Les conclusions du certificat de genre de mort délivré par le médecin légiste de l’hôpital réquisitionné en l’espèce dans le but de définir la véritable nature de l’arme du crime, laissent bien croire qu’il s’agit d’un couteau. D’autant que l’arme blanche tachée de sang a été retrouvée et versée dans le dossier d’enquête sous forme de scellés en guise de pièce à conviction. En effet, le rapport de l’autopsie confirme la mort par usage de couteau et parle de décès suite aux «plaies pénétrantes thoraciques et cervicales» avec usage d’objet contondant, tranchant et pointu.
V. P. NDIAYE
Bass Camara inhumé, hier, au cimetière de Pikine
C’est finalement, hier, que les membres de la famille du défunt ont pu obtenir le certificat aux fins d’inhumation de leur proche parent Bassirou Camara, alias Bass Camara. Une foule immense composée de la famille et des amis a accompagné le jeune homme à sa dernière demeure. Bass repose désormais au cimetière musulman de la ville de Pikine de la banlieue dakaroise.
V. P. NDIAYE
La famille du défunt se dit meurtrie et peine à parler à la presse
Les journalistes ont effectué, hier nuit, le déplacement au domicile de la victime et fait le pied de grue pour rien. Alertés du drame, ils ont afflué vers la maison mortuaire pour venir aux nouvelles et essayer de rejouer le film de la boucherie avec des témoins oculaires et autres membres de la famille éplorée. Mais, au final, les proches du défunt n’ont pas pu claquer langue sur le drame. Ils se disent profondément meurtris et peinent à placer mot devant les confrères. Qui étaient contraints de plier bagages pour repartir. Même si certains parmi eux, notamment votre serviteur, ont pu réussir par d’autres canaux à obtenir quelques bribes sur l’affaire.
V. P. NDIAYE
Le présumé meurtrier asocial et inconnu des fichiers de police
Une folle rumeur a couru, hier, dans la banlieue dakaroise, sur le supposé lourd passé carcéral du présumé meurtrier O. Faye. Qui a été vite dépeint comme un redoutable malfaiteur doublé de récidiviste. Même si le jeune maçon de 47 ans est asocial, belliqueux en diable et problématique devant l’Éternel, il n’est pas pour autant connu ou fiché pour des pratiques délictuelles sur les registres des services de police. Ce que les services de la délégation de police judicaire ont confirmé. Toutefois, il se susurre que Faye a eu à poignarder dans le passé des membres de sa famille.
Cependant, du fait de sa nature caractérielle et trempée dans l’acier, rapporte-t-on, le jeune maçon aurait été ‘’déshérité’’ par son papa. Ce qui l’aurait poussé à quitter le cocon familial, niché à Médina Gounass de Guédiawaye, pour aller s’installer récemment dans une maison en location sur les «deux voies de Sahm Notaire», où il vivait en cohabitation avec Ma Aïdara, dont un de ses enfants lui avait d’ailleurs demandé au cours de la dispute de le laisser récupérer de l’argent via les agences de transfert et de retrait pour éponger la supposée dette de 20.000 francs. En vain.
V. P. NDIAYE