Nous y voilà. Le dialogue national auquel le chef de l’Etat a appelé toutes les forces vives de la nation, au lendemain de sa réélection, a été lancé hier. C’est dans la salle des banquets que le chef de l’Etat a reçu ses hôtes : près de 250 personnalités. Pour son discours d’ouverture, le Président Macky Sall a rassuré les différents acteurs de ce dialogue, avant de designer Famara Ibrahima Sagna comme président du Comité de pilotage du dialogue national.
Au lendemain de sa réélection, le Président Macky Sall avait tendu la main à toutes les forces vives de la nation pour un dialogue national inclusif. Même s’il y a eu quelques réticences, au début, les choses semblent s’améliorer. Le chef de l’Etat a ainsi reçu près de 250 personnalités lors de l’ouverture du dialogue national. Ceci dit, le président de la République, qui présidait les travaux de cette réunion d’ouverture, a soutenu que dans la vie d’une nation, il y a des moments où l’exigence de consensus l’emporte sur les logiques d’appartenance. «J’ai toujours pensé que la démocratie ne saurait ou ne devrait être réduite à la confrontation permanente entre pouvoir et opposition, entre majorité et minorité. Des défis majeurs de paix et de sécurité nous interpellent, dans un contexte mondial et sous-régional fortement menacé par de nouvelles menaces portées par des extrémismes violents et déstabilisateurs tels le terrorisme et diverses activités illicites qui n’épargnent aucun pays», déclare d’emblée le Président Sall. A l’en croire, il importe ainsi, pour les intérêts supérieurs de la nation, de construire l’espace d’un consensus national sur les grandes questions qui rythment la marche de notre nation vers un destin de paix, de sécurité et de prospérité. Poursuivant, Macky Sall lance : «j’en appelle à la bonne volonté de toutes les composantes de notre nation, pour bâtir ensemble une gouvernance concertée, sobre ; une démocratie apaisée et une dynamique d’ensemble, sur le chemin de la croissance et de l’équité sociale. Mon ambition et ma détermination pour ce dessein au nom du peuple sénégalais restent intactes».
«Ce dialogue sera ouvert, pluriel, inclusif, libre et surtout constructif»
Invitant les acteurs à faire fi de leurs divergences, le président de la République dira que des progrès ont été faits, certes, dans tous les secteurs, mais il en sera davantage lorsque toutes les forces vives de la nation marchent main dans la main, résolument tournés vers l’avenir, tout en assumant leur diversités, leurs différences et leurs divergences. Selon le chef de l’Etat, l’exercice qui va être entamé va s’inspirer des autres concertations entre les différents secteurs, à la veille de chaque échéance majeure. «C’est une telle démarche que je souhaite perpétuer et enrichir à chaque séquence avec les composantes diverses de notre nation. Ce dialogue sera tout aussi ouvert, pluriel, inclusif, libre et surtout constructif. Son enjeu est d’aboutir à des consensus qui reflètent les intérêts du Sénégal, que l’Etat mettra en œuvre dans le respect des équilibres institutionnels politiques économiques, financiers, sociaux et culturels», affirme le Président Sall.
«faire preuve d’ouverture et d’esprit de dépassement, pour aboutir à des accords féconds»
Pour le chef de l’Etat, dans sa version politique, le dialogue national devra inscrire dans l’agenda l’ensemble du processus électoral, incluant notamment le calendrier électoral, en rapport avec le retour du quinquennat, le parrainage, la procédure et les délais de publication des résultats des élections, le statut de l’opposition et de son chef, le financement des partis politiques. «J’invite l’ensemble des acteurs, pour ces questions, à faire preuve d’ouverture et d’esprit de dépassement, pour aboutir à des accords féconds. Dans le volet social et économique, nous apprécions qu’il y a beaucoup en jeu avec les découvertes minières, pétrolières et gazières. Ce qui place notre pays dans une nouvelle trajectoire de croissance dont il faut consolider les bases», assure le Président Sall. Selon ce dernier, la transparence dans les industries extractives, l’accès du privé national au contenu local dans l’exploitation du pétrole et du gaz, les modalités pratiques d’inclusion de la société civile dans le Cos Petrogaz comme membre, ainsi que la prise en charge, dans le secteur public et le secteur privé, de l’inclusion sociale devraient constituer les axes importants de ce volet. Le dialogue national devra également prendre en charge la question de l’environnement et du cadre de vie. Macky Sall sollicite donc l’engagement patriotique de tous les Sénégalais. La paix et la sécurité, base de toute vie en société et le gage de tout développement pour tous, vont aussi figurer au dialogue national. «Nous avons l’impérieux devoir et la responsabilité historique de construire ici et maintenant le pacte pour porter, indépendamment de nos appartenances politiques, religieuses et confessionnelles, le défi de la paix et de la sécurité dans notre pays. J’en appelle à l’union sacrée autour du Sénégal pour ensemble faire face efficacement au spectre du terrorisme et de l’extrémisme violent en général. Que Dieu nous préserve contre toutes les menaces et contre les forces de déstabilisation», clame le chef de l’Etat, avant d’affirmer qu’il appartiendra à tous les acteurs, sous l’égide du Comité de pilotage du dialogue, d’approfondir ces orientations générales, pour s’accorder autour des termes de référence.
Pour sa vertu et ses qualités d’homme de dialogue, Famara Ibrahima Sagna choisi
Représentatif de toutes les composantes de notre nation, ce Comité de pilotage, d’après Macky Sall, doit être animé par l’esprit qui nous anime tous, c’est-à-dire l’esprit de dépassement, l’engagement patriotique et le souci de trouver des consensus. «J’ai souhaité qu’une personnalité indépendante et consensuelle préside ce comité, afin que tous les acteurs soient rassurés quant à ma volonté de voir cet exercice conduit jusqu’à son terme, avec le maximum de chance d’aboutir à des convergences fortes», dit-il.
«Un peuple n’a pas besoin de crise pour dialoguer»
A en croire le chef de l’Etat, après consultation avec les membres et acteurs politiques, il a choisi, pour sa vertu et ses qualités d’homme de dialogue ayant démontré sa capacité d’être au-dessus des clivages, Famara Ibrahima Sagna. Il est connu dans notre pays pour les immenses services rendus tout au long de sa riche et brillante carrière administrative. M. Sagna m’a semblé particulièrement indiqué et habilité pour coordonner l’animation de cette exercice. «Regardons vers l’avenir et nous atteindrons les lumières promises d’un développement harmonieux et inclusif d’une démocratie ouverte et constructive, d’un destin possible de paix et de sécurité. Nous donnerons ainsi la preuve qu’un peuple n’a pas besoin de crise pour dialoguer», conclut-il.
Ndèye Khady D FALL
Au lendemain de sa réélection, le Président Macky Sall avait tendu la main à toutes les forces vives de la nation pour un dialogue national inclusif. Même s’il y a eu quelques réticences, au début, les choses semblent s’améliorer. Le chef de l’Etat a ainsi reçu près de 250 personnalités lors de l’ouverture du dialogue national. Ceci dit, le président de la République, qui présidait les travaux de cette réunion d’ouverture, a soutenu que dans la vie d’une nation, il y a des moments où l’exigence de consensus l’emporte sur les logiques d’appartenance. «J’ai toujours pensé que la démocratie ne saurait ou ne devrait être réduite à la confrontation permanente entre pouvoir et opposition, entre majorité et minorité. Des défis majeurs de paix et de sécurité nous interpellent, dans un contexte mondial et sous-régional fortement menacé par de nouvelles menaces portées par des extrémismes violents et déstabilisateurs tels le terrorisme et diverses activités illicites qui n’épargnent aucun pays», déclare d’emblée le Président Sall. A l’en croire, il importe ainsi, pour les intérêts supérieurs de la nation, de construire l’espace d’un consensus national sur les grandes questions qui rythment la marche de notre nation vers un destin de paix, de sécurité et de prospérité. Poursuivant, Macky Sall lance : «j’en appelle à la bonne volonté de toutes les composantes de notre nation, pour bâtir ensemble une gouvernance concertée, sobre ; une démocratie apaisée et une dynamique d’ensemble, sur le chemin de la croissance et de l’équité sociale. Mon ambition et ma détermination pour ce dessein au nom du peuple sénégalais restent intactes».
«Ce dialogue sera ouvert, pluriel, inclusif, libre et surtout constructif»
Invitant les acteurs à faire fi de leurs divergences, le président de la République dira que des progrès ont été faits, certes, dans tous les secteurs, mais il en sera davantage lorsque toutes les forces vives de la nation marchent main dans la main, résolument tournés vers l’avenir, tout en assumant leur diversités, leurs différences et leurs divergences. Selon le chef de l’Etat, l’exercice qui va être entamé va s’inspirer des autres concertations entre les différents secteurs, à la veille de chaque échéance majeure. «C’est une telle démarche que je souhaite perpétuer et enrichir à chaque séquence avec les composantes diverses de notre nation. Ce dialogue sera tout aussi ouvert, pluriel, inclusif, libre et surtout constructif. Son enjeu est d’aboutir à des consensus qui reflètent les intérêts du Sénégal, que l’Etat mettra en œuvre dans le respect des équilibres institutionnels politiques économiques, financiers, sociaux et culturels», affirme le Président Sall.
«faire preuve d’ouverture et d’esprit de dépassement, pour aboutir à des accords féconds»
Pour le chef de l’Etat, dans sa version politique, le dialogue national devra inscrire dans l’agenda l’ensemble du processus électoral, incluant notamment le calendrier électoral, en rapport avec le retour du quinquennat, le parrainage, la procédure et les délais de publication des résultats des élections, le statut de l’opposition et de son chef, le financement des partis politiques. «J’invite l’ensemble des acteurs, pour ces questions, à faire preuve d’ouverture et d’esprit de dépassement, pour aboutir à des accords féconds. Dans le volet social et économique, nous apprécions qu’il y a beaucoup en jeu avec les découvertes minières, pétrolières et gazières. Ce qui place notre pays dans une nouvelle trajectoire de croissance dont il faut consolider les bases», assure le Président Sall. Selon ce dernier, la transparence dans les industries extractives, l’accès du privé national au contenu local dans l’exploitation du pétrole et du gaz, les modalités pratiques d’inclusion de la société civile dans le Cos Petrogaz comme membre, ainsi que la prise en charge, dans le secteur public et le secteur privé, de l’inclusion sociale devraient constituer les axes importants de ce volet. Le dialogue national devra également prendre en charge la question de l’environnement et du cadre de vie. Macky Sall sollicite donc l’engagement patriotique de tous les Sénégalais. La paix et la sécurité, base de toute vie en société et le gage de tout développement pour tous, vont aussi figurer au dialogue national. «Nous avons l’impérieux devoir et la responsabilité historique de construire ici et maintenant le pacte pour porter, indépendamment de nos appartenances politiques, religieuses et confessionnelles, le défi de la paix et de la sécurité dans notre pays. J’en appelle à l’union sacrée autour du Sénégal pour ensemble faire face efficacement au spectre du terrorisme et de l’extrémisme violent en général. Que Dieu nous préserve contre toutes les menaces et contre les forces de déstabilisation», clame le chef de l’Etat, avant d’affirmer qu’il appartiendra à tous les acteurs, sous l’égide du Comité de pilotage du dialogue, d’approfondir ces orientations générales, pour s’accorder autour des termes de référence.
Pour sa vertu et ses qualités d’homme de dialogue, Famara Ibrahima Sagna choisi
Représentatif de toutes les composantes de notre nation, ce Comité de pilotage, d’après Macky Sall, doit être animé par l’esprit qui nous anime tous, c’est-à-dire l’esprit de dépassement, l’engagement patriotique et le souci de trouver des consensus. «J’ai souhaité qu’une personnalité indépendante et consensuelle préside ce comité, afin que tous les acteurs soient rassurés quant à ma volonté de voir cet exercice conduit jusqu’à son terme, avec le maximum de chance d’aboutir à des convergences fortes», dit-il.
«Un peuple n’a pas besoin de crise pour dialoguer»
A en croire le chef de l’Etat, après consultation avec les membres et acteurs politiques, il a choisi, pour sa vertu et ses qualités d’homme de dialogue ayant démontré sa capacité d’être au-dessus des clivages, Famara Ibrahima Sagna. Il est connu dans notre pays pour les immenses services rendus tout au long de sa riche et brillante carrière administrative. M. Sagna m’a semblé particulièrement indiqué et habilité pour coordonner l’animation de cette exercice. «Regardons vers l’avenir et nous atteindrons les lumières promises d’un développement harmonieux et inclusif d’une démocratie ouverte et constructive, d’un destin possible de paix et de sécurité. Nous donnerons ainsi la preuve qu’un peuple n’a pas besoin de crise pour dialoguer», conclut-il.
Ndèye Khady D FALL