La vidéo des détenus de la prison de Koutal fustigeant la qualité des repas qui leur sont servis est vite devenue virale sur le net. Ainsi, beaucoup de voix se sont élevées pour compatir à leur détresse. L’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus a suivi l’émouvant plaidoyerhier en exigeant une enquête administrative sur la gestion de l’alimentation dans la prison de Koutal. Ibrahima Sall, qui dirige cette association,a aussi dénoncé la discrimination entre les détenus de cette prison et ceux du Camp pénal de Dakar sur le choixdes grâces.
Les remous à la prison de Koutal continuent d’alimenter les débats. Décriant la mauvaise qualité des repas qui leur sont servis, les prisonniers refusent de s’alimenter depuis avant-hier. Selon Asred, «tout est parti du petit-déjeuner qui a été servi tardivement à 12 heures. S’y ajoute le fait que les repas servis sont non seulement insuffisants, mais également pas bien préparés», fait noter Ibrahima Sall,selon qui«l’alimentation ne devrait plus poser de problèmes de quelque nature que ce soit dans la mesure où la ration journalière du détenu est passée de 450 FCfa à aujourd’hui 1152 FCfa soit un bond de 700 FCfa.» L’Asred exige ainsique les responsables de cet incident malheureux soient sévèrement sanctionnés, en demandant l’ouverture d’une enquête administrative sur la gestion de l’alimentation dans cette prison.
Concernant la grâce présidentielle dont bénéficient les détenus à la veille des fêtes, Asred fait remarquer qu’il ya une rupture d’égalité entre les détenus de la prison de Koutal et ceux de Camp pénal de Dakar. «Les détenus déplorent aussi le fait que seuls deux (02) détenus ont bénéficié de la grâce présidentielle sur un nombre de plus de 400. Alors qu’au Camp pénal de Liberté 6, trente-quatre (34) détenus de même catégorie ont pu être graciés. Selon eux, c’est une discrimination et une rupture d’égalité», soutient M. Sall. Pour lui, c’est un fait grave et inacceptable, d’autant plus que c’est arrivé dans une prison ayant un statut de camp pénal où sont transférés les détenus déjà condamnés pour des peines allant de 01 an à 20 ans de réclusion criminelle ou même à la perpétuité. Ces derniers méritent un traitement digne dans la mesure où ils purgent de longues peines. L’Association pour le soutien et la réinsertion social des détenus suggère donc à la Direction des Affaires criminelles et des Grâces (Dacg) de travailler davantage sur cette question, car tous les détenus sont égaux devant la loi. «Au Camp pénal de Dakar, à chaque occasion, par exemple, l’on constate qu’au moins 30 personnes sont libérées. Pour rappel, les deux camps pénaux ont le même statut et les personnes qui y sont incarcérées ont commis pratiquement les mêmes infractions », soutient-il tout en invitant le ministre dela Justice a s’y rendre plus souvent afin de rassurer les détenus et d’encourager le personnel pénitencier.
NdèyeKhady DIOUF
Les remous à la prison de Koutal continuent d’alimenter les débats. Décriant la mauvaise qualité des repas qui leur sont servis, les prisonniers refusent de s’alimenter depuis avant-hier. Selon Asred, «tout est parti du petit-déjeuner qui a été servi tardivement à 12 heures. S’y ajoute le fait que les repas servis sont non seulement insuffisants, mais également pas bien préparés», fait noter Ibrahima Sall,selon qui«l’alimentation ne devrait plus poser de problèmes de quelque nature que ce soit dans la mesure où la ration journalière du détenu est passée de 450 FCfa à aujourd’hui 1152 FCfa soit un bond de 700 FCfa.» L’Asred exige ainsique les responsables de cet incident malheureux soient sévèrement sanctionnés, en demandant l’ouverture d’une enquête administrative sur la gestion de l’alimentation dans cette prison.
Concernant la grâce présidentielle dont bénéficient les détenus à la veille des fêtes, Asred fait remarquer qu’il ya une rupture d’égalité entre les détenus de la prison de Koutal et ceux de Camp pénal de Dakar. «Les détenus déplorent aussi le fait que seuls deux (02) détenus ont bénéficié de la grâce présidentielle sur un nombre de plus de 400. Alors qu’au Camp pénal de Liberté 6, trente-quatre (34) détenus de même catégorie ont pu être graciés. Selon eux, c’est une discrimination et une rupture d’égalité», soutient M. Sall. Pour lui, c’est un fait grave et inacceptable, d’autant plus que c’est arrivé dans une prison ayant un statut de camp pénal où sont transférés les détenus déjà condamnés pour des peines allant de 01 an à 20 ans de réclusion criminelle ou même à la perpétuité. Ces derniers méritent un traitement digne dans la mesure où ils purgent de longues peines. L’Association pour le soutien et la réinsertion social des détenus suggère donc à la Direction des Affaires criminelles et des Grâces (Dacg) de travailler davantage sur cette question, car tous les détenus sont égaux devant la loi. «Au Camp pénal de Dakar, à chaque occasion, par exemple, l’on constate qu’au moins 30 personnes sont libérées. Pour rappel, les deux camps pénaux ont le même statut et les personnes qui y sont incarcérées ont commis pratiquement les mêmes infractions », soutient-il tout en invitant le ministre dela Justice a s’y rendre plus souvent afin de rassurer les détenus et d’encourager le personnel pénitencier.
NdèyeKhady DIOUF