Taxawu Sénégal n’a pas tardé à apporter sa réponse à la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), suite à son exclusion. Pour Khalifa Sall et ses camarades, le prétexte brandi par la conférence des leaders de Yaw pour acter leur exclusion est juste fallacieux. Pour eux, l’élection du nouveau bureau municipal de Dakar et les raisons qui l’ont sous-tendue ne peuvent pas servir d’arguments tangibles pour justifier la décision d’exclure Taxawu Sénégal de la coalition.
Le divorce est consommé entre les coalitions Yewwi Askan Wi et Taxawu Sénégal de Khalifa Sall. Dans un communiqué, la formation politique de Khalifa Sall «s’indigne du prétexte fallacieux avancé par un communiqué signé le 9 août 2023 par la conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi pour annoncer une fin de compagnonnage, sans prendre le soin de respecter le document de l’Accord cadre de Yaw qui stipule que ‘’la conférence des leaders est l’instance suprême de la coalition... Ses décisions sont prises suivant la règle du consensus’’».
En effet, rappelle le parti de Khalifa Sall, ce qui a été dit par rapport à l’élection du bureau municipal de la Ville de Dakar est tout sauf conforme à la vérité. «Suite à la décision de la Cour d’appel pour non-respect de la parité et l'insistance du préfet de Dakar à se conformer, au risque de voir toutes les délibérations rejetées, l’élection s’est faite en concertation avec tous les partis politiques ayant des conseillers municipaux», notent Khalifa Sall et Cie.
La plateforme Taxawu Sénégal, qui refuse de s’enfermer dans un débat stérile, se dit plus que jamais intéressée aux questions cruciales notamment la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes, l’autonomisation des femmes, la sécurité, la restauration des valeurs de la République, entre autres…
Aujourd’hui plus qu’hier, la plateforme Taxawu Sénégal, attachée à tous les combats de principe déjà engagés, se dit «ouverte au dialogue constructif avec tous les acteurs politiques et sociaux qui partagent notre engagement de développement harmonieux du Sénégal, car l’enjeu pour nous ne saurait être l’héritage d’un allié politique».
Khadidjatou D. GAYE