
"Notre état d’esprit, c’était de faire mieux que le premier match, de gommer les erreurs qu’on avait faites au début. Mais on connait l’équipe du Mali et on avait envie de bien faire et d’aller en finale. On s’est dit qu’il fallait se remobiliser serrer les coudes pour y arriver. Pour Cierra Dillard, on est toutes fières d’elle. On est contente qu’elle soit là, qu’elle s’est adaptée très à l’effectif, à la culture sénégalaise et qu’elle se sente comme une sénégalaise. Nous sommes derrière elle, on lui parle tout le temps. Là, c’est générationnel, parce je jouais beaucoup au temps et je faisais bien, mais aujourd’hui, il y a une joueuse qui est bien, qui joue bien, qui mène bien le jeu. Il n’y a pas de sentiment. Tout ce qu’on veut, c’est le Sénégal, nous voulons que le drapeau du Sénégal soit hissé au plus haut et qu’on entende l’hymne national du Sénégal à la fin de la compétition. Si elle doit jouer et qu’on gagne, moi ça me va. C’est le Sénégal qui est le plus important. Mais il n’y a pas qu’elle, on est une équipe et chacune d’entre nous joue sa partition. On s’entend très bien il y a du respect entre les anciennes et les plus jeunes. On se serre les coudes même s’il y a des hauts et des bas. Et c’est dans les moments difficiles qu’on est encore plus solidaire".