Entre le ministre Oumar Guèye et le maire de Bambilor Ndiagne Diop, le fossé est profond. En effet, bien qu’ils soient tous les deux du parti présidentiel, l’adversité entre ces deux maires a refait surface à l’hémicycle lors du vote du budget du ministère des Collectivités territoriales. En effet, Ndiagne Diop accuse le ministre d’avoir, entre autres, revu considérablement à la baisse la contribution économique locale de sa commune.
Le passage du ministre des Collectivités territoriales devant les députés a été une occasion pour le maire de Bambilor, Ndiagne Diop, de solder ses comptes avec son frère-ennemi de ministre de tutelle et non moins maire de Sangalkam. En effet, revenant sur la Contribution économique locale (Cel) mise en place pour renforcer la fiscalité locale, Ndiagne Diop considère que la Cel de sa commune a enregistré une baisse de l’ordre de 54% par rapport à la Cel de 2019, au moment où, dit-il, la valeur locative de Bambilor en 2020 a augmenté. Une démarche de la part du ministre Oumar Guèye qu’il ne comprend pas. En tout cas, il est persuadé que si le maire de Sangalkam n’était pas ministre des Collectivités territoriales, cette situation n’allait pas avoir lieu. Et, ces agents, se désole-t-il de constater, sont toujours payés par le budget de la commune de Bambilor. Face à ces attaques, le député Abdou Aziz Diop a proposé au ministre Oumar Guèye d’inviter le maire de Bambilor pour lever les équivoques et fumer le calumet de la paix.
Cependant, de l’avis du ministre Oumar Guèye, il n’y a pas eu de disparités dans la répartition des fonds de la Cel. «Ce n’est pas le ministre des Collectivités qui procède à la répartition de la Cel. Les fonds sont alloués aux collectivités territoriales en fonction d’un certain nombre de paradigmes», rapporte le ministre des Collectivités territoriales.
Poursuivant, il est revenu sur le découpage de Sangalkam en 2011 qui, dit-il, n’avait obéi à aucune logique spatiale, ni économique. Sangalkam, après ce découpage, s’était retrouvé, dit-il, avec moins de 2 km² pour une ancienne communauté rurale de 195 km². «Le Président Macky Sall a pris la décision de corriger tous ces impairs. A vrai dire, il n’y a pas eu redécoupage, mais une correction qui redonne à Sangalkam 52 km² et Bambilor 57 km². Donc, il y a redistribution spatiale de toute cette zone avec Tivaouane Peulh, Niague et Jaxaay qui se retrouvent rattachés à Keur Massar. Désormais, dit-il, la commune est viable et peut porter des projets de développement grâce au Président Macky Sall.
M. CISS
Le passage du ministre des Collectivités territoriales devant les députés a été une occasion pour le maire de Bambilor, Ndiagne Diop, de solder ses comptes avec son frère-ennemi de ministre de tutelle et non moins maire de Sangalkam. En effet, revenant sur la Contribution économique locale (Cel) mise en place pour renforcer la fiscalité locale, Ndiagne Diop considère que la Cel de sa commune a enregistré une baisse de l’ordre de 54% par rapport à la Cel de 2019, au moment où, dit-il, la valeur locative de Bambilor en 2020 a augmenté. Une démarche de la part du ministre Oumar Guèye qu’il ne comprend pas. En tout cas, il est persuadé que si le maire de Sangalkam n’était pas ministre des Collectivités territoriales, cette situation n’allait pas avoir lieu. Et, ces agents, se désole-t-il de constater, sont toujours payés par le budget de la commune de Bambilor. Face à ces attaques, le député Abdou Aziz Diop a proposé au ministre Oumar Guèye d’inviter le maire de Bambilor pour lever les équivoques et fumer le calumet de la paix.
Cependant, de l’avis du ministre Oumar Guèye, il n’y a pas eu de disparités dans la répartition des fonds de la Cel. «Ce n’est pas le ministre des Collectivités qui procède à la répartition de la Cel. Les fonds sont alloués aux collectivités territoriales en fonction d’un certain nombre de paradigmes», rapporte le ministre des Collectivités territoriales.
Poursuivant, il est revenu sur le découpage de Sangalkam en 2011 qui, dit-il, n’avait obéi à aucune logique spatiale, ni économique. Sangalkam, après ce découpage, s’était retrouvé, dit-il, avec moins de 2 km² pour une ancienne communauté rurale de 195 km². «Le Président Macky Sall a pris la décision de corriger tous ces impairs. A vrai dire, il n’y a pas eu redécoupage, mais une correction qui redonne à Sangalkam 52 km² et Bambilor 57 km². Donc, il y a redistribution spatiale de toute cette zone avec Tivaouane Peulh, Niague et Jaxaay qui se retrouvent rattachés à Keur Massar. Désormais, dit-il, la commune est viable et peut porter des projets de développement grâce au Président Macky Sall.
M. CISS