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Mardi 10 Juin
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Le 03 janvier, date du délibéré du procès en cassation de la caisse d'avance: le suspense sur la candidature de Khalifa Sall prolongé



Le 03 janvier, date du délibéré du procès en cassation de la caisse d'avance: le suspense sur la candidature de Khalifa Sall prolongé
 
Hier, le public a été bien servi lors du procès en cassation du maire de Dakar, Khalifa Sall. L’assistance a assisté à un duel âpre, avec les piques et répliques entre le président de l’audience, les avocats de la défense et les conseils de la ville de Dakar. Indignés, ces derniers ont été lésés par le juge de cassation qui leur a refusé la parole pour des observations. En outre, le juge a pris la ferme décision de rejeter la demande de renvoi formulée par les conseils de Khalifa Sall, qui ont allégué que parmi les 14 pourvois introduits par le maire socialiste, 6 n’ont pas été enrôlés.
 
Hier, à la Cour suprême où se tenait le procès en cassation du maire de Dakar Khalifa Sall et Cie, ses sympathisants à qui l’accès à la salle a été interdit par un dispositif sécuritaire, avaient très tôt assiégé les alentours de ce lieu. Les journalistes aussi étaient interdits d’accès à la salle. Il a fallu que le chargé de communication de la Cour suprême, Mansour Kandji, soit informé de cette situation pour qu’ils soient autorisés à assister aux débats. C’est vers les coups de 10h15mn que le président de la Cour et ses assesseurs ont franchi le seuil de la salle d’audience. D’emblée, le juge a tenu à rassurer toutes les parties prenantes au procès : «Je m’évertuerai à respecter le droit en vertu du pouvoir qui m’est conféré». Et malgré cette précision du président de l’audience, on a assisté à des débats houleux, entre lui, les conseils de l’ex maire de Dakar et ceux de la ville de Dakar. Me François Sarr, coordonnateur du pool des avocats de Khalifa Sall, a été le premier à prendre la parole. Vu que le maire socialiste avait introduit 14 pourvois en cassation et que 6 n’ont pas été enrôlés, ses conseils ont fait des observations là-dessus. L’avocat a alors sollicité le renvoi du procès pour la jonction des dossiers.
Selon Me François Sarr, dès lors qu’il y a plusieurs pourvois, il faudrait les joindre pour avoir un seul arrêt. «Après avoir ordonné la jonction, nous sollicitons le renvoi pour la mise en état des 6 autres pourvois qui ont été formulés par Khalifa Sall. Ce faisant, nous pensons que la demande de renvoi est justifiée», clame Me Sarr. 
Dès que son confrère Ciré Clédor Ly a pris la parole pour faire des observations, il a été coupé net par le juge : «la demande a été clairement étayée par Me François Sarr. De plus, vous avez déposé des écritures», lui dit-il. Me Clédor Ly ne rétorque : «j’interviens pour tout le monde. Et je vous parlerai de textes et du code de procédure pénale», déclare Me Ly, qui poursuit sur la demande de renvoi après ce tiraillement. Estimant que le dossier ne peut manifestement être jugé, il a, à son tour, sollicité le renvoi. 
 
 
Antoine Félix Diome dit niet, le juge de cassation le suit
 
 
 
Des observations que l’agent judiciaire de l’Etat a démontées. Après avoir développé leurs des arguments, Antoine Félix Diome et Me Moussa Felix Sow ont estimé que l’affaire est en état d’être jugée. Reprenant la parole, le juge de cassation a rejeté la demande de renvoi qui a été formulée par la défense, sans pour autant laisser les conseils de la ville de Dakar, qui sont une partie au procès, de faire leurs observations. D’un ton ferme, il martèle : «le juge de la chambre criminelle est là pour la bonne administration de la justice. Aucun texte n’oblige la chambre à renvoyer le dossier. Il est libre d’apprécier. A ce stade, le code de procédure pénale permet à la chambre de prendre une décision insusceptible de recours. Précision faite, je donne la parole à l’Avocat général», fulmine-t-il. Mais, Me Ousseynou Gaye, constitué pour la mairie de Dakar, ne l’a pas laissé faire. Dans tous ses états, il arrache la parole. «Vous ne m’avez pas entendu en tant qu’avocat de la ville de Dakar et vous avez pris une décision», crie Me Gaye, à qui le juge a rétorqué qu’il lui fallait demander la parole. Malgré cette remarque, Me Ousseynou Gaye de poursuivre : «Il y a une parfaite inégalité. Car, nous n’avons pas de micro et de pupitre. De plus, il fallait m’écouter en tant qu’avocat de la ville de Dakar avant de prendre une décision», tonne-t-il. 
Me Ibrahima Diaw abonde dans le même sens et demande au greffier de la Cour de noter sur le plumitif d’audience que le président de la chambre criminelle a rendu une décision de justice sans donner la parole aux avocats de la ville de Dakar. 
 
 
Le juge campe sur sa position, le public rouspète et boude, l’audience suspendue
 
 
 
 
Mes François Sarr, Demba Ciré Bathily interviennent de nouveau sur le renvoi, Me Aliou Cissé demande au juge de se soumettre aux textes. Et malgré la dernière intervention de Me Seydou Diagne, le juge assène : «la décision de non renvoi qui a été prononcée est irréversible. Le renvoi est refusé. Et personne, personne n’obligera la chambre à la changer», lâche le juge, à qui Me Diagne a fait savoir que la Cour se trompe. Face à cette réponse salée servie par le président de la Cour, la salle a commencé à se confondre dans des protestations. Le public, très remonté, commence à bouder l’audience. Et pour faire revenir le calme, la séance a été suspendue, avant qu’elle ne soit reprise dans une salle à moitié pleine.
Fatou D. DIONE 
 


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