Dans son fief de Thiès, où il a ouvert sa campagne électorale, Idrissa Seck a rompu avec sa promesse faite le 23 décembre dernier de ne plus jamais critiquer le Président Macky Sall, qu’il promet de battre dès le premier tour. Espérant le soutien du Pds, le candidat de la coalition Idy2019 a fait les yeux doux à son ancien maitre en politique, Me Abdoulaye Wade, qu’il « élève au rang de symbole national».
Deux tours d’horloge. C’est ce qu’il a fallu à Idrissa Seck pour rallier l’entrée de Thiès à la Promenade des Thiessois, lieu ayant accueilli son meeting d’ouverture pour la campagne présidentielle en vue de l’élection du 24 février prochain. Un fait qui illustre à suffisance la forte mobilisation des «Orange» dans le fief de leur mentor. Une fois sur le lieu du rassemblement, le candidat Idrissa Seck a pris la parole depuis sa voiture, faute de pouvoir continuer jusqu’à la tribune. Une prise de parole aussitôt accompagnée de coups sur le président-candidat Macky Sall. «Quand on quittait Dakar, ce soir, les premières populations qui nous ont accueilli l’ont fait sur la Vdn. Elles l’ont fait en déplorant les difficultés qu’elles sont en train de vivre avec la coupure d’eau qui frappe Dakar et sa banlieue depuis quelques jours. Ce qui me pousse à croire qu’un gouvernement qui n’est pas capable de donner de l’eau à sa population, ne peut et ne doit promettre rien d’autre à cette population. Sinon, ça ne serait que tromperie», a-t-il commencé par dire. «le président de l’Apr est le premier président de la République de l’histoire politique du Sénégal à ne faire qu’un seul mandat» Avant de poursuivre pour saluer la forte mobilisation des siens. «En arrivant, j’ai vu des médecins marcher, j’ai vu des militaires marcher, j’ai vu des enseignants et des étudiants marcher, j’ai vu des femmes marcher, j’ai vu des jeunes marcher, j’ai vu des personnes du troisième âge marcher. Et ils ont tous marché en criant : ‘’nous en avons assez du régime actuel’’», magnifie l’ancien Premier ministre, qui en déduit que les carottes sont cuites pour Macky Sall. «J’en ai déduit que le président de l’Apr est le premier président de la République de l’histoire politique du Sénégal à ne faire qu’un seul mandat.
Il est aussi le premier président sortant à être battu dès le premier tour», dit-il. «On ne dirige pas un peuple comme le Sénégal par la force et le ‘’niangal’» Dans une Promenade des Thiessois pleine comme un œuf, Idrissa Seck, dans son boubou blanc et depuis sa voiture, a enchainé les diatribes envers le président sortant. Il l’accuse de magouiller pour se maintenir au pouvoir. «Ils avaient fini de peaufiner leur stratégie, croyant que c’est ce qui devrait empêcher leur chute. Mais ils ne peuvent échapper à la chute, parce que, contrairement à ce qu’ils pensent, ils n’ont pas à faire avec la classe politique. Celui avec qui ils ont à faire, c’est le peuple sénégalais. En réalité, c’est au peuple du Sénégal que Macky Sall a fait du tort», explique le président de Rewmi. Mais, c’est parce que, croit-il savoir, «Macky Sall n’a pas eu la culture et la sagesse de comprendre qu’être président de la République du Sénégal exige de la hauteur, de la sagesse, de la mansuétude, de la bonté envers les populations». «On ne dirige pas un peuple comme le Sénégal par la force et le ‘’niangal’’. On dirige un peuple comme le Sénégal par la culture, par la miséricorde, par la générosité et par la capacité de pardonner», cogne-t-il encore, lui reprochant de s’être sauvagement attaqué à l’ancien Président Abdoulaye Wade. «En attaquant, aussi sauvagement qu’il l’a fait, le Président Abdoulaye Wade qui lui a tout donné, il a manqué de comprendre que le peuple sénégalais ne tolère pas que l’on touche à ses symboles. En agressant judiciairement ses adversaires, il n’a pas compris que le peuple sénégalais ne tolère pas l’injustice. En mettant à genoux notre système éducatif, notre système de santé, en accaparant l’économie du pays au service de sa dynastie Faye-Sall, il n’a pas compris que le peuple sénégalais ne tolère pas ça. Il aurait pu tous nous emprisonner, il aurait pu tous nous éliminer par des manigances et des manœuvres de parrainage. Mais s’il en restait un seul, celui-là le battrait, parce que le peuple veut s’opposer clairement à la poursuite de sept années de souffrance, qui ont vu des étudiants et des élèves régulièrement en grève, des enseignants privés de leur avancement, un système de santé ruiné».
«Nous devons éviter au Sénégal de gaspiller son argent dans l’organisation d’un deuxième tour» Pour toutes ces raisons, Idrissa Seck croit fermement à ses chances pour une victoire dès le premier tour.
«Je pense que la première économie budgétaire que nous devons faire, c’est d’éviter au Sénégal de gaspiller son argent dans l’organisation d’un deuxième tour, parce que le peuple peut résoudre le problème dès le 24 février», dit-il. Idrissa Seck de révéler que «c’est arrivé à un niveau où les partenaires économiques du Sénégal le bousculent pour le redressement de la situation. Il leur demande de lui donner du temps jusqu’après l’élection présidentielle. Et que, à partir de là, il fera tout ce que les partenaires lui demanderont en termes d’augmentation des prix des denrées… il a fini de confier toute l’économie de notre pays à des étrangers, laissant en rade les fils du Sénégal, sans emploi», critique-t-il.
Sidy Djimby NDAO (Envoyé spécial)
Deux tours d’horloge. C’est ce qu’il a fallu à Idrissa Seck pour rallier l’entrée de Thiès à la Promenade des Thiessois, lieu ayant accueilli son meeting d’ouverture pour la campagne présidentielle en vue de l’élection du 24 février prochain. Un fait qui illustre à suffisance la forte mobilisation des «Orange» dans le fief de leur mentor. Une fois sur le lieu du rassemblement, le candidat Idrissa Seck a pris la parole depuis sa voiture, faute de pouvoir continuer jusqu’à la tribune. Une prise de parole aussitôt accompagnée de coups sur le président-candidat Macky Sall. «Quand on quittait Dakar, ce soir, les premières populations qui nous ont accueilli l’ont fait sur la Vdn. Elles l’ont fait en déplorant les difficultés qu’elles sont en train de vivre avec la coupure d’eau qui frappe Dakar et sa banlieue depuis quelques jours. Ce qui me pousse à croire qu’un gouvernement qui n’est pas capable de donner de l’eau à sa population, ne peut et ne doit promettre rien d’autre à cette population. Sinon, ça ne serait que tromperie», a-t-il commencé par dire. «le président de l’Apr est le premier président de la République de l’histoire politique du Sénégal à ne faire qu’un seul mandat» Avant de poursuivre pour saluer la forte mobilisation des siens. «En arrivant, j’ai vu des médecins marcher, j’ai vu des militaires marcher, j’ai vu des enseignants et des étudiants marcher, j’ai vu des femmes marcher, j’ai vu des jeunes marcher, j’ai vu des personnes du troisième âge marcher. Et ils ont tous marché en criant : ‘’nous en avons assez du régime actuel’’», magnifie l’ancien Premier ministre, qui en déduit que les carottes sont cuites pour Macky Sall. «J’en ai déduit que le président de l’Apr est le premier président de la République de l’histoire politique du Sénégal à ne faire qu’un seul mandat.
Il est aussi le premier président sortant à être battu dès le premier tour», dit-il. «On ne dirige pas un peuple comme le Sénégal par la force et le ‘’niangal’» Dans une Promenade des Thiessois pleine comme un œuf, Idrissa Seck, dans son boubou blanc et depuis sa voiture, a enchainé les diatribes envers le président sortant. Il l’accuse de magouiller pour se maintenir au pouvoir. «Ils avaient fini de peaufiner leur stratégie, croyant que c’est ce qui devrait empêcher leur chute. Mais ils ne peuvent échapper à la chute, parce que, contrairement à ce qu’ils pensent, ils n’ont pas à faire avec la classe politique. Celui avec qui ils ont à faire, c’est le peuple sénégalais. En réalité, c’est au peuple du Sénégal que Macky Sall a fait du tort», explique le président de Rewmi. Mais, c’est parce que, croit-il savoir, «Macky Sall n’a pas eu la culture et la sagesse de comprendre qu’être président de la République du Sénégal exige de la hauteur, de la sagesse, de la mansuétude, de la bonté envers les populations». «On ne dirige pas un peuple comme le Sénégal par la force et le ‘’niangal’’. On dirige un peuple comme le Sénégal par la culture, par la miséricorde, par la générosité et par la capacité de pardonner», cogne-t-il encore, lui reprochant de s’être sauvagement attaqué à l’ancien Président Abdoulaye Wade. «En attaquant, aussi sauvagement qu’il l’a fait, le Président Abdoulaye Wade qui lui a tout donné, il a manqué de comprendre que le peuple sénégalais ne tolère pas que l’on touche à ses symboles. En agressant judiciairement ses adversaires, il n’a pas compris que le peuple sénégalais ne tolère pas l’injustice. En mettant à genoux notre système éducatif, notre système de santé, en accaparant l’économie du pays au service de sa dynastie Faye-Sall, il n’a pas compris que le peuple sénégalais ne tolère pas ça. Il aurait pu tous nous emprisonner, il aurait pu tous nous éliminer par des manigances et des manœuvres de parrainage. Mais s’il en restait un seul, celui-là le battrait, parce que le peuple veut s’opposer clairement à la poursuite de sept années de souffrance, qui ont vu des étudiants et des élèves régulièrement en grève, des enseignants privés de leur avancement, un système de santé ruiné».
«Nous devons éviter au Sénégal de gaspiller son argent dans l’organisation d’un deuxième tour» Pour toutes ces raisons, Idrissa Seck croit fermement à ses chances pour une victoire dès le premier tour.
«Je pense que la première économie budgétaire que nous devons faire, c’est d’éviter au Sénégal de gaspiller son argent dans l’organisation d’un deuxième tour, parce que le peuple peut résoudre le problème dès le 24 février», dit-il. Idrissa Seck de révéler que «c’est arrivé à un niveau où les partenaires économiques du Sénégal le bousculent pour le redressement de la situation. Il leur demande de lui donner du temps jusqu’après l’élection présidentielle. Et que, à partir de là, il fera tout ce que les partenaires lui demanderont en termes d’augmentation des prix des denrées… il a fini de confier toute l’économie de notre pays à des étrangers, laissant en rade les fils du Sénégal, sans emploi», critique-t-il.
Sidy Djimby NDAO (Envoyé spécial)