Maire de Yoff, qu’il a gagné à toutes les élections, Abdoulaye Diouf Sarr a encore fait une démonstration de force avant-hier samedi. Le ministre de la Santé, meeting à Yoff Ngaparou, ragaillardi par le soutien des habitants de Yoff, a raillé Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Madické Niang. Il n’a épargné que son «ami et frère» Issa Sall, même s’il reconnait qu’il n’a pas, comme les autres, les épaules pour gérer un pays.
C’est un Abdoulaye Diouf Sarr en pleine confiance qui a fait face aux habitants de Yoff Ngaparou, où il tenait un meeting. Encore une fois, le maire de Yoff a réussi le pari de la mobilisation. Le chemin qui menait vers le mausolée de Yoff Layène a refusé du monde. Même le froid glacial n’a pas empêché les habitants de Yoff Ngaparou de soutenir leur mentor qui n’a pas été tendre avec les candidats à l’élection présidentielle. Tout d’abord, il assure que «celui qui sera élu au premier tour, le soir du 24 février, c’est le président Macky Sall». Ensuite, le ministre de la Santé s’est penché sur les candidats qui doivent concourir avec son mentor pour les évaluer. Il commence par Idrissa Seck qu’il n’a pas épargné. «L’un des candidats, le Pds lui avait donné les pleins pouvoirs. Dans l’histoire politique du Sénégal, il fût le Premier ministre le plus puissant. Je vous demande qu’est-ce qu’il a fait pour le Sénégal ? Si, il a fait quelque chose…» dit-il, ses militants excités balance l’affaire des chantiers de Thiès. Abdoulaye Diouf Sarr sourit et continue : «il n’a rien trouvé de mieux à faire que d’enregistrer son patron pour ensuite le porter sur la place publique. Ce qui est indigne d’un homme d’État». S’agissant du candidat Madické Niang, Abdoulaye Diouf Sarr ironise sur le slogan qui suit l’ancien ministre des Affaires étrangères depuis le début de la campagne. «L’autre ne dit qu’une seule chose : ‘’Tocc rajax’’» soutient le ministre de la Santé. Pour ce qui est de Ousmane Sonko, Abdoulaye Diouf Sarr l’assimile à un bambin. «Le troisième, le plus petit, n’a jamais dirigé plus de 30 personnes, il n’a jamais géré un service qui compte 30 personnes, donc il ne pourra pas diriger un pays. C’est impossible !», dit-il. Pour Issa Sall, le ministre de la Santé a fait pédale douce. «Le dernier, mon ami et frère Issa Sall, je ne vais pas parler de lui pour l’amitié qui nous lie» dit-il. Et de poursuivre : «donc, il n’y a qu’un seul candidat valable pour le Sénégal, c’est le candidat Macky Sall et je compte sur vous pour démontrer au président de la République que Yoff lui appartient». Enfin, le ministre de la Santé a souligné que son combat est que «Yoff ait les mêmes résultats que Agnam ou Fatick. C’est ce qui va me réjouir ! car dans la grande coalition Benno Bokk Yakaar, votre fils Abdoulaye Diouf Sarr est l’un des meneurs les plus déterminants, donc notre commune doit jouer une partition importante dans la grande victoire qui se profile le 24 février». Aussi, Abdoulaye Diouf Sarr de proclamer sa fierté de ses origines léboues en empruntant une phrase de Lamine Diack : «j’aime Ngaparou d’un amour qui m’arrache des larmes. Je suis né dans ce village et je suis villageois jusqu’aux ongles, cela veut dire que quels que soient son avenir, son engagement ou son évolution, il ne faut jamais oublier son socle. Le socle sur lequel je suis assis pour avoir des engagements pour mon développement, c’est le socle lébou, oui je suis un Lébou».
Samba THIAM
C’est un Abdoulaye Diouf Sarr en pleine confiance qui a fait face aux habitants de Yoff Ngaparou, où il tenait un meeting. Encore une fois, le maire de Yoff a réussi le pari de la mobilisation. Le chemin qui menait vers le mausolée de Yoff Layène a refusé du monde. Même le froid glacial n’a pas empêché les habitants de Yoff Ngaparou de soutenir leur mentor qui n’a pas été tendre avec les candidats à l’élection présidentielle. Tout d’abord, il assure que «celui qui sera élu au premier tour, le soir du 24 février, c’est le président Macky Sall». Ensuite, le ministre de la Santé s’est penché sur les candidats qui doivent concourir avec son mentor pour les évaluer. Il commence par Idrissa Seck qu’il n’a pas épargné. «L’un des candidats, le Pds lui avait donné les pleins pouvoirs. Dans l’histoire politique du Sénégal, il fût le Premier ministre le plus puissant. Je vous demande qu’est-ce qu’il a fait pour le Sénégal ? Si, il a fait quelque chose…» dit-il, ses militants excités balance l’affaire des chantiers de Thiès. Abdoulaye Diouf Sarr sourit et continue : «il n’a rien trouvé de mieux à faire que d’enregistrer son patron pour ensuite le porter sur la place publique. Ce qui est indigne d’un homme d’État». S’agissant du candidat Madické Niang, Abdoulaye Diouf Sarr ironise sur le slogan qui suit l’ancien ministre des Affaires étrangères depuis le début de la campagne. «L’autre ne dit qu’une seule chose : ‘’Tocc rajax’’» soutient le ministre de la Santé. Pour ce qui est de Ousmane Sonko, Abdoulaye Diouf Sarr l’assimile à un bambin. «Le troisième, le plus petit, n’a jamais dirigé plus de 30 personnes, il n’a jamais géré un service qui compte 30 personnes, donc il ne pourra pas diriger un pays. C’est impossible !», dit-il. Pour Issa Sall, le ministre de la Santé a fait pédale douce. «Le dernier, mon ami et frère Issa Sall, je ne vais pas parler de lui pour l’amitié qui nous lie» dit-il. Et de poursuivre : «donc, il n’y a qu’un seul candidat valable pour le Sénégal, c’est le candidat Macky Sall et je compte sur vous pour démontrer au président de la République que Yoff lui appartient». Enfin, le ministre de la Santé a souligné que son combat est que «Yoff ait les mêmes résultats que Agnam ou Fatick. C’est ce qui va me réjouir ! car dans la grande coalition Benno Bokk Yakaar, votre fils Abdoulaye Diouf Sarr est l’un des meneurs les plus déterminants, donc notre commune doit jouer une partition importante dans la grande victoire qui se profile le 24 février». Aussi, Abdoulaye Diouf Sarr de proclamer sa fierté de ses origines léboues en empruntant une phrase de Lamine Diack : «j’aime Ngaparou d’un amour qui m’arrache des larmes. Je suis né dans ce village et je suis villageois jusqu’aux ongles, cela veut dire que quels que soient son avenir, son engagement ou son évolution, il ne faut jamais oublier son socle. Le socle sur lequel je suis assis pour avoir des engagements pour mon développement, c’est le socle lébou, oui je suis un Lébou».
Samba THIAM