
Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (Untj) ne sont vraiment pas contents des autorités, malgré les conséquences lourdes de leur mouvement de trois jours sur le fonctionnement de la justice. Dans un communiqué, les deux organisations dénoncent, ce qu'elles assimilent à un manque de respect. Le gouvernement, disent ces syndicats, n’a pris aucune initiative pour renouer le dialogue, malgré les trois jours de grève. Ils pointent aussi l’inaction des ministères de la Justice et de la Fonction publique. Alors que, d'après leur note, les conséquences de cette grève sont lourdes de conséquences : les justiciables voient leurs procédures retardées, les délais s’allongent, et l’incertitude s’installe. Pour les détenus en attente de jugement, la situation est encore plus dramatique. «Leurs droits fondamentaux sont méprisés », selon les syndicalistes. Ils parlent d'atteinte directe aux principes de justice équitable. « La justice ne peut être rendue sans justice pour ceux qui la font vivre ».