L’interpellation pour vérification d’identité (Vi) d’un groupe de charretiers, très connus dans le milieu interlope par les services de police de Thiaroye, suite au cambriolage suivi dumeurtre du vigile Daouda Guissé, par les hommes du commissaire de Thiaroye, Khadidiatou Sall, a failli très mal tourner à cause d’un certain O. Ba. Celui-ci n’a pas aimé que l’agent au poste de police le fasse attendre longtemps pour savoir les griefs retenus contre ses amis charretiers. Ba a disjoncté et voulu s’acharner sur l’adjoint du commissaire d’arrondissement avec un tesson de tasse de café.
L’adjoint du chef de service du commissariat de police de l’arrondissement de Thiaroye, A. Ndior, a frôlé le pire. L’officier de police judiciaire a été en effet la cible d’un individu, armé de tesson de tasse à café, qui voulait lui faire la peau.
Les charretiers conduits à la police pour vérification d’identité dans l’affaire du vigile tué
Samedi dernier, vers 9h du matin, rapportent nos informations, les éléments de la brigade de recherches du commissariat de police de Thiaroye lancent la traque aux auteurs du cambriolage suivi du meurtre du vigile Daouda Guissé et fouillent les coins et recoins de la banlieue dakaroise, aux fins de débusquer et coincer les braqueurs du dépôt de produits alimentaires. Ils investissent les milieux de travail des charretiers, devenus une véritable niche de gangsters et de drogués, recherchent le moindre renseignement relatif au drame et procèdent par infiltration. Ils repèrent un groupe de charretiers, très connus de leurs services pour des pratiques répréhensibles, les interpellent et les soumettent à la routine d’une vérification d’identité. Ils les embarquent à bord de leur véhicule et les conduisent à la police.
Ba peste contre sa longue attente pour connaitre les griefs contre ses amis interpellés et se déchaîne
L’opération de vérification d’identité des cochers s’inscrit en droite ligne de l’enquête préliminaire sur le meurtre sauvage du vigile Guissé, en vue de dénicher la planque des malfaiteurs en fuite et de les appréhender. D’autant que certains membres de la bande de cambrioleurs exerceraient le métier de charretiers. Pendant que les charretiers interpellés répondent aux questions des enquêteurs, renseignent toujours nos sources, un certain nommé O. Ba fait irruption au poste de police, se présente comme étant ami aux suspects et tente de savoir les motifs de leur interpellation. Le chef de poste lui demande de patienter.
L’officier de police judiciaire esquive l’attaque-surprise au tesson de tasse à café et maitrise son agresseur
Las d’attendre, soufflent nos informateurs, Ba s’énerve, peste contre l’agent de police et commence à sortir de gros mots. Il se met à vociférer, s’agite comme un forcené et refuse catégoriquement de se calmer. Il s’empare d’une tasse à café posée sur un banc, la casse et fonce avec sur l’adjoint du commissaire de police A. Ndior. Qui esquive l’attaque-surprise au tesson de tasse de café, use d’une technique digne d’arts martiaux et maîtrise rapidement son agresseur. L’officier de police judiciaire enchaîne l’action, envoie au sol le malfrat, le plaque et le neutralise avec une paire de menottes.
Le mis en cause se débat et insulte les flics, qui trouvent 3 cornets de chanvre indien dans sa poche
L’intrus continue de se débattre, pousse des cris d’orfraie et profère des insanités à tout va contre les agents de police du commissariat d’arrondissement. Qui le soumettent à une fouille corporelle et découvrent trois cornets (3) de chanvre indien dans sa poche. Placé en garde à vue, il a été déféré au parquet pour détention de chanvre indien, menaces envers un agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions, tentative d’agression par objet tranchant envers un agent de la force publique et rébellion.
Vieux Père NDIAYE