Comme l’a écrit «Libération» dans son édition d’hier, Dieynaba Ndiaye a été arrêtée. C’est d’ailleurs aujourd’hui que la brigade territoriale de la gendarmerie de Keur Massar va la présenter, devant le parquet du Tribunal de grande instance de Pikine/Guédiawaye. Celle-ci serait soupçonnée d’avoir commandité l’incendie criminel au domicile de la militante de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby), Déwoulé Ndiaye, qui est une proche du ministre Aminata Assome Diatta.
Le couperet de Dame-Justice s’abat sur la tête de la militante de Gueum Sa Bopp de Keur Massar Nord, Dieynaba Ndiaye. Qui a été mise aux arrêts sur convocation et placée en garde à vue, puis déférée aujourd’hui au parquet.
C’est au cours de la journée du lundi dernier que Dieynaba a débarqué sur convocation dans les locaux de la brigade de gendarmerie pour se prêter pour la troisième fois à l’exercice de questions-réponses des pandores. Mais, durant le énième interrogatoire, la militante de Gueum Sa Bopp a dégagé toute responsabilité ou implication active ou passive dans l’affaire de l’incendie d’origine criminelle, survenu dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 janvier dernier, vers 1h du matin, au domicile de la militante et proche du ministre Aminata Assome Diatta.
Dieynaba réitère ses propos et dégage toute implication dans l’incendie criminel
La jeune femme a brandi avec véhémence son statut de mère de famille et réaffirmé son incapacité à commettre une telle cruauté bestiale contre des êtres humains comme elle, de surcroit, un enfant de 3 ans comme le petit T. Sall. Elle soutient avoir appris le sinistre en même temps que tout le monde et déclare n’avoir jamais commandité l’incendie chez son adversaire politique Déwoulé Ndiaye. Même si elle reconnaît être passée avec sa caravane de campagne électorale en début de soirée le jour de la tragédie.
Elle se fait inculper sur la base d’indices, notamment, ses audios de menaces de mort
Cependant, eu égard aux différents indices matériels retenus contre la présumée commanditaire, les pandores l’ont inculpée, mise aux arrêts et placée en position de garde à vue. Des indices qui tournent autour de plusieurs audios fuités de leur groupe WhatsApp et dans lesquels Dieynaba, toute haletante et très colérique, fustige avec la rage au ventre les agissements malveillants des nervis supposés appartenir au camp d’Aminata Assome Diatta et jure sur tous ses saints de la réduire en cendres en guise de représailles. Autant de griefs, entre autres, qui ont poussé les hommes en bleu à la soupçonner d’être mêlée au drame, avant de lui notifier son inculpation. Elle serait poursuivie pour menaces, mise en danger de la vie d’autrui, destruction de biens appartenant à autrui, association de malfaiteurs et complicité d’incendie à vocation criminelle, entre autres.
Vieux Père NDIAYE












