Les étudiants orientés dans les établissements privés de Dakar ont battu le macadam ce lundi 5 août 2019. Ces derniers, renvoyés de leurs différents établissements, à cause d’une dette de près de 20 milliards FCFA que l’Etat doit à leurs établissements, ont barré l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar pour réclamer le rétablissement de leurs droits.
Ainsi, ils se sont, pendant deux tours d’horloge, affrontés aux forces de l’ordre qui ont usé de grenades lacrymogènes pour les disperser. Coordonnateur national de la fédération des étudiants orientés dans le privé, Ibrahima Gningue est formel. A l’en croire, ses camarades et lui, sont déterminés à lutter jusqu’au bout pour amener l’Etat à respecter ses engagements. « On est sur le terrain et il en sera ainsi tant que l’Etat ne trouve pas solution à notre problème. On a été orientés dans les instituts privés sans consentement donc, il incombe à l’Etat du Sénégal de respecter l’accord qu’il a signé avec les établissements privés afin que nous puissions étudier sans problème », a expliqué le porte-parole des étudiants. Qui, poursuivant son propos, dénonce un traitement inéquitable entre les étudiants du privé et ceux du public. « Nous sommes laissés à nous-mêmes. Nous ne bénéficions pas des mêmes avantages que les étudiants du privé. On est mal traité. Nous n’avons aucune couverture médicale. En sus, nous n’avons pas accès aux restaurants publics encore moins aux bibliothèques des universités publiques. Or, un étudiant a besoin de se documenter quotidiennement pour valider ses enseignements supérieurs », a décrié le coordonnateur des étudiants.
Ainsi, ils se sont, pendant deux tours d’horloge, affrontés aux forces de l’ordre qui ont usé de grenades lacrymogènes pour les disperser. Coordonnateur national de la fédération des étudiants orientés dans le privé, Ibrahima Gningue est formel. A l’en croire, ses camarades et lui, sont déterminés à lutter jusqu’au bout pour amener l’Etat à respecter ses engagements. « On est sur le terrain et il en sera ainsi tant que l’Etat ne trouve pas solution à notre problème. On a été orientés dans les instituts privés sans consentement donc, il incombe à l’Etat du Sénégal de respecter l’accord qu’il a signé avec les établissements privés afin que nous puissions étudier sans problème », a expliqué le porte-parole des étudiants. Qui, poursuivant son propos, dénonce un traitement inéquitable entre les étudiants du privé et ceux du public. « Nous sommes laissés à nous-mêmes. Nous ne bénéficions pas des mêmes avantages que les étudiants du privé. On est mal traité. Nous n’avons aucune couverture médicale. En sus, nous n’avons pas accès aux restaurants publics encore moins aux bibliothèques des universités publiques. Or, un étudiant a besoin de se documenter quotidiennement pour valider ses enseignements supérieurs », a décrié le coordonnateur des étudiants.