La réforme de l’Administration n’est pas en reste dans les priorités fixées par le Président Macky Sall. «Notre Administration, ancienne et rompue à la tâche, est l’épine dorsale de l’Etat. Elle en assure la stabilité et la continuité, au-delà des changements de gouvernements et de régimes», se félicite le chef de l’Etat, avant de déceler les failles qui plombent l’Administration. «Notre Administration doit épouser les réalités de son temps et s’adapter à ses missions devenues plus nombreuses, plus diversifiées, plus complexes et donc plus exigeantes. Or, dans bien des cas, trop de routine, trop de lenteurs, trop de procédures et de formalités indues continuent d’altérer l’efficacité du service public et la compétitivité de notre économie», révèle le Président Macky Sall, qui définit dans la foulée la touche qu’il compte imprimer à l’administration. «J’ai la ferme intention d’inscrire toutes les actions de l’Etat en mode fast-track. Nous l’avons déjà réussi pour des projets et initiatives majeurs. Il nous faut généraliser ces meilleures pratiques. Quand on aspire à l’émergence et qu’on est tenu par l’impératif du résultat, l’urgence des tâches à accomplir requiert de la diligence dans le travail. Ce qui doit être fait aujourd’hui ne peut être remis à demain. Voilà le cap que j’entends fixer aux équipes qui m’accompagneront dans ce nouvel élan de réformes transformatives», indique le Président nouvellement installé. Pour ce faire, il a annoncé des réformes en profondeur. Lesquelles réformes visent «à simplifier et rationaliser nos structures, réformer nos textes là où c’est nécessaire, et dématérialiser davantage nos procédures et formalités administratives. Dans la continuité du Forum national de l’Administration tenu en avril 2016, il s’agit de moderniser davantage notre système administratif de façon à ce qu’il réponde mieux à ses missions régaliennes de service public et de développement», souligne le chef de l’Etat. Dans cette nouvelle dynamique, il invite les agents de l’Administration à jouer leurs rôles dans cette mutation qualitative. «Je compte saisir l’Assemblée nationale afin qu’elle accompagne les changements dans la gouvernance de l’Exécutif pour un meilleur suivi des politiques publiques», tranche le chef de l’Etat.
M CISS