L’Alliance pour la transparence des élections (Atel) est assurément une bonne initiative. Sauf que le nombre de ses membres questionne sur leur qualité. On trouvera certainement du tout dans la centaine de partis et de mouvements qui la constituent. De gros calibres ayant déjà goûté aux délices du pouvoir et qui veulent retourner place Soweto, comme d’illustres inconnus qui participent de l’embouteillage du landernau politique. En tout cas, certains pourraient faire comme Niangal en 2012, c’est-à-dire qu’au moment où les uns manifestent et réclament concertation et consensus au gornment, eux iront battre campagne pour convaincre les Sunugaaliens de leur accorder leurs suffrages le 17 novembre. Pour dire qu’il ne faut pas lâcher la proie pour l’ombre. Le temps étant véritablement compté, les responsables de l’Atel devront savoir bien ménager la chèvre et le chou. Aller palabrer avec ces agents de la Dge pour affiner le processus électoral, manifester pour réclamer une transparence intégrale de l’élection, mais surtout aller vers les Sunugaaliens pour leur vendre un projet alternatif crédible. Ce dernier point constituant la quadrature du cercle, puisque parler d’une seule voix ne sera pas une sinécure au sein de ce regroupement hétéroclite.
Waa Ji