Il s’en est fallu de peu pour que le Pds quitte le Front de résistance national. Sous la houlette des karimistes, un groupe de responsables avait convaincu Abdoulaye Wade de la pertinence de se retirer de la structure. Mais le pape du Sopi a fini par faire machine arrière, après un exposé de «son adjoint» Bara Gaye, qui lui a fait admettre l’importance pour le parti de ne pas se mettre en marge de la dynamique de l’opposition.
Faut-il quitter le Front de résistance nationale ou faut-il y rester ? le débat a fait rage au sein du Pds la semaine dernière. Pour les Karimistes, la position est claire : il faut que le Pds quitte totalement le front. Pour eux, le parti n’a plus rien à y faire, du moment que la structure accepte de travailler avec des dissidents du Pds (Oumar Sarr et Cie de Suqqali Soppi). Aussi, ces détracteurs du Frn lui reprochent de ne pas donner au Pds toute la place qui devrait être la sienne au sein de la structure. Samba Dieng et ceux qui partagent la même position que lui ont même réussi, à un moment donné, à convaincre Wade de la pertinence de leur idée de quitter le front. D’ailleurs, un communiqué a même été préparé à cet effet. Mais, il y a eu un retournement de situation de dernière minute. Le numéro 2 du Pds, Bara Gaye, avec des arguments solides, a réussi à faire fléchir Wade. Il lui a expliqué qu’en aucune façon le Pds ne devrait se mettre en marge des grandes dynamiques. Et qu’au contraire, le parti leader historique de l’opposition devait même en être la locomotive. Pour Bara Gaye, l’absence du Pds dans des instances aussi importantes ne peut qu’être totalement préjudiciable au parti. Il a expliqué, entre autres, à Wade que par exemple, c’est dans certaines rencontres du front que l’on décide des causes à défendre. Or, si le Pds est absent, les causes qui l’intéressent ou le concernent directement, comme l’affaire Karim Wade, n’auront personne pour les porter et les défendre dans le front. Des arguments qui ont eu raison de la radicalisation de Wade, qui a fait machine arrière dans sa volonté de retirer le Pds du Fnr.
Mbaye THIANDOUM
Faut-il quitter le Front de résistance nationale ou faut-il y rester ? le débat a fait rage au sein du Pds la semaine dernière. Pour les Karimistes, la position est claire : il faut que le Pds quitte totalement le front. Pour eux, le parti n’a plus rien à y faire, du moment que la structure accepte de travailler avec des dissidents du Pds (Oumar Sarr et Cie de Suqqali Soppi). Aussi, ces détracteurs du Frn lui reprochent de ne pas donner au Pds toute la place qui devrait être la sienne au sein de la structure. Samba Dieng et ceux qui partagent la même position que lui ont même réussi, à un moment donné, à convaincre Wade de la pertinence de leur idée de quitter le front. D’ailleurs, un communiqué a même été préparé à cet effet. Mais, il y a eu un retournement de situation de dernière minute. Le numéro 2 du Pds, Bara Gaye, avec des arguments solides, a réussi à faire fléchir Wade. Il lui a expliqué qu’en aucune façon le Pds ne devrait se mettre en marge des grandes dynamiques. Et qu’au contraire, le parti leader historique de l’opposition devait même en être la locomotive. Pour Bara Gaye, l’absence du Pds dans des instances aussi importantes ne peut qu’être totalement préjudiciable au parti. Il a expliqué, entre autres, à Wade que par exemple, c’est dans certaines rencontres du front que l’on décide des causes à défendre. Or, si le Pds est absent, les causes qui l’intéressent ou le concernent directement, comme l’affaire Karim Wade, n’auront personne pour les porter et les défendre dans le front. Des arguments qui ont eu raison de la radicalisation de Wade, qui a fait machine arrière dans sa volonté de retirer le Pds du Fnr.
Mbaye THIANDOUM