
Jusque-tard dans la nuit, aux environs 20 heures passées, les populations continuaient de se frotter aux forces de l’ordre. La raison ? D’après le maire Mahamady Sissoko qui a perdu son propre frère dans les violentes manifestations d’hier, c’est que les gendarmes (malgré son appel à l’endroit des populations pour un retour au calme, Ndlr), continuaient de procéder à des arrestations. D’après le maire, «les gendarmes continuent d’arrêter les gens jusque chez eux». La gendarmerie de Khossanto (Kédougou, est) a arrêté 37 personnes lors des affrontements qui ont éclaté dans cette commune hier et au village de Mama Khono où plusieurs jeunes protestent contre la modification de l’arrêté du préfet du département de Saraya sur le recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée, rapporte le maire. Plus tôt dans la journée, deux personnes ont été tuées. Les corps sans vie ont été déposés à la morgue du centre hospitalier Amath Dansokho de Kédougou et sept blessés ont été admis aux urgences de cette même structure hospitalière. Les autres blessés pris en charge au niveau du service médical de la société minière Endeavour Mining de Sabodala.