La police de la commune de Wakhinane Nimzath de Guédiawaye a procédé, hier, à l’arrestation suivie de garde à vue du propriétaire du pistolet du nom de Djiby Nd. L’agent de La Poste s’est volontairement présenté au poste, avant d’être interrogé sur procès-verbal (Pv) en présence de son avocat. La balle de l’arme à feu en question a été accidentellement fatale, avant-hier, au jeune menuisier métallique nommé Mamadou Diakhaby, alias Papa Diakhaby, 18 ans (voir édition d’hier).
L’enquête préliminaire sur l’affaire du jeune soudeur surnommé Papa Diakhaby avance à grand pas. Mais elle a pris une autre tournure avec l’arrestation du propriétaire de l’arme à feu Djiby Nd.
Quand le guichetier de La Poste a été informé du drame causé par son arme à feu, il s’est rendu, de manière volontaire, au poste de police pour nécessité de l’enquête, en se soumettant aux questions-réponses des flics en charge du dossier. Mais, par souci du respect aux dispositions de l’article 5 du règlement de l’Uemoa, les enquêteurs lui notifient son droit d’assistance à un avocat, avant de procéder à toute forme d’interrogatoire ou d’audition sur procès-verbal. C’est alors qu’il a câblé son conseiller juridique, qui l’a rejoint dare-dare au poste de police pour sacrifier au rituel.
Djiby avoue son port d’arme à feu sans autorisation et se justifie par le convoi de sommes colossales dans son véhicule
Face aux enquêteurs, Djiby a d’abord reconnu être le propriétaire de l’arme à feu et déclare l’avoir acquise auprès d’un ami établi en Europe. Quid de l’autorisation du port d’arme à feu ? Le guichetier de La Poste marque un temps d’arrêt et affirme n’avoir pas pu se procurer le sésame. «Je n’ai pas d’autorisation de port d’arme à feu. J’ai juste acheté le pistolet auprès d’un ami, qui se trouve présentement en Europe», a soutenu le postier devant les policiers. Qui relèvent aussitôt le caractère délictuel du geste de ce dernier et l’interpellent ensuite sur les motivations ou l’impérieuse nécessité de la détention de ladite arme à bord de son véhicule type 4x4 de marque Kia. «Je me suis procuré l’arme à feu car je transporte souvent des sommes colossales dans mon véhicule», a-t-il laissé entendre.
Le guichetier de La Poste a acheté le pistolet auprès d’un ami établi en Europe
Djiby a expliqué que l’arme en question se trouvait bel et bien dans son étui qu’il avait ensuite planqué sous le coussin passager avant de la voiture, au moment de stationner au garage des laveurs de véhicules. Ainsi, en fouillant les coins et recoins de la voiture à laver, le jeune lycéen a dû trouver la planque de l’arme et s’est mis à jouer avec devant le menuisier métallique, qui le filmait et le prenait en photo. Le potache lui a alors braqué le pistolet (tantôt factice, tantôt un briquet) sur la tête et lui a explosé la cervelle à bout portant d’une balle, de manière accidentelle.
La balle est de calibre 22 mm, l’arme type pistolet automatique (Pa) de marque Taurus
La balle qui a froidement tué le jeune menuisier métallique est de calibre 22mm. L’arme à feu est un pistolet automatique (Pa) de marque Taurus. Elle a été retrouvée sur la scène du drame, puis mise sous scellés pour les besoins de l’enquête préliminaire. De la même manière, le véhicule de l’agent de La Poste a été conduit et immobilisé dans les locaux du poste de police. Des indices et autres traces ont été également relevés sur les lieux par les agents de police, histoire de réunir tous les éléments du puzzle et déterminer les circonstances de la tragédie.
Le lycéen déféré pour homicide involontaire par arme à feu ; Djiby pour détention sans autorisation d’arme
Alassane A. Sy, mis en cause, et Djiby Nd, postier, devraient être présentés aujourd’hui ou demain devant le procureur de la République du Tribunal de grande instance de Pikine/Guédiawaye pour respectivement homicide involontaire par arme à feu et détention ou port d’arme à feu sans autorisation de l’autorité administrative, entre autres. Ceci, sauf rebondissements majeurs entrainant une prolongation de délai de garde à vue ou de nouvelles arrestations.
Vieux Père NDIAYE
L’enquête préliminaire sur l’affaire du jeune soudeur surnommé Papa Diakhaby avance à grand pas. Mais elle a pris une autre tournure avec l’arrestation du propriétaire de l’arme à feu Djiby Nd.
Quand le guichetier de La Poste a été informé du drame causé par son arme à feu, il s’est rendu, de manière volontaire, au poste de police pour nécessité de l’enquête, en se soumettant aux questions-réponses des flics en charge du dossier. Mais, par souci du respect aux dispositions de l’article 5 du règlement de l’Uemoa, les enquêteurs lui notifient son droit d’assistance à un avocat, avant de procéder à toute forme d’interrogatoire ou d’audition sur procès-verbal. C’est alors qu’il a câblé son conseiller juridique, qui l’a rejoint dare-dare au poste de police pour sacrifier au rituel.
Djiby avoue son port d’arme à feu sans autorisation et se justifie par le convoi de sommes colossales dans son véhicule
Face aux enquêteurs, Djiby a d’abord reconnu être le propriétaire de l’arme à feu et déclare l’avoir acquise auprès d’un ami établi en Europe. Quid de l’autorisation du port d’arme à feu ? Le guichetier de La Poste marque un temps d’arrêt et affirme n’avoir pas pu se procurer le sésame. «Je n’ai pas d’autorisation de port d’arme à feu. J’ai juste acheté le pistolet auprès d’un ami, qui se trouve présentement en Europe», a soutenu le postier devant les policiers. Qui relèvent aussitôt le caractère délictuel du geste de ce dernier et l’interpellent ensuite sur les motivations ou l’impérieuse nécessité de la détention de ladite arme à bord de son véhicule type 4x4 de marque Kia. «Je me suis procuré l’arme à feu car je transporte souvent des sommes colossales dans mon véhicule», a-t-il laissé entendre.
Le guichetier de La Poste a acheté le pistolet auprès d’un ami établi en Europe
Djiby a expliqué que l’arme en question se trouvait bel et bien dans son étui qu’il avait ensuite planqué sous le coussin passager avant de la voiture, au moment de stationner au garage des laveurs de véhicules. Ainsi, en fouillant les coins et recoins de la voiture à laver, le jeune lycéen a dû trouver la planque de l’arme et s’est mis à jouer avec devant le menuisier métallique, qui le filmait et le prenait en photo. Le potache lui a alors braqué le pistolet (tantôt factice, tantôt un briquet) sur la tête et lui a explosé la cervelle à bout portant d’une balle, de manière accidentelle.
La balle est de calibre 22 mm, l’arme type pistolet automatique (Pa) de marque Taurus
La balle qui a froidement tué le jeune menuisier métallique est de calibre 22mm. L’arme à feu est un pistolet automatique (Pa) de marque Taurus. Elle a été retrouvée sur la scène du drame, puis mise sous scellés pour les besoins de l’enquête préliminaire. De la même manière, le véhicule de l’agent de La Poste a été conduit et immobilisé dans les locaux du poste de police. Des indices et autres traces ont été également relevés sur les lieux par les agents de police, histoire de réunir tous les éléments du puzzle et déterminer les circonstances de la tragédie.
Le lycéen déféré pour homicide involontaire par arme à feu ; Djiby pour détention sans autorisation d’arme
Alassane A. Sy, mis en cause, et Djiby Nd, postier, devraient être présentés aujourd’hui ou demain devant le procureur de la République du Tribunal de grande instance de Pikine/Guédiawaye pour respectivement homicide involontaire par arme à feu et détention ou port d’arme à feu sans autorisation de l’autorité administrative, entre autres. Ceci, sauf rebondissements majeurs entrainant une prolongation de délai de garde à vue ou de nouvelles arrestations.
Vieux Père NDIAYE