar et ceux du Groupement mobile d’intervention (Gmi) ont été appelés en renfort pour sécurisent les locaux du commissariat.
Le commissariat de police de Pikine a été pris d’assaut hier, par une foule immense qui était venue s’enquérir de l’arrestation des nommés Moussa Seck, Libasse Pouye et Salma Guèye, sur instruction du procureur du département, suite à la lettre-plainte déposée mercredi dernier pour menaces et injures par voie électronique par le ministre de l’Environnement Abdou Karim Sall, via son conseil Me Ababacar Cissé.
Moussa Seck fait un post contre le ministre Abdou Karim Sall, qui dépose une plainte à la gendarmerie de Zone franche
L’affaire a été toutefois gérée en premier lieu par les pandores de la brigade de Mbao, qui avaient été sollicités par le sieur Sall sur les propos «injurieux» tenus contre sa personne par le nommé Moussa Seck. Lequel n’en serait pas à son premier coup. Car, d’après la lettre-plainte adressée aux gendarmes de la Zone franche industrielle par l’ancien Directeur général de l’Artp, le sieur Seck avait écrit un mail salace à l’encontre de celui-ci à la veille de la fête de la Tabaski. Il aurait menacé et jeté en pâture le ministre de la République. Convoqué à la brigade de gendarmerie à l’époque, il aurait été mis en demeure.
Le post : «des gens comme Abdou Karim Sall ne méritent pas de la crédibilité. «Unku nakk sooko bëgee rayy, bopp bi ngay décapiter»
Mais, après le post désobligeant de Seck contre le ministre, soufflent nos sources, des internautes lui ont emboîté le pas et se sont défoulés comme pas permis sur le ministre Sall. Ils ont fait des commentaires très orduriers et débité des menaces de mort contre Abdou Karim Sall. Allant même jusqu’à assimiler celui-ci à un gecko. Moussa Seck a écrit en effet dans son post incendiaire ceci : «des gens comme Abdou Karim Sall ne méritent pas de la crédibilité. «Unku nakk sooko bëgee rayy, bopp bi ngay décapiter».
Seck avoue et dit faire déjà l’objet d’une plainte et mise en demeure à la gendarmerie
Auditionné hier à la police, Moussa Seck, l’auteur de la publication jugée injurieuse, est passé à table. Il précise toutefois à l’intention des flics enquêteurs qu’il faisait déjà l’objet d’une plainte par le ministre de l’Environnement Sall pour les mêmes incriminations pénales au niveau de la brigade de gendarmerie de la Zone franche industrielle de Mbao. «J’avais fait l’objet d’une mise en demeure de la part des gendarmes», a avoué Seck. Il affirme aussi n’avoir pas depuis lors tenu de nouveaux propos injurieux à l’encontre du ministre Sall.
Salma dit avoir oublié son commentaire, Libasse déclare ignorer que Seck attaquait le ministre
Salma Guèye a réfuté les accusations retenues contre sa personne. Elle dit se souvenir certes du post injurieux du sieur Seck contre le ministre, mais elle déclare avoir oublié le contenu de son commentaire sur le post en question. Toutefois, elle dément avoir injurié et menacé Abdou Karim Sall. Quant au nommé Libasse Pouye, il a avoué avoir fait un commentaire sur le post au vitriol de Seck, mais il indique ignorer que celui-ci parlait du ministre de l’Environnement. Fallou Fall a eu plus de chance que les autres mis en cause. Fall n’a pas déféré à la convocation. Raison pour laquelle il n’a pas été mis aux arrêts.
Les mis en cause gardés à vue, l'impressionnant dispositif de la police maintenu pour parer à toute éventualité
Salma Guèye, Libasse Pouye et Moussa Seck sont présentement en garde à vue pour injures publiques et menaces de mort, sur instruction du procureur de la République de Pikine. Sauf retournement de situation, ils risquent de passer le week-end dans le violon de la police avant d’être présentés lundi prochain devant le parquetier. Au moment où nous mettions sous presse (22h), l’impressionnant dispositif de la police, constitué d’éléments du Groupe d’intervention rapide (Gir) et de ceux du Groupement mobile d’intervention, était encore en place. D’autant que des gens menaçaient d’entrer dans le commissariat et de faire libérer les mis en cause.
Vieux Père NDIAYE
Le commissariat de police de Pikine a été pris d’assaut hier, par une foule immense qui était venue s’enquérir de l’arrestation des nommés Moussa Seck, Libasse Pouye et Salma Guèye, sur instruction du procureur du département, suite à la lettre-plainte déposée mercredi dernier pour menaces et injures par voie électronique par le ministre de l’Environnement Abdou Karim Sall, via son conseil Me Ababacar Cissé.
Moussa Seck fait un post contre le ministre Abdou Karim Sall, qui dépose une plainte à la gendarmerie de Zone franche
L’affaire a été toutefois gérée en premier lieu par les pandores de la brigade de Mbao, qui avaient été sollicités par le sieur Sall sur les propos «injurieux» tenus contre sa personne par le nommé Moussa Seck. Lequel n’en serait pas à son premier coup. Car, d’après la lettre-plainte adressée aux gendarmes de la Zone franche industrielle par l’ancien Directeur général de l’Artp, le sieur Seck avait écrit un mail salace à l’encontre de celui-ci à la veille de la fête de la Tabaski. Il aurait menacé et jeté en pâture le ministre de la République. Convoqué à la brigade de gendarmerie à l’époque, il aurait été mis en demeure.
Le post : «des gens comme Abdou Karim Sall ne méritent pas de la crédibilité. «Unku nakk sooko bëgee rayy, bopp bi ngay décapiter»
Mais, après le post désobligeant de Seck contre le ministre, soufflent nos sources, des internautes lui ont emboîté le pas et se sont défoulés comme pas permis sur le ministre Sall. Ils ont fait des commentaires très orduriers et débité des menaces de mort contre Abdou Karim Sall. Allant même jusqu’à assimiler celui-ci à un gecko. Moussa Seck a écrit en effet dans son post incendiaire ceci : «des gens comme Abdou Karim Sall ne méritent pas de la crédibilité. «Unku nakk sooko bëgee rayy, bopp bi ngay décapiter».
Seck avoue et dit faire déjà l’objet d’une plainte et mise en demeure à la gendarmerie
Auditionné hier à la police, Moussa Seck, l’auteur de la publication jugée injurieuse, est passé à table. Il précise toutefois à l’intention des flics enquêteurs qu’il faisait déjà l’objet d’une plainte par le ministre de l’Environnement Sall pour les mêmes incriminations pénales au niveau de la brigade de gendarmerie de la Zone franche industrielle de Mbao. «J’avais fait l’objet d’une mise en demeure de la part des gendarmes», a avoué Seck. Il affirme aussi n’avoir pas depuis lors tenu de nouveaux propos injurieux à l’encontre du ministre Sall.
Salma dit avoir oublié son commentaire, Libasse déclare ignorer que Seck attaquait le ministre
Salma Guèye a réfuté les accusations retenues contre sa personne. Elle dit se souvenir certes du post injurieux du sieur Seck contre le ministre, mais elle déclare avoir oublié le contenu de son commentaire sur le post en question. Toutefois, elle dément avoir injurié et menacé Abdou Karim Sall. Quant au nommé Libasse Pouye, il a avoué avoir fait un commentaire sur le post au vitriol de Seck, mais il indique ignorer que celui-ci parlait du ministre de l’Environnement. Fallou Fall a eu plus de chance que les autres mis en cause. Fall n’a pas déféré à la convocation. Raison pour laquelle il n’a pas été mis aux arrêts.
Les mis en cause gardés à vue, l'impressionnant dispositif de la police maintenu pour parer à toute éventualité
Salma Guèye, Libasse Pouye et Moussa Seck sont présentement en garde à vue pour injures publiques et menaces de mort, sur instruction du procureur de la République de Pikine. Sauf retournement de situation, ils risquent de passer le week-end dans le violon de la police avant d’être présentés lundi prochain devant le parquetier. Au moment où nous mettions sous presse (22h), l’impressionnant dispositif de la police, constitué d’éléments du Groupe d’intervention rapide (Gir) et de ceux du Groupement mobile d’intervention, était encore en place. D’autant que des gens menaçaient d’entrer dans le commissariat et de faire libérer les mis en cause.
Vieux Père NDIAYE