C’est dans la tristesse et la consternation que proches, parents, amis et collègues ont assisté, hier, à la levée du corps du journaliste de l’Info, Mamadou Moustapha Sarr à la mosquée de l’Unité 3 des Parcelles-Assainies, avant son enterrement à Touba. Tous ont salué les qualités humaines du défunt. Un homme affable et généreux, un journaliste aguerri, un père et un époux lié à ses enfants et à ses épouses.
L’émotion était vive à la levée du corps de notre confrère Mamadou Moustapha Sarr, hier, à la mosquée de l’Unité 3 des Parcelles Assainies où parents, amis et collègues, consternés par cette disparition soudaine, ont fait le déplacement. Diplômé de la 42e promotion du Cesti, le défunt journaliste était grand reporter du quotidien L’Info et administrateur du site toutinfo.net du groupe Gtim de l’homme d’affaires Mamadou Racine Sy. Avec sa disparition, la presse perd un journaliste expérimenté, courtois et généreux qui a rodé sa plume à l’Info 7, puis à Walf ensuite au Témoin ; avant de rejoindre le quotidien L’As en 2018 et deux ans plus tard, L’Info.
Racine Sy parle d’un homme bon, courtois, qui faisait correctement son travail
Dans cette ambiance de deuil, les témoignages ont été unanimes sur les qualités humaines du défunt. «C’est lui qui a couvert notre dernière manifestation avec Bolloré alors qu’il était souffrant. Je lui avais, par la suite envoyé un message pour lui dire que je te fais signe dans deux jours pour qu’on discute. Malheureusement Dieu en a décidé autrement. On a tous été surpris par cette triste nouvelle, mais c’est la volonté divine. Je retiens de lui un homme bon, courtois, qui faisait correctement son travail. Il me vouait beaucoup d’affection et me considérait comme un grand-frère. Il m’accompagnait dans toutes mes activités en y mettant tout son cœur», témoigne le patron du défunt, Mamadou Racine Sy.
Un professionnel aguerri
Son ancien patron à L’As, Mamadou Thierno Talla a abondé dans le même sens. Mamadou Moustapha Sarr était un homme multidimensionnel. Avant d’être journaliste, il était assistant social à l’Endss. C’était un homme curieux, moderne, très au fait des nouvelles technologies de la communication sur les réseaux sociaux; il était très communicatif. Un professionnel aguerri, un homme jovial qui acceptait tout dans le cadre du cousinage à plaisanterie entre Sérères et Toucouleurs. C’était un homme de bon cœur, qui aimait les débats. C’est pourquoi sa disparition est une grande perte pour nous tous. Sarr était aussi un homme pieux qui ne ratait jamais la prière. Un père de famille qui était très lié à sa famille, à ses épouses, à ses enfants», a assuré l’ancien patron de presse qui n’a pas manqué de prier pour le repos éternel de l’âme de son ancien collaborateur. La mort, dit-il, est toujours douloureuse surtout quand on est à la force de l’âge.
Même son de cloche chez Ibrahima Lissa Faye. «Mamadou Sarr était un homme affable qui était à cheval sur les principes au service de la profession. Un professionnel jusqu’au bout des ongles. Un journaliste respectable et respecté», ajoute le patron de Presafrik qui n’a pas manqué de saluer l’élan de solidarité des journalistes en cette douloureuse circonstance. Un élan de solidarité à poursuivre, dit-il, pour soutenir la famille du défunt. Son jeune frère pleure celui qu’il considère comme la «fierté de la famille». Sarr était un homme généreux, un homme de principe, un travailleur avec beaucoup de qualités humaines. Son oncle El Hadj Dieng et ancien directeur de la comptabilité, le directeur de Publication de L’Info Mbaye Thiandoum et Assane Mbaye, rédacteur en chef ont tous été unanimes sur les qualités humaines du défunt. Les Echos présente ses condoléances les plus attristées à sa famille éplorée, à la presse, et prie le Tout Puissant, dans Son infinie miséricorde, de l’accueillir dans Son paradis.
M. CISS













