L’hôtel Radisson Blu est dans des eaux troubles. Même si rien ne transparaît, un malaise total s’est emparé de cet hôtel. Du côté du personnel, on dénonce les licenciements abusifs, l’absence de syndicat et la pression subie quotidiennement.
Après le King Fahd Palace, c’est aujourd’hui l’hôtel Radisson Blu qui traverse une zone de turbulence. Il se dégage, en effet, de ce fleuron de l’industrie hôtelière du Sénégal, un climat délétère. En effet, les plaintes et réclamations se multiplient dans cet hôtel. Tout d’abord, d’après les informations reçues du côté du personnel, les recrutements dans l’entreprise se font sur la base de recommandations. En effet, d’après un employé de ladite structure, «il existe plusieurs postes qui ne répondent à aucun besoin réel de l’entreprise, mais plutôt à de la complaisance».
De plus, depuis plusieurs années, peste l’employé, les recrutements effectués ne répondent à aucun critère objectif et à aucun besoin réel de l’entreprise.
Intimidation, menace, acharnement et harcèlement
Hormis les recrutements, le personnel se plaint également du traitement qui leur est réservé. «Nous vivons une pression quotidienne. Les employés ne sont pas respectés. Intimidation, menace, acharnement et harcèlement, c’est ce que nous subissons». Ils ne nous respectent pas», nous révèle un autre employé. D’après ce dernier, le nombre de demandes d’explication est exorbitant. «Même avec un retard de 5mn, attends-toi à recevoir une demande. On peut comptabiliser près d’une dizaine de demandes par mois», révèle-t-il.
Avant de poursuivre : «les licenciements, n’en parlons pas. Aucune faute n’est pardonnée, surtout si vous faites partie des cibles de la direction. Il y a quelques mois, une de nos collègues a été renvoyée juste parce qu’elle voulait sortir avec une entrecôte offerte par le cuisinier, qui n’a pourtant pas été sanctionné».
Cette situation fait aujourd’hui que l’entreprise, qui devait être un environnement sain où chacun doit se sentir en sécurité, est devenue un endroit où un malaise profond règne, à tel point que chaque employé fait le minimum dans son travail. «On ne pense même pas à rester au-delà de nos heures de travail. A l’hôtel, l’heure, c’est l’heure. On n’essaye même pas de savoir s’il y a des clients ou pas. Dès que nos 8h sont épuisées, on quitte», laisse-t-il entendre.
Absence de primes et de syndicat
Et malheureusement pour la Direction, les départs se multiplient. «Je ne peux compter, depuis que je suis arrivé, le nombre de personnes qui ont préféré chercher ailleurs. Dès qu’ils voient mieux, ils partent. Certains profitent de leurs congés pour chercher et s’ils trouvent, ils ne reviennent pas. Ils ne prennent même pas la peine d’avertir leurs supérieurs», explique cet employé qui n’a pas voulu préciser son poste.
Les primes, les employés de l’hôtel n’en ont pas, malgré leurs chiffres d’affaires de plusieurs milliards et leurs recettes journalières qui peuvent atteindre la dizaine de millions. «Toutes les maisons hôtelières prévoient des primes pour leurs employés. Mais, chez nous, il ne faut même pas l’espérer. Les acquis sociaux comme par exemple la prime annuelle reversée aux employés au comptant, c’est dans les autres entreprises qu’on l’entend. Et pourtant, les bénéfices sont énormes», soutient un des employés.
Et les employés, n’ont pas où se plaindre ou défendre les intérêts. «Nous n’avons pas de syndicat. Ceux qui ont voulu en mettre en place sont aujourd’hui sur la liste noire des dirigeants. Ils sont renvoyés pour la moindre faute», nous informe-t-on.
Aussi, les employés veulent le départ de la directrice des ressources humaines pour espérer de meilleures conditions de travail. En effet, si l’un des rôles du DRH est de favoriser la concertation et le dialogue social entre les membres du personnel, au Radisson, ceci n’est pas appliqué.«Il ne faut même pas compter sur elle. A chaque fois qu’un employé va se plaindre chez elle, elle lui répond sèchement qu’il n’est pas marié à l’hôtel et qu’il pouvait partir s’il n’est pas content. Elle a quitté un autre hôtel pour venir ici, mais depuis qu’elle est là, les problèmes ne font qu’augmenter».
Sourde oreille
Depuis plusieurs jours, nous tentons de joindre la Directrice des ressources humaines de ladite structure hôtelière. Malheureusement, nos tentatives sont restées vaines. Son assistante que nous avons eue à plusieurs reprises sur le 33 868 33.. affirmait que la DRH était indisponible. Nos multiples relances n’ont pas fait réagir la DRH. Le message envoyé sur sa boite mail professionnelle est resté sans suite.
Khadidjatou DIAKHATE
Après le King Fahd Palace, c’est aujourd’hui l’hôtel Radisson Blu qui traverse une zone de turbulence. Il se dégage, en effet, de ce fleuron de l’industrie hôtelière du Sénégal, un climat délétère. En effet, les plaintes et réclamations se multiplient dans cet hôtel. Tout d’abord, d’après les informations reçues du côté du personnel, les recrutements dans l’entreprise se font sur la base de recommandations. En effet, d’après un employé de ladite structure, «il existe plusieurs postes qui ne répondent à aucun besoin réel de l’entreprise, mais plutôt à de la complaisance».
De plus, depuis plusieurs années, peste l’employé, les recrutements effectués ne répondent à aucun critère objectif et à aucun besoin réel de l’entreprise.
Intimidation, menace, acharnement et harcèlement
Hormis les recrutements, le personnel se plaint également du traitement qui leur est réservé. «Nous vivons une pression quotidienne. Les employés ne sont pas respectés. Intimidation, menace, acharnement et harcèlement, c’est ce que nous subissons». Ils ne nous respectent pas», nous révèle un autre employé. D’après ce dernier, le nombre de demandes d’explication est exorbitant. «Même avec un retard de 5mn, attends-toi à recevoir une demande. On peut comptabiliser près d’une dizaine de demandes par mois», révèle-t-il.
Avant de poursuivre : «les licenciements, n’en parlons pas. Aucune faute n’est pardonnée, surtout si vous faites partie des cibles de la direction. Il y a quelques mois, une de nos collègues a été renvoyée juste parce qu’elle voulait sortir avec une entrecôte offerte par le cuisinier, qui n’a pourtant pas été sanctionné».
Cette situation fait aujourd’hui que l’entreprise, qui devait être un environnement sain où chacun doit se sentir en sécurité, est devenue un endroit où un malaise profond règne, à tel point que chaque employé fait le minimum dans son travail. «On ne pense même pas à rester au-delà de nos heures de travail. A l’hôtel, l’heure, c’est l’heure. On n’essaye même pas de savoir s’il y a des clients ou pas. Dès que nos 8h sont épuisées, on quitte», laisse-t-il entendre.
Absence de primes et de syndicat
Et malheureusement pour la Direction, les départs se multiplient. «Je ne peux compter, depuis que je suis arrivé, le nombre de personnes qui ont préféré chercher ailleurs. Dès qu’ils voient mieux, ils partent. Certains profitent de leurs congés pour chercher et s’ils trouvent, ils ne reviennent pas. Ils ne prennent même pas la peine d’avertir leurs supérieurs», explique cet employé qui n’a pas voulu préciser son poste.
Les primes, les employés de l’hôtel n’en ont pas, malgré leurs chiffres d’affaires de plusieurs milliards et leurs recettes journalières qui peuvent atteindre la dizaine de millions. «Toutes les maisons hôtelières prévoient des primes pour leurs employés. Mais, chez nous, il ne faut même pas l’espérer. Les acquis sociaux comme par exemple la prime annuelle reversée aux employés au comptant, c’est dans les autres entreprises qu’on l’entend. Et pourtant, les bénéfices sont énormes», soutient un des employés.
Et les employés, n’ont pas où se plaindre ou défendre les intérêts. «Nous n’avons pas de syndicat. Ceux qui ont voulu en mettre en place sont aujourd’hui sur la liste noire des dirigeants. Ils sont renvoyés pour la moindre faute», nous informe-t-on.
Aussi, les employés veulent le départ de la directrice des ressources humaines pour espérer de meilleures conditions de travail. En effet, si l’un des rôles du DRH est de favoriser la concertation et le dialogue social entre les membres du personnel, au Radisson, ceci n’est pas appliqué.«Il ne faut même pas compter sur elle. A chaque fois qu’un employé va se plaindre chez elle, elle lui répond sèchement qu’il n’est pas marié à l’hôtel et qu’il pouvait partir s’il n’est pas content. Elle a quitté un autre hôtel pour venir ici, mais depuis qu’elle est là, les problèmes ne font qu’augmenter».
Sourde oreille
Depuis plusieurs jours, nous tentons de joindre la Directrice des ressources humaines de ladite structure hôtelière. Malheureusement, nos tentatives sont restées vaines. Son assistante que nous avons eue à plusieurs reprises sur le 33 868 33.. affirmait que la DRH était indisponible. Nos multiples relances n’ont pas fait réagir la DRH. Le message envoyé sur sa boite mail professionnelle est resté sans suite.
Khadidjatou DIAKHATE