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ISSA SALL MOUILLE LES LIMIERS DE TAMBA: « N’eût été la bravoure de nos éléments de sécurité, nous tous, nous allions y passer»



ISSA SALL MOUILLE LES LIMIERS DE TAMBA: « N’eût été la bravoure de nos éléments de sécurité, nous tous, nous allions y passer»
 
 
Les leader de Pur a donné sa version des évènements malheureux de Tambacounda. En conférence de presse, hier, Issa Sall n’a pas mis de gants pour mouiller la police locale et son chef, le commissaire Tamba, à la limite, accusés d’être de connivence avec les assaillants. Pour le candidat, n’eût été la ferme réaction de son service de sécurité, auquel il a rendu hommage, aujourd’hui, lui et beaucoup de membres de son convoi ne seraient plus en vie. Dénonçant le fait que les arrestations ne soient opérées que dans son camp, Issa Sall, qui souhaite que la justice aille jusqu’au bout de cette affaire, brocarde Me Sidiki Kaba, qui s’est empressé de déclarer qu’il va porter plainte contre le Pur.
 
 
 
S’il y quelqu’un qui est en rogne contre les policiers du commissariat central de Tambacounda, c’est bien le professeur Issa Sall, dont le convoi a été attaqué dans ladite localité. Et le candidat du Pur ne met pas de gants, pour mouiller les limiers jusqu’au cou. «Quand on est allé voir la police, ils nous ont demandé de venir avec eux. On a pris nos voitures et on s’est mis en route. Arrivés à hauteur du pont, ils nous ont dit qu’on devait s’arrêter. On a vu surgir des jeunes, des deux côtés. N’eût été la bravoure de nos éléments de sécurité, que je remercie fortement, nous tous, nous allions y passer», note d’emblée le candidat à la présidentielle. Qui enfonce les limiers. «La police n’a rien fait pour nous protéger. On aurait dit même que la police était de mèche avec les jeunes. Parce qu’il n’était que trois (agents) et ils n’ont rien fait (pour les protéger)», soutient Issa Sall. Qui souligne que non seulement les trois policiers n’ont rien tenté contre les assaillants, mais finalement même, c’est sa sécurité qui les protégeait. Et il trouve que c’est grave, si on doit en arriver à ce qu’une sécurité privée se mette à protéger la sécurité publique. 
 
 
«N‘eût été la force de notre sécurité, les forces de l'ordre qu'ils nous donnent maintenant ne servirait qu'à protéger les 3 autres candidats, parce que moi, je ne serai plus là»
 
 
Issa Sall d’ajouter : «partout où nous sommes passés, on a été caillassé, battu. Mais ce n'est qu'à Goudiry qu'on a été pris en charge par la gendarmerie. N‘eût-été la force de notre sécurité, les forces de l'ordre qu'ils nous donnent maintenant ne servirait qu'à protéger les 3 autres candidats, parce que moi, je ne serai plus là». Dans ce sillage, il trouve tardive la décision du ministre de l’Intérieur d’affecter une sécurité (policiers et gendarmes) aux candidats. 
 
 
«Le commissaire m’a dit : faalewumala (je m’en fous de toi)»
 
Ne comprenant pas l’attitude de la police, qui les a retenus au niveau du pont de manière inexplicable, Issa Sall note que, dans une vidéo qu’il a visionnée, il voit même un journaliste s’offusquer auprès de l’inspecteur de police, qui était sur les lieux avant le commissaire, du fait qu’on retienne le convoi depuis une heure. «Tout le monde va voir le film», ajoute-t-il. Mais le commissaire sera plus discourtois que tous ses hommes, selon Issa Sall. «Quand le commissaire et venu, tout est parti en vrille. Il m’a même balancé : ‘’faalewumala’’ (je m’en fous de toi)», raconte-t-il. Et d’ajouter que c’est en ce moment qu’il a compris qu’un «commissaire qui parle de cette manière à un candidat» n’avait pas de bonnes intentions et n’était pas venu pour les protéger. Et ses soupçons se sont vite avérés. «Pire, il a carrément dit : ‘’c’est moi qui ai donné l’ordre que le cortège ne parte pas, tant que je ne sais pas combien de personnes s’y trouvent’’». Dès lors, les assaillants devenant de plus en plus nombreux autour d’eux, Issa Sall dit avoir décidé de rebrousser chemin et de prendre la route de Goudiry. 
 
 
«Ils ont caillassé plus de 10 voitures. Ils ont versé de l’essence sur 4 voitures et y ont mis le feu. Et pourtant, il y avait des gens dans ces voitures. Seul Dieu les a sauvés»
 
Mais ils étaient loin de sortir de l’ornière. «A peine sortis de Tamba, on a vu une (voiture) L200 de couleur blanche, remplie de personnes qu’on a fait descendre près des rails. Il y avait en plus une centaine de moto Djakarta», raconte le candidat du Pur. Qui s’interroge : «Qui leur a dit que nous allons à Goudiry ? Qui a chargé le pick-up de jeunes ?  Qui a acheté l’essence ? Qui connaissait notre itinéraire ?». Face au danger et n’ayant «aucune autre solution» de sortir de l’embuscade, la seule issue, dit Issa Sall, était «de foncer et quitter les lieux». Et les dégâts sur le cortège ont été énormes. «On a caillassé plus de 10 voitures. On n’est pas rentré à Dakar avec une seule voiture qui n’ait été caillassée. Ils ont versé de l’essence sur 4 voitures et y ont mis le feu. Et pourtant, il y avait des gens dans ces voitures. Seul Dieu les a sauvés», explique Sall. Qui ajoute, à propos de l’accident qui a été fatal à un jeune conducteur de Djakarta.  «Il faut noter qu’avec la poussière, la visibilité était presque nulle. C’est dans ces faits qu’un jeune a été heurté. Nous présentons nos condoléances, mais ce sont les gens qui leur ont demandé d’attaquer le cortège qui l’ont tué». 
 
 
 
Issa Sall dénombre 25 personnes arrêtées et s’étonne que les arrestations ne soient faites que du côté du Pur
 
S’agissant des membres de sa sécurité et du convoi qui ont été arrêtés, le leader du Pur souligne qu’ils sont au nombre de 25, au lieu de 24. «Au début, on avait arrêté 27 éléments de ma sécurité. Mais, par la suite, deux d'entre eux ont été libérés, parce qu'ils ont été blessés», explique-t-il. Non sans raconter les conditions rocambolesques dans lesquelles ils ont été arrêtés, à l’entrée de Kidira, par une nuée de gendarmes, à bord d’une vingtaine de voitures, avec des tenues et des armements étonnants. 
 
 
«Ceux qui se précipitent pour porter plainte, qu’ils nous attendent, nous répondrons présent. Rien ne sert de courir»
 
Seulement, Issa Sall ne lâche pas ses hommes qui lui ont sauvé la vie. «Pour les personnes arrêtées, un pool d’avocats a été commis pour les défendre», assène-t-il. Et il ne se fait pas prier, pour dénoncer le fait que c’est seulement du côté de ses partisans qu’il y a eu des arrestations. «Mais on a confiance en notre justice. Et on pense qu’elle ira jusqu’au bout», affirme le leader du Pur. Qui étrille sans le nommer Me Sidiki Kaba, patron de l’Apr à Tamba, qui a vite fait d’annoncer sa décision de traîner le Pur en justice. «Ceux qui se précipitent pour porter plainte, qu’ils nous attendent, nous répondrons présent. Rien ne sert de courir».
 
 
La genèse des affrontements, selon Issa Sall
 
«Quand on est arrivé à Tamba, des gens de Bby ont commencé à agresser un journaliste qui était en train de filmer. Notre devoir était de protéger les journalistes, puisqu’ils faisaient partie de notre délégation. Et c’est ce qu’on a fait. C’est comme ça que les choses se sont passées. Et dans les affrontements, une personne a perdu la vie et d’autres ont été blessées», relate Issa Sall. Qui, encore une fois, présente les condoléances de son parti à la famille du disparu et exprime sa compassion aux blessés. Poursuivant, il souligne que c’est au moment de sortir de l’hôtel, où ils sont arrivés à 3h du matin, qu’ils ont été informés de la situation (bagarre entre sa garde et les jeunes de Bby). Et quand ils s’apprêtaient à prendre leurs voitures pour poursuivre leur campagne, des jeunes ont commencé à leur jeter des pierres. Et en légalistes, le patron du Pur soutient qu’il ont envoyé quelqu’un saisir la gendarmerie, qui leur a fait savoir qu’elle n’a pas compétence dans la commune, qui relève de la compétence de la police. Aussitôt, ils ont saisi le commissariat central. Et la suite on la connait. 
 
 
KHADIDJA DIAKHATÉ ET Mbaye THIANDOUM
 


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