
La motivation est très présente du côté des Lionnes. C'est Fatou Dieng qui en a fait la révélation après le galop d'entraînement hier. Selon elle, les Lionnes sont prêtes à se battre pour rester à Kigali. L'occasion leur est donnée cet après-midi à 13h face l'Égypte.
"On a un match, super, hyper méga, giga important"
"Prêtes ? On va dire oui dans un sens, entre guillemets, que la compétition commence pour nous. On a un match, super, hyper méga, giga important. Il va falloir qu'on soit présente. Qu'on fasse mieux que contre l'Ouganda et encore mieux que contre le Mali, si on veut espérer continuer la compétition ici à Kigali dans encore 6 jours".
"Depuis le début on n'a pas lâché les chevaux. Ce sera notre dernière chance"
"Ne pas baisser les bras et la tête. Être présente au niveau des rebonds. Je pense que tout le monde a remarqué qu'on est fragile sur les rebonds, mais aussi en défense. Il va falloir, comme on dit, qu'on baisse les fesses et défende avec les jambes. Il faut qu'on soit présent aux boxes out et qu'on joue notre basket, parce que je pense que depuis le début, on n'a pas lâché les chevaux. Ce sera notre dernière chance. La dernière fois, je disais que tant qu'il y a encore une chance, on est en vie ; donc si on veut rester en vie, c'est notre dernière chance. Donc il va falloir aller chercher ce match-là."
"On sait qu'on le couteau à la gorge"
"C'est court parce qu'il y a eu des gens qui n'étaient pas bien. On était un peu malade avec cette épidémie de grippe, après ce sont des choses qui arrivent, il faut faire avec. Il faut jouer et être là. Ce n'est pas une excuse. On n'a pas bien fait et maintenant il va falloir qu'on commence à bien faire. Ça commence demain. On sait qu'on a le couteau à la gorge. Si on ne fait pas ce qu'il faut on rentre à la maison et ce sera une catastrophe".
"On a toujours été victime du rythme des autres équipes, là il va falloir imposer notre rythme"
"L'Égypte, ça va être une équipe qui va courir. Elles jouent première intention. Elles peuvent shooter même au milieu de terrain si elles veulent. Je pense que vous connaissez Soraya, la numéro 8. Elle peut shooter de n'importe où. Elle ne se pose pas de question. Il va falloir qu’on coure avec elle et qu'on soit là. Qu'on conteste les tirs et qu'on aille au rebond. Il faut qu'on gagne le défi du rebond et qu'après on puisse jouer les contre-attaques et jouer notre basket, installer notre jeu et imposer notre rythme. On a toujours été victime du rythme des autres équipes, là il va falloir imposer notre rythme de jeu pour avoir la chance de remporter le match."