Depuis l’annonce de la tenue de la plénière dédiée à l’affaire des 94 milliards, ce vendredi, les commentaires vont bon train sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. Si les partisans de Sonko parlent de cabale politique contre leur leader, le camp d’en face évoque une victimisation politique. Dans tous les cas, les députés vont s’entretenir sur le sujet pour donner suite au rapport de la commission d’enquête parlementaire. En ce qui concerne une éventuelle mobilisation, Pastef n’a pas adhéré officiellement à l’appel à manifestation lancé par certains activistes.
Des dizaines de militants, sous le chaud soleil, devant l’immeuble qui abrite le fief du Pastef, une fouille minutieuse aux entrées de l’immeuble, c’est le décor qui a campé hier la devanture de la permanence du Pastef où se tenait la conférence de presse de leur leader. Secondé par Guy Marius Sagna, Birame Soulèye Diop, l’administrateur du parti a dû présider la rencontre, en l’absence de Sonko qui devait être entendu par le Doyen des juges au même moment, au tribunal. Pour M. Diop, «depuis cinq ans, Ousmane Sonko est le politicien le plus insulté, le plus épié, le plus surveillé. Il est le plus détesté de la sphère politique au Sénégal», souligne-t-il d’emblée.
«Sonko ne plaidera pas devant l’Assemblée encore moins devant la presse, il ne parlera que devant le juge»
Faisant la genèse de la fameuse affaire des 94 milliards, l’administrateur du Pastef soutient qu’après huit mois d’enquête, où une bande organisée a voulu prendre en otage la famille Ndoye en voulant se faire de l’argent sans suer, Ousmane Sonko a saisi l’Inspection générale d’Etat (l’Ige) ainsi que la justice par le biais du procureur et le Doyen des juges d’instruction, pour attirer leur attention sur un présumé délit de détournement de derniers publics. L’inspecteur des Impôts et Domaines regrette ainsi que deux années se soient écoulées et que rien de concret n’ait été fait par rapport à cette histoire de 94 milliards. «De faux avocats, des trompeurs de la République sont partout en train de plaider une cause, sans qu’ils n’osent aller devant le juge. Nous leur donnons rendez-vous devant le juge, parce que le président Sonko ne plaidera pas devant l’Assemblée nationale, encore moins devant la presse. Il ne plaidera que devant le juge», précise-t-il. Selon Birame Soulèye, il faut malheureusement reconnaître qu’au Sénégal, «nous avons un pouvoir, des gens élus par le peuple et qui ont décidé d’être éternellement des traitres contre ce peuple», fulmine M. Diop, qui estime que «ce sont ces même personnes qui ont décidé d’ouvrir une commission d’enquête sur cette affaire de 94 milliards, pour blanchir un des leurs, s’attaquer à un citoyen honnête en oubliant que 108 milliards ont disparu de La Poste, 500 millions ont disparu du budget, 400 millions ont disparu de l’Ipres, les 29 milliards du Prodac, les 35 milliards pour des titres fonciers et la liste est loin d’être exhaustive», révèle-t-il.
«Ils veulent une mise à mort d’un adversaire politique gênant, mais ils sauront que s’attaquer à l’espoir de millions de Sénégalais ne restera pas impuni»
Birame Souleye Diop soutient que les députés du peuple ne sont pas intéressés par tous ces couacs financiers, et c’est alors qu’ils ont créé une commission d’enquête parlementaire pour établir leur vérité. A l’en croire, dans cette commission d’enquête parlementaire, il n’y a que les membres de Benno Bokk Yakaar. «Quelle vérité peuvent-ils établir ?», demande-t-il. D’après l’administrateur de Pastef, les détracteurs de Sonko veulent être juge et partie. «Ousmane Sonko et l’ensemble des patriotes du Sénégal veulent un procès en bonne et due forme. Cette histoire est l’occasion pour eux de parler de liquidation politique d’un adversaire politique qui les gêne. Il l’ont chassé de son travail en 2016 et le peuple l’envoie à l’Assemblée nationale lors des législatives, avant de réconforter son choix envers lui avec la présidentielle, en faisant de lui le troisième de la course», dit-il. Maintenant, affirme Birame Soulèye Diop, «ces grands comédiens du vendredi soir veulent enlever cette responsabilité que le peuple a confiée à Ousmane Sonko en l’accusant de diffusion de fausses nouvelles, de diffamation ou encore je ne sais quoi, on en aura le cœur net demain (Ndlr : aujourd’hui) lors de la séance plénière dédiée à l’affaire des 94 milliards». Selon l’inspecteur des Impôts, ils pensent à une mise à mort de l’homme politique le plus valeureux du Sénégal et cela ne marchera pas. «Ils pensent pouvoir nous faire oublier l’histoire du pétrole, du gaz et celui de notre fer qu’ils pensent vendanger. Nous appelons les Sénégalais à faire face à ce complot, à cette instrumentalisation de la justice à des fins de règlement de compte strictement politique, de liquidation d’adversaire politique», dénonce M. Diop. A l’en croire, ce combat n’est pas celui de Ousmane Sonko seulement, c’est le combat de tous les patriotes, tous les démocrates qui se sont affranchis. «La résistance est un devoir et nous allons utiliser l’ensemble des moyens que les lois et les conventions signées par le Sénégal mettent entre nos mains pour nous battre contre ce forfait. Ils veulent une mise à mort d’un adversaire politique gênant, mais ils sauront que s’attaquer à l’espoir de millions de Sénégalais ne restera pas impuni. Le pale visage de notre démocratie prendra un sacré coup, si cela se réalise, mais ça ne sera pas la première fois», déclare M. Diop, qui précise par ailleurs qu’administrativement parlant, Pastef n’appelle pas à la manifestation.
Ndèye Khady D. FALL
Des dizaines de militants, sous le chaud soleil, devant l’immeuble qui abrite le fief du Pastef, une fouille minutieuse aux entrées de l’immeuble, c’est le décor qui a campé hier la devanture de la permanence du Pastef où se tenait la conférence de presse de leur leader. Secondé par Guy Marius Sagna, Birame Soulèye Diop, l’administrateur du parti a dû présider la rencontre, en l’absence de Sonko qui devait être entendu par le Doyen des juges au même moment, au tribunal. Pour M. Diop, «depuis cinq ans, Ousmane Sonko est le politicien le plus insulté, le plus épié, le plus surveillé. Il est le plus détesté de la sphère politique au Sénégal», souligne-t-il d’emblée.
«Sonko ne plaidera pas devant l’Assemblée encore moins devant la presse, il ne parlera que devant le juge»
Faisant la genèse de la fameuse affaire des 94 milliards, l’administrateur du Pastef soutient qu’après huit mois d’enquête, où une bande organisée a voulu prendre en otage la famille Ndoye en voulant se faire de l’argent sans suer, Ousmane Sonko a saisi l’Inspection générale d’Etat (l’Ige) ainsi que la justice par le biais du procureur et le Doyen des juges d’instruction, pour attirer leur attention sur un présumé délit de détournement de derniers publics. L’inspecteur des Impôts et Domaines regrette ainsi que deux années se soient écoulées et que rien de concret n’ait été fait par rapport à cette histoire de 94 milliards. «De faux avocats, des trompeurs de la République sont partout en train de plaider une cause, sans qu’ils n’osent aller devant le juge. Nous leur donnons rendez-vous devant le juge, parce que le président Sonko ne plaidera pas devant l’Assemblée nationale, encore moins devant la presse. Il ne plaidera que devant le juge», précise-t-il. Selon Birame Soulèye, il faut malheureusement reconnaître qu’au Sénégal, «nous avons un pouvoir, des gens élus par le peuple et qui ont décidé d’être éternellement des traitres contre ce peuple», fulmine M. Diop, qui estime que «ce sont ces même personnes qui ont décidé d’ouvrir une commission d’enquête sur cette affaire de 94 milliards, pour blanchir un des leurs, s’attaquer à un citoyen honnête en oubliant que 108 milliards ont disparu de La Poste, 500 millions ont disparu du budget, 400 millions ont disparu de l’Ipres, les 29 milliards du Prodac, les 35 milliards pour des titres fonciers et la liste est loin d’être exhaustive», révèle-t-il.
«Ils veulent une mise à mort d’un adversaire politique gênant, mais ils sauront que s’attaquer à l’espoir de millions de Sénégalais ne restera pas impuni»
Birame Souleye Diop soutient que les députés du peuple ne sont pas intéressés par tous ces couacs financiers, et c’est alors qu’ils ont créé une commission d’enquête parlementaire pour établir leur vérité. A l’en croire, dans cette commission d’enquête parlementaire, il n’y a que les membres de Benno Bokk Yakaar. «Quelle vérité peuvent-ils établir ?», demande-t-il. D’après l’administrateur de Pastef, les détracteurs de Sonko veulent être juge et partie. «Ousmane Sonko et l’ensemble des patriotes du Sénégal veulent un procès en bonne et due forme. Cette histoire est l’occasion pour eux de parler de liquidation politique d’un adversaire politique qui les gêne. Il l’ont chassé de son travail en 2016 et le peuple l’envoie à l’Assemblée nationale lors des législatives, avant de réconforter son choix envers lui avec la présidentielle, en faisant de lui le troisième de la course», dit-il. Maintenant, affirme Birame Soulèye Diop, «ces grands comédiens du vendredi soir veulent enlever cette responsabilité que le peuple a confiée à Ousmane Sonko en l’accusant de diffusion de fausses nouvelles, de diffamation ou encore je ne sais quoi, on en aura le cœur net demain (Ndlr : aujourd’hui) lors de la séance plénière dédiée à l’affaire des 94 milliards». Selon l’inspecteur des Impôts, ils pensent à une mise à mort de l’homme politique le plus valeureux du Sénégal et cela ne marchera pas. «Ils pensent pouvoir nous faire oublier l’histoire du pétrole, du gaz et celui de notre fer qu’ils pensent vendanger. Nous appelons les Sénégalais à faire face à ce complot, à cette instrumentalisation de la justice à des fins de règlement de compte strictement politique, de liquidation d’adversaire politique», dénonce M. Diop. A l’en croire, ce combat n’est pas celui de Ousmane Sonko seulement, c’est le combat de tous les patriotes, tous les démocrates qui se sont affranchis. «La résistance est un devoir et nous allons utiliser l’ensemble des moyens que les lois et les conventions signées par le Sénégal mettent entre nos mains pour nous battre contre ce forfait. Ils veulent une mise à mort d’un adversaire politique gênant, mais ils sauront que s’attaquer à l’espoir de millions de Sénégalais ne restera pas impuni. Le pale visage de notre démocratie prendra un sacré coup, si cela se réalise, mais ça ne sera pas la première fois», déclare M. Diop, qui précise par ailleurs qu’administrativement parlant, Pastef n’appelle pas à la manifestation.
Ndèye Khady D. FALL