Le colonel Abdourahim Kébé a été bloqué hier au niveau de l’aéroport en voulant se rendre à Ouagadougou. Une affaire qui a fait grand bruit dans les réseaux sociaux et autres sites internet toute la journée. Mais les faits ne se sont pas déroulés comme certains ont voulu le faire croire. La vérité, c’est que le colonel à la retraite Abdourahim Kébé n’avait pas l’autorisation de sortie du juge d’instruction. Il a introduit une requête aux fins d’autorisation mais le document se trouve au niveau du Procureur qui doit donner son avis. Ce qui n’était pas encore fait jusqu’à hier.
Invité à participer à la 16ème Assemblée générale du Réseau libéral, qui doit s’ouvrir aujourd’hui 13 février pour une durée de 48h, à Ouagadougou, le colonel Abdourahim Kébé s’est rendu hier à l’aéroport de Diass pour répondre à l’invitation. Mais, c’était sans compter avec les forces de sécurité de l’aéroport qui avaient reçu instruction de ne pas le laisser quitter le pays. Du coup, le responsable de Rewmi s’est vu confisquer son passeport. Il est ainsi contraint de rester en territoire sénégalais. La nouvelle s’est vite répandue dans tout le pays et des responsables de son parti et lui-même ont annoncé qu’il avait une autorisation du juge d’instruction pour quitter le pays.
Abdourahim Kébé sous contrôle judiciaire
Après investigation, le journal «Les Échos» a appris qu’en réalité, la confiscation de son passeport fait suite, non pas à son interpellation dans l’affaire des licences de pêche, comme on l’a partout annoncé, mais plutôt à la première affaire qui lui avait valu une inculpation par le Doyen des juges d’instruction. Car dans cette procédure où le colonel avait fait un post sur sa page Facebook pour appeler les Sénégalais à la «riposte», le responsable rewmiste avait fait l’objet d’un contrôle judiciaire. C’est dire que dans le principe, il ne devait pas avoir de passeport en sa possession. En conséquence, avant de quitter le pays, il lui faut l’autorisation du magistrat instructeur. Avait-il cette autorisation de sortie ? Des sources bien nichées au palais de justice sont formelles en donnant une réponse négative. En fait, le colonel avait déposé, certes, une requête aux fins d’autorisation de sortie, mais il n’avait pas encore l’ordonnance du Doyen des juges. Le dossier était transmis au parquet et le Procureur n’avait pas jusqu’à hier rendu son avis.
Dans les prochaines heures, l’ordonnance du Doyen des juges pourrait tomber.
Rappelons que le colonel Abdourahim Kébé a eu des démêlés avec la justice après sa sortie sur Facebook au lendemain de la présidentielle. Depuis lors, tous ses faits et gestes sont surveillés. C’est ce qui lui a valu son interpellation dernièrement à Saint-Louis après la manifestation des pêcheurs guet-ndariens. Après son arrestation, le colonel a été relâché tout bonnement, sans qu’aucune procédure ne soit ouverte à son encontre.
Alassane DRAME
Invité à participer à la 16ème Assemblée générale du Réseau libéral, qui doit s’ouvrir aujourd’hui 13 février pour une durée de 48h, à Ouagadougou, le colonel Abdourahim Kébé s’est rendu hier à l’aéroport de Diass pour répondre à l’invitation. Mais, c’était sans compter avec les forces de sécurité de l’aéroport qui avaient reçu instruction de ne pas le laisser quitter le pays. Du coup, le responsable de Rewmi s’est vu confisquer son passeport. Il est ainsi contraint de rester en territoire sénégalais. La nouvelle s’est vite répandue dans tout le pays et des responsables de son parti et lui-même ont annoncé qu’il avait une autorisation du juge d’instruction pour quitter le pays.
Abdourahim Kébé sous contrôle judiciaire
Après investigation, le journal «Les Échos» a appris qu’en réalité, la confiscation de son passeport fait suite, non pas à son interpellation dans l’affaire des licences de pêche, comme on l’a partout annoncé, mais plutôt à la première affaire qui lui avait valu une inculpation par le Doyen des juges d’instruction. Car dans cette procédure où le colonel avait fait un post sur sa page Facebook pour appeler les Sénégalais à la «riposte», le responsable rewmiste avait fait l’objet d’un contrôle judiciaire. C’est dire que dans le principe, il ne devait pas avoir de passeport en sa possession. En conséquence, avant de quitter le pays, il lui faut l’autorisation du magistrat instructeur. Avait-il cette autorisation de sortie ? Des sources bien nichées au palais de justice sont formelles en donnant une réponse négative. En fait, le colonel avait déposé, certes, une requête aux fins d’autorisation de sortie, mais il n’avait pas encore l’ordonnance du Doyen des juges. Le dossier était transmis au parquet et le Procureur n’avait pas jusqu’à hier rendu son avis.
Dans les prochaines heures, l’ordonnance du Doyen des juges pourrait tomber.
Rappelons que le colonel Abdourahim Kébé a eu des démêlés avec la justice après sa sortie sur Facebook au lendemain de la présidentielle. Depuis lors, tous ses faits et gestes sont surveillés. C’est ce qui lui a valu son interpellation dernièrement à Saint-Louis après la manifestation des pêcheurs guet-ndariens. Après son arrestation, le colonel a été relâché tout bonnement, sans qu’aucune procédure ne soit ouverte à son encontre.
Alassane DRAME